Programme from 23 to 28 Sep. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#374

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"August Förster,,

THE AUTOPIANO Kästner & C° Ltd

MONTÉ EN MÉTAL

2« Année. — N“ 26 - 1922

hOTßE VEDETTES

HÀDRY CADE Y

n’est pas cow-boy pour les besoins de la cause, mais en fait il possède à 30 miles de Universal City, un ranch d’une étendue de 754 acres, où il mène la vie de gentleman-farmer entouré de sa mère, son épouse et son bébé.

— Harry Carey?...

Comment! vous ne Vous souvenez plus de ce gaillard vigoureux, taillé en athète, qui a une bonne grosse, face ridée et bronzée par l’existence

pénible des ranchs de l’Ouest, et qui cache sous s rude écorce un cœur d’or le laissant tout gauche devant un être faible; et si, sous ses yeux où brillent la bonté et la franchise, l’injustice se commet, il se lèvera pour la défense de l’opprimé et de ses deux poings noueux il châtiera l’insolence; puis tout penaud de sa force il abaisse ses poings formidables et rougit...

C’est un caractère tout d'une pièce, ce n’est pas un cow-boy, c’est le cow-boy.

Il naquit à New-York. Son père, juge à la Cour suprême, voyait en lui un futur maître du barreau et dans ce dessein, le mit à la N. Y. Law School.

Harry, sans goût aucun pour ces études, les abandonna bien vite au grand dam de son père, pour paraître à là scène et frapper enfin à la porte de la Biograph Stock Company, d’où sortirent nombre de stars telles que les sœurs Gish, Mary Pick-ford. Mack Sennett, D.-W. Griffith, Mabel Normand, )

Maë Marth- Blanche Sweet, Henry Walthall et Owen Moore:

Carey quitta la Biogr« à la même époque que Griffith, et il vint à l’Ui al, où il travaille encore.

Cheyenne Harry et son Jeading-horse, Dynamite, fidèle associé dans toutes ses équipées, se firent admirer dans — entre autres — A /'assaut du bou-levaid, ùa tache de sang. Le bohème aux cheveux roux, Poussière humaine, Le cousin de Black Billy,

Au nom de Ja loi, Lindow Siim, Bons a'mis. Les hommes marqués...

L’idée que Carey se fait du film d'aventures de l'Ouest s’écarte du thème ressassé, qui veut que le héros marche sur des monceaux de cadavres avant d’atteindre le bonheur, qui se résume dans la conclusion bousculée de la bande par un baiser plein: de promesses: Carey, lui, y voit la vie... '

A lui, comme à William S. Hart, peuvent se rapporter ces mots du grand metteur en scène français, artiste et cinéaste fervent: * frère brutal des fils Aymond, de Roland et de Jean Renaud, il apporte à bout de bras, debout sur ses étriers, ce romanesque violent et muscle, ce lyrisme dépouillé, cette rude tendresse d’imagination que la foule unanime adopta „...


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IL,' DtEUTf Dt IA feOMIpJaiCOLt

Il est intéressant que le grand public sache comment, dans l'espace de trois années, l’organisation des films Robertson Cole a su imposer ses productions sur le marché cinématographique du monde entier.

envisagé 1 avenir de l’industrie cinématographique intelligemment et dont le fonctionnement a marché à souhait dès le début. Son importance a doublé et triplé progressivement au corns de ces trois années de courte existence, surtout en raison de son éner-

Bâtiments administratifs, laboratoires, studios de plein air et studios fermés de la Robertson Cole,

à Hollywood (Californie),

En 1918, époque du début de cette firme dans l’industrie du film, cette entreprise était composée de deux personnes qui sous-louaient une partie de bureaux dans le Times Building à New-York; grâce au travail soutenu de ces deux actifs dirigeants, la Robertson Cole se développa d’une façon extraordinaire; nous verrons par la suite les différentes étapes de succès de cette intéressante organisation. A l’heure actuelle elle emploie environ mille employés, qui occup/ent un superbe bâtiment de treize étages situé en plain Broadway; cet édifice est la maison principale qui exerce un contrôle sur vingt-six villes des Etats-Unis et sur les deux continents.

