Programme from 24 to 28 May 1925



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#792

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André ROA/N/NE

Son premier film «est Autour d'une Bague, ‘nsuite il interprète nombre de films, tous très intéressants, notamment Maman Pierre, et tourne enfin avec Henry-Roussel.

Le grand metteur en scène était assez intelligent pour voir qu’André Roanne n’était pas un artiste comme les autres, et c’est pour cela qu’il l a utilisé.

Personnalité est un mot dont on a beaucoup

A la manière américaine? Comme vous voudrez!

Je présenterai donc mon star, comme il est d’usage Outre-la-Mare-aux-Harengs, en parlant de fontaines, de nuages, de tout enfin, sauf de lui.

Ses expressions? Mais, les voilà, lecteur!

L’on dit communément, dans le monde du cinema, qpe c est le metteur en scène qui lance un artiste. Personne ne niera que les metteurs en scène ont donné aux artistes le moyen de réussir, mais il est évident que le génie du “ director „ a une limite.

L’on disait au moyen-âge que les alchimistes pouvaient transmuer de vils métaux en or, mais, à ce jour, 1 on n a découvert aucun magicien de l’écran capable de faire un “ star „ d un être quelconque et non doué.

Beaucoup ont essayé.

L’influence et l’argent mettent un acteur ou une actrice, pauvre d’expression, en vedette; encore plus d’argent et de publicité contribuent à maintenir ces étoiles actives pendant un certain laps de temps, au firmament cinégraphique, mais finalement le public s’aperçoit de leur nullité.

André Roanne est un acteur de race, il reste à l’écran, ce qui est la| preuve de son talent réel.

André Roanne dan* Les Opprimés.

A gauche: Notre compatriote 4 la ville.

En dessous: Deux «cène* de* Opprimés, le beau film de RousacI, où le grand metteur en scène français évoque la révolte des Pays-Bas Espagnols sous Philippe 11.

usé et abusé, de nos jours, il est toujours associé à certaines qualités pompeuses aux noms ronflants et sonores, aussi vides de sens que le son creux d’un tambour.

André Roanne a de la personnalité, mais non


André Roanne dans Les Opprimés

R. PASSENDYL

Un lac calme contient plus d’eau qu’un torrent tumultueux; ainsi le visage calme d’André Roanne reflète plus d’émotions que l’acteur qui lève les bras au ciel, prend des airs désespérés et roule des yeux en boule de loto, que l’acteur qui pense que la joie, la douleur, la tristesse doivent être exprimées par des gesticulations ridicules.

La grande qualité d’André Roanne est sa richesse d expression; il exprime plus en un regard, qu’un acteur pourrait le faire avec beaucoup de gestes... et à grand renfortde sous-titres.

L'on a pu particulièrement l’admirer dans Les Opprimés, Violettes Impériales, Terre Promise.

Le hasard, il y a quelques jours, me permit de renouer un brin de causette avec mon ami Roanne. Celui-ci, dans la vie privée est le plus charmant garçon du monde. Et près d’un drink américain, puisque mon article doit l’être aussi, nous nous sommes remémorés les joyeux instants passés ensemble.

Pour terminer, permet-tez-moi de vous raconter comment j’ai photographié André Roanne.

Un jour, — vous savez que Roanne est toujours insaisissable je parvins à le joindre avec mon photographe, dans un hotel cosmopolite; en Espagne, si vous voulez.

C’était le soir, préparatifs, photo au magnésium,

' éclair, éclipse de R. Ras-sendyl et son photographe.

Dans un couloir, rencontre d’une Anglaise, elle devait certainement être anglaise, car elle portait un monocle, des souliers en crocodile et exhibait un de ces râteliers, vraiment, aussi ornemental que celui de Zev ou Papyrus... visiblement, nptre Anglaise était agitée et elle expliqua avec des grimaces copieuses qu’il y avait le feu à l’hôtel et que la fumée sortait de l’appartement de Roanne. Demi-tour, pas de gymnastique, conclusion: le magnésium avait dégagé beaucoup de fumée, celle-ci s’était échappée dans les couloirs. Demi-tour, ascenseur, rencontre, notre Anglaise toujours affolée, explications, éclats de rire qui devaient faire mal au râtelier de Zev ou Papyrus.

Peut-être que le secret du succès de Roanne est sa compréhension du cinéma. du septième Art proprement dit.

On 'dit, on prétend, on assure que:

* * * Le courrier d’une vedette de Paramount est chose qui dépasse l’imagination Ainsi Rudolph Valentino, après chacune de ses productions, voit les lettres affluer en nombre considérable. On dit même que c’est lui qui détient le record des lettres reçues en une journée. Il

arrive en effet premier de 592 lettres et cartes, suivi Meighan. qui reçut un jou

classement original avec d assez loin par Thomas 322 missives Quant au* étoiles féminines, la statistique se refuse à enregistrer le nombre vraiment impressionnant d ’ épîtres que leur apporte leur courrier journalier. f

* * * La charmante Mary Miles Minter, qui interprète avec la grâce que l’on sait De la Haine à l'Amour, qui passe dans les principales salles parisiennes, vient de remporter un des premier*, prix dans un concours d poupées. La gracieuse artiste avait composé différents modèles et ceux qui représentaient des costumes nationaux canadiens retinrent l’attention du jury.