On doit attribuer ce succès et cette croissance rapide à la compréhension lucide d’une maison qui

gie et de sa clairvoyance, bref, en un mot, de l’intelligent emploi des forces latentes dont son administration a fait preuve dès la première heure.

Ses débuts:

Au mois de novembre 1917, la grande maison d’exportation Robertson Cole, qui avait à cette époque ses bureaux dans le bas de la ville de New-York, conçut l’idée d’entrer dans l’industrie du film.

C’est alors que quittant son bureau du Times Building elle s'installa dans Broadway.

C'est le 15 décembre 1918 que la Robertson Cole présenta sa première production aux Etats-Unis. Elle fut bientôt en possession de ses propres succursales d’échange, sises dans vingt-cinq villes

américaines, qui distribuèrent des films de premier ordre, se vendant rapidement dans toutes les parties des Etats-Unis.

C’est aussi au début de 1920 que, se rendant compte que les super-productions étaient à l’ordre du jour et répondant à la demande générale du public américain, Robertson Cole commença à produire des super-films, à titre d’essai.

La réception enthousiaste que le public yankee fit à ce genre de production fut inespérée, encouragea cette heureuse firme à persévérer dans sa première idée, bien faire.

Parmi cds productions il est à citer: The Beloved Cheater,

The Fortune Teller et The Wonder Man (le film: L'Homme Merveilleux avec G. Carpentier). Le succès encore plus phénoménal que les films splendides tels que: Kismet avec l’excellent artiste Otis Skinner, The Stealers, So long letty, The First Born, One Man in a Million et .Seven Years Bad Luck (Sept ans de Malheur, avec Max Linder) justifièrent une fois de plus de manière éclatante l'idée géniale qui avait présidé à la création de ces belles productions.

11 y a quelques mois la

Une scène du Wonder Man, avec Georges Carpentier et Miss Fair Binney, une production de la " Robertson Cole „ qui obtint autant de succès en Europe que chez nos amis Yankees.

Robertson Cole a inauguré à Los Angelès (capitale du film américain), ses nouveaux studios.

Inspirée par une activité si débordante, et tant de progrès réalisés en un laps de temps si restreint, elle marche triomphante à la conquête de nouveaux mondes, et à la recherche de nouveaux records.

Henry A. PARYS.

et les chercheurs

Dans sa chronique scientifique (Journal,

16 août 1922), Lucien Chas-sagne, parlant des inventions réalisées par des savants français au cours de ces derniers mois, nous entretient entre autres des progrès de la technique cinématographique, en France.

Nous reviendrons en temps

et lieux sur les données de cet article, abondamment documenté, et signalons aujourd’hui, au cinéphiles, les perfectionnement suivants:

Le professeur Perrin a demandé à la Direction de l’aider à cinématographier les mouvements brow-

MAX LINDER C’est sous les auspices de la “ Robertson tôle „ q brillant comique français tourna Sept ans de Malheur.

niens dont peut-être on déduira la nature de la constitution de la matière.

Les rechercheurs d’optique, de photographie et de cinématographie sont en pleine activité.

Le docteur Polak a réalisé un curieux objectif hyperchromatique donnant des effets inattendus en photographie des couleurs. B. Bull perfectionne son extraordinaire cinéma ultra-rapide.

On y étudie en ce moment un cinématographe à mouvement continu de M. Toulon, un autre donnant la sensation du relief, du même auteur, un autre en couleurs à un seul objectif, de M. Dourien, etc.

PLANOS RON1SCH

— MICHEL MATTHYS -

* * 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92


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A DOfinCB) AUX OnQLEj de laMAIH

Les soins de la main et des doigts sont un des soucis constants des acteurs de cinéma. La moindre trace laissée par une piqûre d’aiguille, un ongle quelque peu mal taillé, ce sont là détails qui se remarquent immédiatement à l'écran, depuis que les mains sont devenues des moyens d’expression essentiels du « spectacle silencieux ». Les doigts et les mains doivent être libres de toute imperfection.

« A peine avais-je six ans — nous dit miss Lila Lee — que déjà j’avais fait mon apparition sur les planches, comme aussi au studio, et dès ce moment la beauté de mes extrémités digitales fut pour moi une préoccupation continuelle. Le commun est porté à croire que les ongles des petits ne nécessitent pas une attention de tous instants, et qu’il ne doit pas être difficile de les maintenir à iou-gueur voulue et dans un parfait état. Ma propre expérience m’a cependant appris que bien des femmes auraient moins souvent à faire appel au manucure, si dès leur tendre enfance, leur maman ou leur bonne avaient pris soin de leur polir les ongles et d’en couper à temps la cuticulq.

» Pour ce qui me concerne, je suis aujourd’hui une méthode des plus simple, ne nécessitant qu’un minimum d’efforts, pour maintenir mes ongles polis et soignés à souhait. Jamais aucun instrument métallique ne sert à recouper la cuticule de mes doigts; des tablettes d’émeri suffisent à éliminer celle-ci, et jamais les, ciseaux ne sont employés à cet effet. Il m’est assez malaisé d’arrondir moi-même mes ongles, je ne puis les avoir à la longueur et à la forme voulue par mes propres moyens; force m’est donc de recourir à cet effet aux soins d’un manu- .

cure. Mais du reste je me charge, n’oubliant jamais, après m’être lavé les mains, de repousser la cuticule avec une écorce d’orange ou simplement avec l’essuie. Une fois par jour, j’applique avec un tampon une fine poudre sur l’ongle, pour lui donner un luisant. Eviter toute tache est aussi une

inéluctable nécessité, le moindre point rouge donnant noir sur le film et défigurant de la sorte la main la plus jolie. »

On sait que d’après la forme et la texture des ongles, peuvent se deviner le caractère. C’est là un mode de divination qui, sans être infaillible, contient pourtant quelques bases précieuses, dont s’inspirent les psychologues les plus avisés. Les règles en sont trop connues pour que j’y insiste ici.

EMKA.

Miss LILA LEE, star de " Paramount „, une des plus belles stars de l'écran américain.

ce que NOUS VERRONS SUR U ECRAN

( La réalisation du film en couleurs naturelles est une victoire de la science moderne, due au procédé Prizma. Les résultats obtenus avec le premier grand film coloré sont un encouragement sérieux pour ceux qui cherchent avant tout à faire du cinéma une image réelle de la vie. L’invention est certes encore susceptible de perfectionnements, mais telle que l’a expérimentée J. Stuart Blackton, l’heureux parrain de La Bonne Aventure, elle satisfera les plus exigeants.

L’historique de cette production est assez intéressante pour que nous ne le passions pas sous silence. Son auteur, J. Stuart Blackton, étant âgé de 14 ans, avait assisté, en 1876, aux premières représentations cinématographiques, données par Edison « his very self », devant un public ébahi. Manquant

de netteté, et projetés par saccades, ces tout premiers essais firent néanmoins une impression profonde sur l’esprit à la fos pratique et artistique de l'adolescent. Il se mit au travail, avec derrière la tête, déjà, l'idée de réaliser, un jour, une Glorieuse Aventure qui donnerait auü spectateurs l’illusion quasi complète de la réalité.

Les derniers perfectionnements des années 1910 à nos jours, et spécialement l’invention Prizma, facilitèrent la tâche de ce chercheur, qui nous présente aujourd’hui une oeuvre dont la Grande Revue Britannique de Photographie a pu dire avec raison: « tant de points de ce film sont si admirables que dans son ensemble, on ne peut le saluer que comme une merveille. »

Car à côté de l'apport d’une technique savante.

Pianos FEUR1CH

æ MICHEL MATTHYS

æ 9 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone : 152.92


ce qu’il faut louer dans cette belle fresque coloriée, c'est l’interprétation; elle réunit les noms de Lady Diana Manners — dont la sculpturale beauté égale le talent; du boxeur réputé Victor Mc Laglan; de M. Gerald Lawrence; de Miss Crawford; de vingt autres artistes dans toute l'acception du terme,

vivant leur rôle avec intensité et sentiment. Puis, il y a des décors — plein air et intérieurs — qui le disputent aux plus belles créations réalisées jusqu’à ce jour. Et particulièrement une scène d’incendie a été rendue avec une vérité qui arrache des exclamations d’admiration. Les flammes qui’surgissent, léchant d’abord les parois de l’édifice, pour se transformer bientôt en une mer de feu; des colonnes de fumées grises s'amoncellent en masses épaisses, noires et mouvantes; les lueurs des gerbes d'étincelles fument en fulgurants panaches. Puis la pâte gluante du plomb fondu convertit en flots épais et incandescents, telle un lave en fusion, ce qui avait été les toitures. Cette masse lente, dévalant par les rues et coupant les dernières issues à une foule hallucinée, le désastre s’étendant à tous les quartiers, des masures sordides de Whitechapel aux demeures patriciennes de Belgravia et de Saint-Jâmes.