* * * Voici une excellente et originale manière de présenter les dernières créations des couturiers New-Yorkais. Récemment, dans un théâtre Paramount, pendant l’entr’acte, une vingtaine d’automobiles furent présentées sur scène Des valets ouvraient les portières, et les mannequins présentaient ainsi, au son d’un jazz endiablé, les dernières nouveautés de la haute couture.

+ Agnès Ayres, la star de Paramount

tant de fois applaudie, vient de donner une fois de plus une preuve de s probité professionnelle La courageuse artiste, ayant, pour les besoins du scénario de La Conquête d’un Cœur, à conduire une automobile à î 50 à l’heure pendant une course, refusa énergiquement, malgré l’insistance de Paul Powell, son metteur en scène, de se faire “ doubler,.. Malgré le danger, elle étonna tout le monde par son calme impressionnant et son extraordinaire sang-froid.

* * * Pauline Fréderick serait sur le point de divorcer... pour la seconde fois seulement.

Son profil.

Son sourire.

Confusion.

C est le carnaval joyeux! A Toulon, un brillant corso se déroule auquel prennent part toutes les élégances de la ville. Des çhars fleuris, de somptueuses autos, garnies d<- jolies femmes, ce iiviont une ardente bataille de fleurs, ia joie, la gaieté planent. sur cette foule heureuse, ivre de soleil et de parfums.

Alice d Agay, jolie veuve fastueuse, donne une grande réception dans'sa villa du Cap Brun, et sa soeur cadette, Jeanne de Corlaix. la seconde aimablement dans, ses devoirs de maitresse de maison. Parmi les invités figurent, outre M. de Corlaix, mari de Jeanne, commandant le croiseur-éclaireur “Alma,., l’enseigne de vaisseau Bram-bourg et I enseigne d’Artelles, tous deux amoureux de

L<* Conseil de Guerre.

diplomatique, ne vous occupez pas de cela... profitez de votre belle jeunesse et amusez-vous, petite fille „.

Une vedette de 1 Alma va conduire Jeanne de Corlaix auprès de son mari

la jolie Madame de Corlaix, dont les vingt-trois ans rayonnent ce soir-là d’une éclatante beauté.

Mais tandis que Brambourg désire brutalement la jeune femme de son Commandant, d’Artelles l’entoure '’un respect infini et contemple avec ( miration cette jolie créature qui pourrait être la fille d’un mari qu elle a épousé sans amour, pour échapper à la tyrannie d’un tuteur égoïste et brutal. Le Commandant de Corlaix et son vieil ami le Commandant Mor-braz se sont installés à une table de bridge pendant que la jeunesse danse avec un infatigable entrain.

La soirée, très brillante d’ailleurs, serait sans incident, si le Commandant Morbraz ne recevait, un message, dont"la communication à voix basse, dans le cercle, des officiers supérieurs, laisse craindre que quelque fâcheux événement ne plane sur cette joyeuse atmosphère d’insouciance, d’éléganee et de plaisir.

Jeanne, qui aime et respecte son mari, est tout de suite inquiète de l’expression soucieuse qu elle lui a trouvée en venant se reposer près de lui, dans le salon de jeu, entre deux danses. Le Commandant Morbraz la rassure: — ’ Bah, ces gens de Paris sont fous: ils font de? la tension

Eugène Bam-bourg met à hch souvenir* un prix que Jeanne ne peut accepter.

Doucement, le Commandant de Corlaix emmène sa jeune femme.

En dessous: A bord de Y Alma qui vient d'etre torpillé, le sauvetage s’organise: le duc emporte Mc de Corlaix évanouie.

Le lendemain. Jeanne de Corlaix, qui reçoit à son tour dans sa villa de \ oulon quelques amis, veille aux derniers préparatifs du dîner, lorsque se présente un matelot de 1* “Alma,,, porteur d’un billet du Commandant. Le navire est consigné en raison des événements politiques: les officiers ne peuvent descendre à terre. Mais rien n interdit au Commandant de recevoir à son bord. Que Jeanne vienne dîner sur I’ “ Alma avec sa soeur et les deux amies qu elle avait conviées.

Une vedette de 1 “ Alma ... conduit à bord les invi

tées du Commandant, et, le repas achevé, les officiers s'empressent autour de chacune des jeunes femmes, tandis que M. de Corlaix attire Jeanne à l’écart pour lui redire combien il lui est reconnaissant du bonheur qu elle consent à lui donner, à lui, qui est presque un vieil homme. Mais le Commandant est appelé sur la passerelle. Profitant de cette circonstance, I enseigne Brambourg s’approche de Mme de Corlaix et lui déclare qu’il l’aime passionnément. Jeanne le repousse avec hauteur, mais comme il insiste et la suit, elle prend le parti, se trouvant devant la chambre de M. d’Artelles, d’entrer pour y chercher une diversion ou un refuge.


Le jeune Komme écrivait. H se dresse si surpris de voir Mme de Cor-laix et Brambourg auprès d’elle, qu’il n’a pas le temps de dissimuler la feuille de papier qui demeure sur sa table.

Et tandis que d’Ar-telles fait les honneurs de sa cabine, Brambourg lit à la dérobée:

“ Jeanne, vous allez par-„ tir. Demain, nous serons,, peut-être séparés pour „ toujours. A cette mi-„ nute suprême je veux „ vous remercier d’avoir „ su protéger le senti-„ ment qui nous attachait )„ l’un à l’autre Jusqu’au „ bout, grâce à vous, je „ pourrai regarder en face „ l’homme que je res-„ pecte, sans honte et „ sans remords.. „ Quelques instants plus tard, tous se trouvent à nouveau réunis au salon, c’est l’heure du départ pour les quatre jeunes femmes qui doivent regagner la terre par le canot major de 10 heures. Méchamment Brambourg s’approche de Mme de Corlaix et lui dit qu’un message chiffré vient d’être transmis par t. s. f.: c’est la guerre!

Profitant de la confusion des adieux, Jeanne en quelques mots explique à sa sœur qu’elle veut rester un peu de temps encore auprès de son mari et qu’un canot du bord

femmes, elle se précipite vers la cabine de M. d’Artelles.

Pendant ce temps un second rhessage chiffré a été reçu au poste de t. s. f. Le Commandant appelle auprès de lui tous les officiers du bord, en sorte que d’Artelles est contraint de quitter subitement Mme de Corlaix, qu’il laisse enfermée dans sa cabine et déjà singulièrement inquiète de tout ce rémue-ménage. Soudain, elle se dresse affolée: on entend nettement le bruit de l’hélice, le bateau est en marche.

Elle s’est précipitée au hublot, l’a ouvert: on voit s’éloigner les lumières de Toulon:

— Mon Dieu, je suis perdue!

En rentrant, d’Artelles la rassure: sur un ordre venu de Paris, le croiseur se rend tout droit à Bizerte, où Madame de Corlaix trouvera un paquebot qui la ramènera en France. 11 suffira, pour qu’elle soit en sûreté jusqu’à l’arrivée à Bizerte, de mettre dans la confidence l’ordonnance de d’Artelles, le matelot Le Leuc, un petit Breton dont la fidélité et la discrétion sont à toute épreuve.

D’Artelles fait donc venir Le Leuc, qui consent à tout ce que lui demande son officier.

Mais bientôt, un nouveau danger surgit. Au cours d’une ronde à l’intérieur du navire,

Brambourg entre chez d’Artelles, qui n’a que le temps de dissimuler Mme de Corlaix derrière un rideau.

La conversation des deux hommes roule sur le singulier spectacle qui s’offre à eux par le hublot resté ouvert.

Un navire qui vient droit

sur l’Alma échange avec le croiseur des signaux dont Brambourg constate la correction. Deux fois, en effet, le navire questionné sur sa nationalité, fournit par le jeu des signaux lumineux des réponses satisfaisantes que l’on voit nettement par l’ouverture du hublot.

L’attitude de ce navire est cependant étrange, et elle inquiète le commandant de Corlaix qui dirige lui-même la manœuvre.

Quelque temps, à cause de la correction des signaux, il hésite, puis prenant son parti de ne pas se laisser approcher davantage, il ordonne le feu. Trop tard! Le navire U Alma, tous feux éteints, cmennemi, avant d'être porte M-de Corlaix. touché et coulé, a eu le

temps de frapper traîtreusement Y Alma dune torpij et Y Alma éventré lui aussi va couler!

La catastrophe où a péri d’Artelles, et avec lui la majeure partie de l’équipage de l’Alma a du moins, favorisé le retour de Jeanne de Corlaix à Toulon, où Le Leuc qui l’a sauvée a pu la conduire sans que personne ait soupçonné la terrible aventure.

Le commandant de Corlaix, sauvé lui aussi par des matelots, doit répondre aujourd’hui devant le Conseil de Guerre de la perte de son navire. Le seul officier survivant, Brambourg, déclare n’avoir rien vu des signaux échangés entre Y Alma et le navire ennemi, et cependant Jeanne sait que lui seul pourrait attester que le commandant n’a commis aucun faute. Quant à Le Leuc, il ne connaît que sa consigne, et ayant reçu de son officier, l’enseigne d’Artelles, mort aujourd’hui, l’ordre de se taire, il se taira jusqu’au bout.

Le commandant va être condamné. Alors, Jeanne se dresse dans le prétoire, elle parle. Elle dit qu’elle était là, dans la cabine de d’Artelles, et que Brambourg a vu les signaux. Et Brambourg est obligé d’en convenir enfin. Le commandant de Corlaix est acquitté.

Brambourg, pris d’un remords tardif, fait parvenir à son ancien chef la lettre de d’Artelles, dérobée naguère sur la table de sa cabine, et dans laquelle s’exprimaie*-noblement les scrupules des deux jeunes gens et M volonté de droiture jusqu’au bout.

Réhabilité dans son honneur de soldat et d’époux, le commandant de Corlaix pourra retrouver le bonheur et l'amour de son foyer. Ce drame émouvant a trouvé d’excellents interprètes avec M Schutz dans le role du commandant de Corlaix; Mica Vanna, Jeanne de Corlaix; Modot, l’Enseigne Brambourg et Bradin l’Enseigne d’Artelles. M. Càudé est un commandant Morbraz plein de finesse et de bonhommie.