Le fléau a été conté dans toute son horreur par des historiens avertis; aucun de leurs récits n’a pu donner le fléau de la réalité que procure la vision cinématographique en couleurs naturelles.

L’action toute entrère, d'ailleurs, est pleine de traits saisissants et dramatiques. Nous n’en dirons point le scénario pour ne pas diminuer la joie visuelle du spectateur.

La Glorieuse Aventure, film en couleurs, au scénario, à l’interprétation et à la mise en scène supérieurs, est une des plus belles œuvres dont puisse s'enorgueillir l’art cinégraphique. MARNIX.

Instruire en amusant

On nous annonce que Ja Commission, de Ja Société des Nations, présidée par Je savant Einstein, va s’occuper, entre autres problèmes, de l'enseignement. par Je cinématographe.

Voici ce qu’entre autres, M. E. S. de Bersaucourt nous expose, en nous taisant part de ces Laits, dans les colonnes de Lumière:

« Déjà on a envisagé de mettre à l’écran la série des chefs-d'œuvre de l’intelligence humaine, et évidemment aucun organisme mieux que celui de Genève n'est apte à distribuer ce travail entre les différentes nations, de façon à en obtenir l’exécution aussi parfaite que possible. Nous voulons dire qu’un chef-d’œuvre latin sera établi dans de meilleures conditions par un homme de-culture latine et dans un pays méridional, que les ouvrages slaves seront mieux mis au point par les pays du Nord, etc...

» 11 appartiendrait encore à l’organisme de la Société des Nations d’intervenir de telle sorte que l’histoire de chaque peuple fût réalisée par ses nationaux, et dans le pays même où elle s’est déroulée. Il ne convient pas, en effet, qu’un Européen s'occupe de reconstituer par le menu la guerre de l’Indépendance américaine ou la guerre de Sécession, qu’un Français se mêle de reconstituer l’Histoire de l’Angleterre, ou un Allemand l’Histoire de France; et dans ce domaine, la Commission de la Société des Nations, qui doit se présenter comme l’émanation de la personnalité morale la plus élevée, doit gagner peu à peu une puissance absolue que très certainement tous les producteurs cinématographiques consciencieux ne pourront que reconnaître.

» Instruire en amusant, c’est tout le programme de la pédagogie moderne; instruire en amusant et sans que l’auditeur ait d’effort à faire, c’est ce que réalisera le cinéma. » E. S. de BERSAUCOURT.


Ce que sera la Saison

1922-1923

Le bilan dressé dans ces mêmes colonnes, pour la saison qui vient de se clôturer, constatait une fois de plus la marche ascendante du ciné, vers plus de perfection technique, et - pour certaines productions d’avant-garde surtout — esthétique. Ainsi, depuis que l’art nouveau a pris possession des salles de spectacles les plus v.imées du public, du grand public, on le voit gravissant sans cesse un degré à l’échelle artistique, correspondant à une diminution notable du nombre des médiocrités.

Et si l’on nous demandait: comment se présenteront les productions de la saison prochaine, en matière cinématographique? Nous répondrions à bon droit qu'une fois dé plus elles seront à tous points supérieures à leurs aînées.

Si l'on considère, en effet, l'activité des studios du monde entier durant ces derniers mois, — activité dont les fruits nous seront apportés vraisemblablement dès l’hiver prochain, vu la tendance de l’édition à se régulariser — il s’avère que dans les fouillis des myriamètres de pellicule offert, le pourcentage d’œuvres inspirées d’une idée est grand. Aucun pays n’a chômé, encore que lés studios californiens aient connu des heures de demi-relâche, causées d’une part par le fait que trop d’œuvres attendaient encore leurs acheteurs,

et d’autre part, par le souci de faire moins mais; mieux.