Félicitons aussi sans restriction M Jacques de Baroncelli qui a conservé à cette belle œuvre son atmosphère si pittoresque et a groupé dans une note très personnelle des scènes d’un réalisme saisissant à bord d ’un croiseur de l’escadre de la Méditerranée, baptisé Y Alma pour la circonstance.

Enfermée dans la cabine de Jacques d'Artelles. Jeanne de Corlaix entend un branle-bas qui l’affole.

Georges Melchior — dont nous entretiendrons nos lecteurs dans une quinzaine — profite des premiers beaux jours pour faire de la bécane. Le voici, réparant sa machine, au coutb d’une de ges randonnées...

Une heure aveç

M. Raymond Bernard

dan

Cadavres d’homme et de loup Le Miracle des Loups.

tes leurs bonnes volontés reunies et les moyens inouïs dont ils disposent, rien jusqu’à ce jour n’a été donné chez eux de comparable au Miracle de s Loups. L’accueil du public en est la meilleure preuve. Ce public d’ailleurs se montre particulièrement attentif plus sensible aux clous sensationnels que ' notre public français; en revanche, il s’attache beau-coups moins à l’ensemble.

(X?oir suite p. 13.)

dessous: Dans le médaillon:

scène du Raymond Bernard Miracle des

Il était particulièrement intéressant pour “Ciné-Revue,, de connaître les impressions de M. Raymond Bernard à son retour d’Amérique. Ce jeune et déjà célèbre metteur en scène, à qui l’on doit Le Miracle des Loups, est revenu dernièrement des Etats-Unis et j’ai pu avoir avec lui une très intéressante conversation.

J’ai d’abord voulu connaître le résultat de son voyage. On sait qu’il était allé à New-York au sujet du film fameux que les Américains ont acheté et dont M. Raymond Bernard désirait surveiller l’apparition de l’autre coté de l’Atlantique. Je demande:

— Etes-vous satisfait. Monsieur, de votre voyage? De sa voix chaude, à l’accent décidé, il me répond; —On ne peut plus satisfait et à double titre. Au point de vue artistique, j’ai pu me convaincre que notre film ne souffrirait pas trop de la transplantation sur une autre *rre. Au point de ' je français, je demeure ravi d’avoir pu prouver là-bas que l’œuvre de M Dupuy Ma-zuel méritait le grand succès quelle a obtenu partout. Il est bon que les Américains se rendent compte des progrès immenses du cinéma dans notre pays. Malgré tou


Parmi les belles scènes du film dont notre collaborateur Jean Biaise a tiré le joli conte filmé qu'on lira, il nous est pos sible de reproduire ici quelques-unes des plus attachantes.

Voici a gauche, une rencontre de Jamil. blanc arabisé et de Miss Kary, vers laquelle il se sent invinciblement attiré.

Puis, prise en haut de la page, une cavalcade marocaine, à travers le désert.

Le groupe ci-des-sous nous montre K. Navarro et Alice Ferry s'enlaçant.

L’ARABE

Adroite: FOuledNaîl. danseuse marocaine, une des beautés du bled

Ci-dessous; Miss Kary et Jarnil encore; leurs âmes et leurs cœurs se sont enfin compris! (rôles interprétés par Ramon Novarro et Alice Terry.

Au milieu de la page dans l'ovale: Une scène dans la salle de danse de Kairouan: Jamil et l’Ou-led Naïl, danseuse fort admirée de* habitués de l’endroit.

Jamil, je veux être aussi votre institutrice, voulez-vous? ‘

Un éclair passa dans les yeux du jeune Arabe et sa bouche, ordinairement immobile et impas sible, se plissa dans un sourire.

Tu es bonne, Miss Mary, répondit-il. Je veux être ton élève. Car c’est Allah qui t’a envoyée au désert pour le bien des petits et des humbles.

Vous n êtes ni petit, ni humble, Jamil, répliqua en souriant la jeune Américaine.

— Je pense aux petits orphelins que ton père le docteur Gilbert accueille dans sa maison pour les élever avec les manières des blancs. Et tu passes tes jours à les enseigner, Miss Mary, et à les soigner quand ils sont malades. Mais j’ai peur pour toi dans ce pays.

Peur? Et pourquoi? Le gouverneur ne protège t-il pas notre entreprise?

— Il y a les autres, Miss Mary, les fanatiques qui croient que ton père et toi vous êtes venus pour faire des infidèles et arracher les petits orphelins à la loi d’Allah-

— Mais vous, Jamil, que pensez-vous de notre oeuvre.?

Jamil ne pense pas, Miss Mary. Jamil t’admire et t’aime et il voudrait t’emmener avec lui dans sa tribu.

Ce n’était pas la première fois que jamil, le guide de Kairouan, manifesta

intérieure qui brûlait son âme pour la jolie Américaine. En vrai fils du désert, il ne connaissait pas les barrières sociales qui le séparaient, lui, pauvre guide, de la fille du grand médecin philanthrope Mais était-il vraiment si pauvre? Miss Mary lui avait dit “ vous n’êtes ni petit ni humble, Jamil „ sans doute dans le dessein de pénétrer plus avant dans cette âme sauvage. Elle questionna encore — Dans quelle tribu, Jamil? Car je ne sais ni qui vous êtes, ni d’où vous venez. / '

Le guide sd . a un instant. 1 ,, prenant une soudaine résolution:

Je suis, dit-il. l’enfant adoptif du cheik d’hl Khyrassa. qui est maître d'une grande tribu. Je l’ai quitté pour avoir été injustement soupçonné de rapine Mais le cheik.aime toujours Jamil. Et si tu veux, tu seras la fille du cheik d’El Khyr?|ssa, Miss Mary.

Quelques typés de jeunes filles, de femmes et d'enfants ni a r o c a i ns. précédés par Jamil, à cheval.

A droite: Jamil, un blanc, recueilli tout enfant par le cheik d'Fll Khyrassa. qui le prit pour fils, a fui la tribu paternelle: mai* l’amour qu’il éprouve pour Mary ramène ce sauvage à des idées plus saines.

Ci-dessous: Ramon Novarro. incarnant le blanc arabisé Jamil, sur le seuil de la grande mosquée. On voit comme le grand artiste s'impose dans les rôles d’Orientaux: ses allures, son port fier, son élégance deconquistador font bien augurer de ses succès dans les rôles du genre.

Il parlait avec feu, ses yeux ardents dans les yeux de la jeune fille qui se dérobait, non pourtant sans éprouver une réelle émotion devant un sentiment si sincère et si naïvement exprimé.

Elle ne répondait pas.

Aussi bien de graves soucis allaient prendre toute son attention. Jamil lui avait dit vrai. Des fanatiques avaient circonvenu le Gouverneur. Et celui-ci, qui était le chef suprême de toutes les tribus, avait fait demander au cheik d’El Khyrassa des hommes pour organiser le massacre de la mission américaine et de tous les enfants confiés au docteur Gilbert.

— Ainsi disparaîtra la peste des infidèles disait le Gouverneur, et Allah te sourira.

Allah est Allah, répondit le cheik, prie-Ie qu’il me renvoie Jamil et je te promets tous les hommes dont tu as besoin.

(Voir suite, p. II.)


-*ß> LE VERTIGE DU PLAISIR I

Voici une très intéressante comédie dramatique, de la Metro, jouée avec un art consommé par des interprètes de choix tels que Mary Alden et Huntley Gordon.

La photo en est claire et lumineuse, l’interprétation excellente, le sujet captivant comme on en pourra juger par le scénario, brièvement esquissé ci-après:

Depuis le premier jour de son mariage, la vie de Mary Benton n’a été qu’un labeur sans fin, son mari Hugh ne gagne qu’un modeste salaire, mais il est soutenu et encouragé par sa femme. Maud et Howard, leurs enfants, reconnaissent les sacrifices de leur mère. Au bout de dix années de lutte et d’économies, Hugh réussit à mettre au point une découverte technique im-

Maué et Temple, flirtant...

portante qui lui assure la fortune, et du jour au lendemain le changement de vie de toute la famille es1 radical. Nous le voyons à New-York dans une luxueuse demeure. Hugh

et les enfants prennent goût à la vie de nuit de la grande ville, et en peu de temps la vie de famille les lasse. Seule Mary n’a pas changé. Un soir une discu-tion s’élève entre Mary et sa tille au sujet d’une toilette de soirée. Maud s’est liée d'ami-

Pendaht le» dix première» année» de leur mariage, le» Benton vivent une existence besogneuse, mais égayée par la joie qu’apportent au loyer les rires d’enfants.

tie avec une

jeune veuve d’un caractère frivole qui l'a complètement gâtée. Hugh et son ami John Hommond, un célèbre avocat, s’efforcent de rétablir l’accord entre la mère et la fille, mais de son côté Hugh se laisse séduire par Peg. Mary observe son mari. Vers la fin de la soirée, elle le trouve grisé par le vin. Mary s’éloigne avec son fils, laissant son mari avec Peg. Elle se rend compte que la famille se désagrège. Mary fait encore un effort. Elle organise une soirée comme on en donnait autrefois, elle espère rétablir l’union, mais elle échoue complètement. Hugh propose de passer la soirée dans un des cabarets sur une terrasse du jardin. Mary refuse de les suivre. Parmi les invités, se trouve un certain Edward

Temple, un ami de Peg, qui courtise Maud. Instinctivement, Mary éprouve de l’adversion pour cet homme. Elle défend à Maud de prendre part à cette soirée, et une querelle s’élève. Hugh ne peut plus supporter les idées démodées de sa femme, et il la menace, disant qu’il serait obligé de chercher des amis en dehors de son foyer. De son côté, Maud s’enferme dans sa chambre et refuse d’écouter les explications de sa mère au sujet de son ad version pour Temple. Les rentrées tardives de Hugh et son intimité avec Peg pousse Mary à s’expliquer avec la jeune veuve, qu elle accuse de lui prendre son mari. Au cours de la discussion, Hugh survient et il veut forcer sa femme à faire des excuses à Peg. Mary refuse, et Hugh reconduit Peg chez elle. Hugh demande à Peg si elle consentirait à l’épouser s’il divorçait. La jeune veuve accepte son offre avec empressement, sur quoi Hugh vient trouver Mary, et il