La France travaille admirablement et montrera par les films bâtis cette année qu elle aussi possède des artistes au tempérament essentiellement ciné-graphique, et que si elle n’était pas arrêtée par les.

Deux Maîtres français

et un maître

Poirier,

Delluc

Griffith.

ANNIE MOORE

nous verrons décidément le dernier chef-d'œuvre de

t- est sous ce titre que Griffith; Way down east.

• Chef-d’œuvre? Ce n’est pas trop dire de l’avis de ceux qui eurent la primeur d’une vision de cet admirable film, dont nous voudrions avoir le droit, dès à présent, de parler plus longuement. Voici, en attendant, Griffith lui-même, entouré des principaux interprètes d'Annie Moore.

fonds dans le perfectionnement de la technique, l'amélioration de l’agencement de ses studios, la modernisation de leur outillage, leur élargissement, l'enrichissement de la mise en scène, elle pourrait opposer à armes égales ses apôtres L’Herbier, Caron, Gance, Poirier aux Griffith et Rex Ingram d'Amérique; et nous lie sommes pas bien sûrs que ces derniers l'emporteraient dans cette joute artistique.

Faisons donc confiance à la Mare du Diable, de Caron; à la Roue, de Gance; à la Vérité, aux Opprimés, de Roussel; au Coffret de Jade, à Y Ombre déchirée, à Jocelyn, au Courrier de Lyon, de Poirier; à Koeningsmarck, de Léonce Perret; à la Dame de Montsoreau, de Le Somptier; à Margot, de Guy de Fresnay; au Don Juan et Faust, à Phè-dre, au Marchand de plaisirs, à Notre-Dame de Paris, de L’Herbier; au Père Goriot, à Roger-la~Honte, à la Tour du Silence, de Jacques de Baron» celli; aux Hommes nouveaux (scène de Cl. Farrère), à Fora ti-le- Terrible, etc... Nous en passons, et des meilleurs.

Le film dont tout l'attrait résidait dans la vedette agonise. L’Amérique, dont la production plus restreinte est par là même plus soignée, s’attelle de préférence à de grands films auxquels elle donne

Une scène du Miracle.

toute la nature de ses grandes qualités, bien soutenues par les moyens matériels:1e Miracle, Dr Jekyll and Mr Hyde, Humoresque, la Dame aux Camélias, Eugenie Grandet (Rex Ingram), Foolish Wives-, les remarquables documents humains de D. W. Griffith: Annie Hoore, la Rue des Rêves, les Deux Orphelines, la Fleur d'Amour... Ce sont encore: fe Prisonnier de Zenda, les Travailleurs de la Mer, de Rex Ingram (le réalisateur des Quatre Cavaliers de T Apocalypse). Nazimova achève Salomé et Maison 'de Poupée, d'Ibsen. Comme films valant autant par le détail que par le scénario, nous aurons: de Fairbanks, Robin des Bois, Cauchemars et Superstitions, les Trois Mousquetaires, les Nouvelles aventures de Zorro; de’Charles Ray: l’Homme fait sur mesure; de Mary: le Petit Lord Fount-leroy, la Lumière de l'Amour, Ees au pays des Tempêtes; de Chariot: les Oisifs, les Jours de paye, le Clown-, du < Kid », Premier Chagrin, Olivier Twist-, de Max Linder: Soyez ma femme et le Dernier des Mousquetaires... L’Américain exploite à son tour l’Histoire: Néron, le Fils de l'Oncle Sam chez nos aïeux, Marie, reine d'Ecosse, le Comte de Monte-Cristo... Les grands « serials » d’Universal deviennent éducatifs.

Les Suédois, don ties films sont peut-être les plus vniis, nous offrent quelques régals d’art: Y Epreuve du Feu (Sjöstrom), les Emigrés (Stiher), le Chevalier errant (Brunius), Maître Samuel (Sjöstrom), la Fille des Etudiants (Hedquist), la Quatrième alliance de Dame Marguerite...

L’Allemagne... son activité est grande, ses efforts pourtant ne semblent point encore couronnés de succès; la Semaine de Munich, qui permit aux ciné-

matographistes de tous pays de se rendre compte de la valeur des bandes de nos ex-ennemis, ne semble pas avoir remporté le succès « kolossal » attendu. On dit cependant du bien de certains méritoires, tels Genuine, les Quatre Diables, Dr Mabuse, les Trois Lumières. Torgus, le Rail, YAscei ion d'Hannelle Mattem...

L’Angleterre' progresse et Cocaïne, que nous verrons, le prouve.

L’Italie.. Ah! Non. Quand on s’y décidera enfin à rajeunir le cadre’des vedettes, à donner plus de vie aux films historiques, à jouer plus « vrai », nous pourrons causer.

Quand à la Belgique, rien ne va plus, ou plutôt tout marche à merveille, depuis que ce ne sont plus seulement les Belges qui s’en occupent. Le film

AUTO-« DUCANOLA FEURICH

—= MICHEL MATTHYS = 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.


12

Maître Samuel, mis en scène par Victor Sjöstrom, d'après l'œuvre écrite de Hyalmar Bergman.

La Quatrième Alliance de Dame Marguerite a pour interprète principale M** Hildres, qui mourut en 1920 à l'âge de 77 ans, quelques jours avant la terminaison du film. La mise en scène est de M. Dreyer.

national est en bonne voie, nous le montrerons au cours d’une prochaine chronique.

Voilà donc le programme de la saison, ou mieux, ce que nous voudrions voir: car, soyez-en assurés, amis lecteurs, vous en verrez peu de chose, et ce peu de chose sera noyé dans les milliers de mètres d'un Feuil-lade, d'un Diamant-Berger ou d'un Navarre...

Ah! Si au lieu d’une Aiglonne quelconque un directeur de cinéma avait la louable audace d’afficher une reprise à'Eldorado ou de la Charrette Fantôme!...

En Allemagne, M“’ Marquisette Bosky, dans sa loge au studio “ Ecko „.

ÉCHOS

Les vacances à l'hôpital

Jackie Coogan aime l’hôpital. Il y est actuellement, non qu’il soit malade, mais bien pour son plaisir et avec la joie de revivre un souvenir.

Voici comment cela s'est produit: Jackie avait

Jackie Coogan.

beaucoup travaillé lors de son film Trouble, et, par-dessus le marché, il tournait encore Olivier Twist, de sorte que « papa», et « moodie» — comme il appelle sa mère — pensèrent que leur bambin devait prendre un bon et long repos.

— Où voulez-vous aller}? demanda papa.

— A l'hôpital, répondit vivement The Kid.

Jackie se rappelait un petit sanatorium tranquille

et charmant situé au pied des collines de Hollywood. C’est là qu'il fut transporté inanimé, un soir, à la suite d’un accident d’automobile. Un an s'est écoulé depuis, mais Jackie n’a pas oublié combien les infirmières ont été gentilles pour lui et quel bon temps il a eu dès qu'il a été capable de s’asseoir et de marcher. Le désir de Jackie fut donc satisfait. Au lieu d’aller à la montagne ou à la mer, cette fameuse petite « étoile » se repose en une chambre blanche, au petit lit blanc, aux meubles tout blancs. Seulement, au lieu d’avoir sur la table de l’huile de ricin, il a des livres d'images et des jouets.

(La Cinematographic française.)

La mort d'un " as anonyme „ sert la popularité de Pearl White...

La presse nous a fait savoir par tous « ses échos » qu’un acteur américain, «une façon d'as anonyme », qui doublait Pearl White dans un exercice acrobatique exceptionnellement périlleux, venait de se

tuer en jouant son rôle. Avec un luxe navrant de 13 détails, journaux, revues et périodiques nous ont narré que Pearl White était censée pourchassée par des bandits et qu’elle ne pouvait leur échapper qu'en se hissant sur la toiture d’un autobus-bolide,

— thèse américaine — et en oubliant de payer sa place au receveur — critique française —. Au moment où le véhicule passait sous le pont aérien d’un métro. Pearl White, — sans effort apparent, — cédait sa place à l’acrobate gagne-petit, déguisé en femme, qui la doublait très exactement, avoue le communiqué, et qui, d’un bond hardi, insensé, devait s'accrocher aux poutrelles dudit pont.

Le malheureux rata le coup et se cassa le sien, en chutant d’une hauteur de 8 m. 50. Ainsi parla Zarathoustra dans sa note Havas.