Benton veut obliger sa femme à faire ses excuses à la jeune veuvelui demande le divorce, en lui promettant les trois-quarts de leur fortune. Mais le coup est trop fort. Mary aime toujours son mari. De son côté Hammond refuse de plaider contre elle, et Hugh se tourne vers ses enfants, en leur demandant avec qui ils préfèrent rester, avec leur mère ou avec lui? Maud se prononce pour son père mais Howard considère que son devoir est de soutenir sa mère dans son malheur. Ce même soir, Howard apprend que sa sœur se trouve chez Temple en petit comité. Le jeune homme se hâte de la ramener au domicile paternel, mais il y rencontre son père qui est amené par Peg. Apprenant que Maud se trouve dans la chambre voisine avec Temple. Hugh défonce la porte, mais, dans la lutte, il blesse Temple d’un formidable coup de poing. La police survient, les invités sont retenus tandis qu’un médecin examine Temple. De son côté, Mary ayant eu connaissance des événements, accourt.

Une explication a lieu et Hugh reconnaît enfin la valeur de Mry.

L'ARABE

(Suite de la page 9).

C’est ainsi que Jamil fut mis au courant de la conspiration. Le Gouverneur l’avait mandé auprès de lui, lui avait dévoilé ses projets et lui avait ordonné de retourner auprès de son père le cheik d’EI Khyrassa, pour que la volonté d’Allah pût s'accomplir.

Jamil feignit d’entrer dans les vues du fanatique tyran.

Mais il songea à Miss Mary,

Il savait que son amie avait donné toutes ses forces aux pauvres orphelins du désert.

Il savait qu’elle mourrait plutôt que de les abandonner. Mourir!

Et lui. Jamil, que deviendrait-il quand se serait éteinte fa lumière, si douce à ses yeux d’amoureux?

Non, il la sauverait.

11 envoya donc en secret un message au cheik d’El Khyrassa:

—: Je suis en danger de mort. Envoie-moi des soldats pour me sauver et je retournerai sous ta tente, par Allah!

Les orphelins s’étaient mis en route, tremblants comme des feuilles sous l’orage, et fuyant vers le désert où ils espéraient trouver le salut. Dans un carrefour les attendaient les sicaires du méchant Gouverneur. Heureusement Jamil était arrivé avec la petite troupe envoyée par son père adoptif. Il précédait la colonne des humbles fuyards.

A l’endroit de l’embuscade, une terrible bataille s’engagea.

Jamil fut vainqueur.

L’œuvre de Miss Mary était sauvée.

Mais aussi, fidèle à son serment, Jamil devait retourner dans sa tribu où son père adoptif l’attendait.

Des fêtes célébrèrent le retour de l’enfant prodigue. Les guerriers l’accueillirent par des salves répétées de mousquets et de multiples fantasias. Les femmes frappaient leurs mains en cadence et jetaient des you you stridents. Les enfants dansaient en des rondes frénétiques sous les palmiers des jardins.

Le vieux cheik entouré de ses lieutenants invoquait les bénédictions d’Allah sur son fils retrouvé et le proclama son héritier, lui transmettant ses pouvoirs sans restriction aucune.

Jamil seul, dans l’allégresse commune, portait un visage grave et chargé de soucis.

11 était comblé d’honneurs.

Il possédait la puissance absolue.

Il était riche.

Qu’importâit tout cela au cœur mélancolique qui avait perdu sa colombe?

Il songeait à la jolie Miss MaTy, pour laquelle il avait risqué sa vie et aliéné sa liberté.

Il voyait sa chère image et restait plongé de longues heures dans une tristesse douce et profonde.

N’y tenant plus, il obtint l’autorisation d’aller faire ses adieux à son amie, sur le point de partir pour les Etats-Unis.

Jamil était fort troublé.

Mary elle-même tremblait un peu.

— Tu pars, Miss Mary, dit le jeune cheik; je vais retourner au désert et passer ma vie dans la solitude à attendre ton retour.

— Hélas! ce sera peut-être long, répondit la jeune fille.

— Le temps n existe pas pour nous. Orientaux; me permets-tu d’espérer?

— Pourquoi non? fit Mary rougissante Peut-être qu’un jour qui n’est pas loin...

Et déjà ses yeux promettaient ce que sa bouche ne pouvait encore donner...

Jean BLAISE.


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REMÈDE CONTRE LA NEURASTHÉNIE!

Comme remède contre la neurasthénie, je préconise Monty Banks-PIoum. Son nom ne réveille aucun écho dans nos colonnes: Jeunesse... Espérances... Vieillesse... Souvenirs... Un seul a mentionné son existence, il y a quelques années, Robert Florey a dit: “ Très aimable, ce Monty Banks! Et si Robert l a dit, mettróns-nous en doute sa parole? „

Emigré d’Italie, Monty arrive aux States, et après avoir fait tous les métiers possibles et impossibles, parvient à se faire engager dans un studio, pour faire de la figuration, puis il supporte Sid Smith dans quelques films comiques, et tourne quelques deux reels comiques.

Coup de tonnerre... l’As du volant...

11 promet et qui mieux est — tient ses promesses.

J’ai vu l'As du Volant, c’est la course au succès, avec arrêts de trois minu-es pour entr actes.

ty a conservé d’Italie l’habitude des danses du pays.