Bien que ce genre de film ne me passionne pas autrement, je veux supposer un instant que, grâce à la publicité de mauvais aloi dont on saura le parer, celui-ci est appelé à un succès retentissant. Mais qu’il me soit permis, d’ores et déjà, de déplorer sincèrement qu’il puisse servir à augmenter les cachets, de la grande « star », alors que jamais, probablement, nous ne connaîtrons le nom du pauvre exécutant qui s’est tué pour faire croire au globe terraqué que Pearl White restait l'étoile sans rivale du firmament cinématographique. La gloire n'est pas toujours la récompense d’un mérite personnel, et, comme le dit ironiquement une vieille chanson de chez nous: « Souvent ceux qui fauchent le foin

— en boulottent le moins- ».

A. MARTEL.

(La Cinématographie française.)

Un des derniers portraits de la brillante interprète de "Fox-Film,,: Pearl White.


Conversation entre " Dick „ et “ Jeff de Fox.

des dessins animés (Bulletin Fox.)

— Vous qui voyez tant de monde, indiquez-moi donc une jeune Française photogénique et charmeuse pour le cinéma?

— Prenez la direction de l’Etoile. (Dessin de KERN.)

(Le Journal )

Juste remarque de notre consœur " Filma

A la'suite d'un tout récent et retentissant procès, certains confrères de la grande presse, après l'acquittement d’une des inculpées, eu-, rent la maladresse de dire: « El maintenant cette jeune personne n'a plus qu’à faire du cinéma. » Certains journaux cinégraphiq.ues se sont émus à cette nouvelle et ont protesté violemment, déclarant à l’intéressée que si elle avait l’audace de paraître à l’écran, elle serait sérieusement conspuée! Bravo! Voilà me excellente décision: 11 ne faut pas que notre art soit le prétexte à exhibitions malsaines et le réceptacle de toutes les vedettes du crime ou de la noce rendues à 1a. liberté. Rien de plus néfaste ni de plus dangereux pour toute l’industrie du film que cette intrusion de personnages appartenant à la chronique scandaleuse et nous félicitons de grand cœur les journalistes de l’écran qui, avec vigilance, veulent défendre de toute tache, la toile immaculée sur laquelle il se passe déjà trop de vilaines choses.

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DE L'ADAPTATION MUSICALE

La musique a beau rôle dans l’épanouissement esthétique du cinéma. Un vrai film qui aurait tout pour plaire aux connaisseurs, produirait néanmoins une impression plus accentuée, s'il était s< | iligné avec compréhension par l’adaptation musicale, et que de fois celle-ci est négligée 1

L’usage a galvaudé le sens réel du • adaptation » et en a fait un rapport très détendu de l’idée auditive à l’idée vituelle.

Cette grossière adaptation compatit à la souffrance de la tendre jeune fille par une larmoyante sérénade (oh! cette sérénade de Tosselli!), ou par la méditation de Thaïs. Si au contraire le héros se trémousse comme un beau diable qui s'initierait aux joies du shimmy, la timbale ouvre le ban, et ce joli résultat n’aura pas coûté gros aux exécutants.

Seuls le cinéma, la chorégraphie et la musique, peuvent se soutenir mutuellement. La littérature, elle, fusionnée avec la musique, constitue l’opéra, combinaison boîteuse d’ailleurs, car à la partition est toujours sacrifié le livret. Souvent la pauvreté du libretto est tamisée par l'attrait de la mélodie, la splendeur de la mise en scène, la souplesse des exécutants ou le tempérament dramatique des interprètes.

Au cinéma, l'adaptation trouve son aboutissement intégral dans le synchronisme des émotions visuelle et auditive. Coôrdonons ces émotions. Mais voilà, ce synchronisme désirable se heurte à divers obstacle que la chorégraphie ne rencontre pas. La danse est régie par des règles conventionnelles.

alors que le cinéma — reproduction de la vie — voit son action menée simultanément en des cadres différents reflétant par • là même, des sentiments parfois aux antipodes l’un de l'autre, telle la promiscuité de l’angoisse et de la béatitude. Si l’orchestre s’astreignait à soutenir le caractère propre à chacune de ces scènes, il serait contraint de couper brusquement, d’où effet désastreux, et devant l’incapacité où s’arrête l’orchestre de mettre la main sur une oeuvrette correspondante en signification et en durée, il s’abaisse à des procédés marchant à l’encontre de l’art: l’accommodement du caractère musical d'une œuvre aux nécessités du moment.

Il nous revient avoir ouï mettre de la sorte à toutes les sauces ur; prélude des plus significatifs de Debussy, La fille aux cheveux de lin. L’écran passait alors une scène de violence dotée du coup de révolver coutumier. Le timbalier, homme d'esprit à coup sûr, crut qu’il allait de son devoir de l’évoquer par un magistral coup de timbale. L’effet était réussi, le morceau l’était moins.

Alors, la solution? L’élaboration d’une partition adéquate qui accompagnerait tout film de quelque poids, et si les grands maîtres de la musique dédaignent d’y souscrire, ce sera un débouché tout trouvé pour les jeunes espoirs qui subissent tant de déboires pour se fai>e éditer'et jouer.

L’avenir, ou plutôt D.-W. Griffith par ses productions prochaines, dira ce que vaut cette solution proposée au problème du synchronisme.


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Comique interprété par Billy West

Bail-Scène....Helmesberger

LA RUE DES REVES

Chef d’œuvre cinématographique de D. W. Griffith en 10 parties. Adaptation musicale synchronique de Mr. H. CEULEMANS. le, 2e, 3e et 4e parties

PAUSE

Mme Butterfly (Fantaisie)

6. La Rue des Rêves

G. Puccini

7. Rosamunde . (Entr’acte)

Fr. Schubert

La Rue des Rêves

Propiwiii van 23 lot 28 Scintiller

2. BEZETTE LI]N

Klucht met Billy West

3. Bail-Scène....Helmesberger

4. DR00MSTRAAT

Kinematographisch meesterwerk van D. W. Griffith in 10 deelen. Gelijktijdige muziekaanpassing van den H. H. CEULEMANS. le, 2e, 3e en 4e deelen

POOS

5. Mme Butterfly....G. Puccini

(Fantasie)

6. Droomstraat

7. Rosamunde....Fr. Schubert

(Tusschenspel)

s. Droomstraat

Semaine prochaine le superbe film

>e >5 >e IB”1 O X_i I IE ID 7 _A_ IÆ O TT IR

Grand drame mondain en 7 parties .jpterprété par la charmante actrice Louise GLAUM

A partir du 8 octobre le film sensationnel

X_i-A_ 'VTERGrEf HD TT DESERT

avec Priscilla DEAN!» dans le rôle principal

CINEMA

Adaptation musicale pour Grand Orchestre au film

U1Lm Mm ûm liws”

sous la direction de Mr. H. Ceulemans

14. 15 16.

Cortège....R. Wagner

Wald Idylle....E. Mac Dowell

Dans mon Pays (Orgue) Mr. W. De Latin . . . . E. Grieg

Danse d’Anitra....E. Grieg

Sérénade Cello solo, Mr. R. Van der Gro«_n ... A. Glazounoff

Le Rouet d’Omphale....C. S. Saëns

Poème érotique....E. Grieg

Mort d’Ase....E. Grieg

3e Fantaisie....P. Benoit

Symphonie inachevée....F. Schubert

4e Impromptu.... F. Schubert

Prière (Orgue) Mr. W. De Latin....Boëlmann

Mignon (romance)....A. Thomas

pour Violon, Orgue et Piano — Mlle A. Peeters, MM. E.

Dingemans et W. De Latin

Traüme Violon solo, Mr. E. Dingemans....R. Wagner

Danse Arabe....E. Grieg

L'Enfant Prodigue (suite d’Orchestre)....Cl. Debussy

Cavatine....L. V. Beethoven

Plainte d’Ingrid....E. Grieg

Hansel et Gretel (Orgue) Mr. W. De Latin . . . . E. Humperdink

Recueillement Cello solo, Mr. Van der Groen . . . D. Popper

Au Matin ....E. Grieg

Aanstaande week de prachtige film

Groot wereldsch drama in 7 deelen met Louisa GLAUM in de hoofdrol

Van af Zondag 8 October de ophefmakende film

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vertolkt door Priscilla DEAN

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