Monty a voulu dans son premier grand film décrire ses errements et ses aventures, lorsqu ’ il arrivait réellement d’Italie à New-York.

Un soir, neuf heures, un cinéma, çà et là des spectateurs... un homme prend un billet à la caisse du cinéma, entre, s’assied.

Points cardinaux? A droite: sourire de perles, vingt ans... à gauche: besicles anciennes... devant, pantalons courts et chewing gum,... derrière asthme courbé sur une canne...

Ecran. Un film quelconque, puis un autre film: satisfaction du public. Monty Banks, anti-spleen sourit...

Les femmes, toutes, les yeux rivés sur lui, lui donneraient leur coeur pour un sourire.

En quelques minutes l’Italien Monty Banks-PIoum-Mario, débarque en Amérique, découvre son oncle, entre deux coups

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de fourchette, distribue une correction méritée au villain „, apprend à conduire une Ford, non sans dommages, court à la mort sur un bolide qu’il ne peut maîtriser, et comme dans tout film américain qui se respecte, finit par se marier et vole vers le bonheur.

Jamais acrobaties, gaîté, sport et humour ne furent plus adroitement dispensés, dit-on.

Entr acte... Besicles anciennes: “ Monty Banks? le fils de Douglas Fair-Banks! il a 25 ans, adore les spaghetti, porte des chemises en soie et soupe tous les

soirs chez “ Wyndham .... Le monsieur se tourne d’un

air condescendant vers la gauche...

Sourire de vingt ans, désireux de montrer ses dents et ses connaissances cinégraphiques. Oh î Revues!: Monty a vingt ans. ses cheveux frisent naturellement, il ne porte que des chemises en coton, il adore jouer au billard et au jeu de puce, il est champion de natation dans eau chaude...

Le monsieur qui est allé au. Cinéma pour voir Monty et non pour entendre causer de lui. regarde dignement devant lui. .. Asthmatiquement dans le pavillon de l’oreille on lui souffle: ., ses chemises, en flanelle, vous dis-je,

en flanelle ..

Le monsieur affolé n’ose plus regarder devant lui, car il s'attend à ce que les pantalons courts, mettant leur chewing gum au revers de leur veston 'ui disent en ricanant “ Des chemises, monsieur, mais Monty Banks l’heureux homme n’en porte jamais, jamais... „ Ecran, silence complet, le public ne muse plus en paroles inutiles, il est transporté à une vitesse vertigineuse, dans l’action bolidesque qui se déroule sur le ciel blanc du silence.

1 1 heures, lumières, la foule sort, le monsieur aussi; c’est un rédacteur cinégraphique. . c’est

Roland le ROI.

h.n rade de 1 ou Ion. le soir Photo extraite du film Veille cl" Armes, dont il e»t parlé en pages 5 et 6

Une heure avec M. Raymond Bernard

(Suite de la page 7 )

-— En somme c’est un triomphe!..

— Je l’espère et n’ai qu’à souhaiter qu’il en soit comme à Paris où dans un seul mois, notre film a fait la respectable recette de un million cent-cinquante mille francs, alors que Le Voleur de Bagdad n’en donnait que six-cent-cinquante mille.

- Quelles observations vous a-t-il été donné de faire durant votre séjour chez les Yankees?..

Elles sont multiples et assez difficiles à expliquer. Songez que la mentalité américaine est tellement différente de la nôtre... c’est le règne absolu de la méthode en même temps que de la puérilité. Pour ce qui regarde le cinéma, il y est totalement opposé à notre conception française. Le scénario n’est pas généralement l’oeuvre d un seul homme. On traite la chose comme s’il s agissait par exemple de la construction d’une voiture. Je vous ai dit que c’est le règne de la méthode. Ajoutez que c’est aussi celui de la spécialité. Chacun a sa partie. Le premier taille, le second assemble, le troisième ajuste Le plus curieux, c’est que tout cela

finit par donner un sujet. Le malheur, c’est que tous leurs sujets semblent sortis d’une même série de moues assez semblables.

— Que pensez-vous du studio américain?

Ceci c’est la merveille. Que sont nos pauvres installations à côté des gigantesques constructions américaines!.. Notez que je n’ai pu visiter que les studios de New-York. Celui des Famous Player, par exemple, où un puissant orchestre attaché à l’établissement joue nuit et jour, toutes les scènes comportant leur musique. Le metteur en scène est entouré d’un véritable état-major, obéissant à ses ordres comme un seul homme. 24 sunlight pour éclairer un seul décor, chac un de ces sunlight de 1 50 ampères. Les décors sont de véritables merveilles, les studios de magnifiques palais E.t les vedettes?..

Les vedettes sont regardées là-bas comme une source puissante de bénéfices. On les traite en produits, dont le lancement fait la fortune. De ce fait elles sont soutenues par une formidable, publicité et aidées de toute façon. En revanche elles doivent accepter des contrats très sévères et sont assujetties à une disciplina


Où allez-vous après le spectacle???

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déguster ses vins fins

rigoureuse, que peut-être les nôtres n’accepteraient point.

— N’avez-vous pas eu la tentation de poursuivre votre étude jusqu’à Los Angeles?...

— Cela m’a été impossible, vu le peu de temps dont je disposais. Croyez que je le regrette. Mais le voyage est beaucoup plus long que celui de France en Amérique, et je savais bien que si je le tentais, tout me retiendrait en ce pays si curieux.

Mon ignorance des lieux me fait encore demander:

— Pourquoi a-t-on choisi une contrée aussi éloignée de la capitale pour en faire le siège des plus grands studios?

— Pour la variété des sites et du climat. Ils ont là-bas le soleil et les fleurs de notre Riviera, à deux pas, Jes montagnes, les neiges éternelles, la lumière et 1 ombre se trouvent à volonté; la mer est proche. On peut tourner sur place n’importe quoi. Jehan D’IVRAY.

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Chocolat “Cida-Falstaff

MOTS VERTICAUX

1. Pronom personnel signifiant moi.

2. Conjonction.

3. Adjectif possessif féminin.

5. Qui possède beaucoup.

7. Fruit du dattier.

Pronom personnel 3e personne. Terminaison fréquente de mots latins Note de musique.

MOTS HORIZONTAUX

1. Unité de mesure de longueur.

5. Article masculin.

6. Sensation produite sur l’odorat.

11. Grosse pièce de bois soutenant un plancher.

14. Partie courbée d'un vase par laquelle on le pend.

15. Pâte dure faite de cacao et de sucre.

18. Conducteur d'une voiture.

19. Forêt exploitée ou arbre de grande dimension.

21. Un chocolat universellement connu.

Un des mots de la marque “ Ci-da-FalstafF „.

24. Soie, fil, toile non .lavés.

25. Qui n’est pas beaucoup répandu.

26. La 3e personne d’un temps du verbe surpasser

27. Foyer de la cheminée.

30. Vêtement de femme.

34. En général les voitures en ont quatre.

35. Pronom personnel masculin.

36. Rivière de France.

37. Partie intérieure du pain.

38. On le passe souvent dans l’aiguille.

39. 2e personne de l’indicatif présent du verbe être.

40. Plus que bon.

42. Préposition.

43. 3e personne du singulier du fu-tur du verbe être.

44. Lieu de délices signifiant paradis terrestre.

CONDITIONS:

1. — Certains des mots horizontaux forment une phrase se rapportant au chocolat « Cida-Falstaft ». Cette phrase est indépendante de la deuxième question.

2. — Exprimez en une phrase de 12 mots maximum la sensation que vous éprouvez en goûtant

le chocolat Falstaff. P R I X

L’animal qui fournit le lard. Plante d’Algérie dont on fait du papier, des tapis, etc.

16. Interjection servant à appeler.

17. Article contracté.

18. Matière gluante

qui sert à fixer deux objets ensemble.

20. Un synonyme de désir.

22. Pièce de feu d’artifice.

23. Né des mêmes parents.

Instruments pour attaquer ou défendre. Instrument pour mesurer la taille de quelqu’un. 29. Chemin bordé de maisons.

31. Ce que vous direz

quand vous aurez terminé ce Cross-Word.

32. Ce qui sert à conduire le che\ .

33. Commune du

Limbourg.

40. Adjectif possessif *• féminin.

41. Note de musique.

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Les réponses, pour être valables, devront être accompagnées des " Globes „ à découper des emballages de deux grands paquets Falstaff ou de 20 petits ** globes „ à découper de l'emballage des bâtons, et envoyées, avant le 1er juillet, à: Chocolaterie Cida, Bois d’Haine (Hainaut) avec mention "Concours B „.

Les prix seront alloués dans leur ordre de mérite aux solutions accompagnées des phrases les meilleures, les plus expressives, les mieux tournées ou les plus originales. La décision du jury qui sera formé par l'Usine sera souveraine et sans recours.

Les prix seront exposés dans la vitrine du Dépôt des Primes de la Chocolaterie "Cida,,, Ö, Rue Ste-Gudule, à Bruxelles. Les lauréats seront avisés directement et leurs noms affichés au dit Dépôt.

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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

JACK

Le docteur Ludwig von SauJbourg consacre son temps et sa science pharmaceutique à soigner une jeune fille — qu’il affirme être gravement malad« — et ses honoraires se chiffrent chaque année par des milliers de dollars.

Le notaire — vieil ami de la famille — conseille au père d’appeler un autre médecin en consultation, mais le docteur von Saulbourg décide de 1 amener dans sa maison de santé. La jeune fille soi-disant malade se fatigua bien vite de son nouveau régime et en la ramenant chez elle, ils s’arrêtèrent dans le petit village de Magnolia Meadows. Ce patelin a le bonheur de posséder le docteur Jackson — que tous nomment familièrement « Doctor Jack ». Ce jeune médecin traite ses malades par la méthode naturelle. Sa popularité est devenue très grande dans tous les environs.

Tous veulent se faire soigner par Dr. Jack. Lui seul est un remède incomparable.

Dr. Jack travaille vinkt-quntre heures par jour et, afin de ne pas perdre de temps, déjeûne?« l’auberge du village. C’est lè qu’il rencontre la jeune fille, en compagnie de son père et du docteur von Saulbourg. Quand le notaire — convaincu de l’efficacité de la méthode Jack — l’emmena auprès de la jeune fille le médecin prétentieux s’offusqua. Néanmoins, après une conférence agitée, Dr. Jack examina les yeux de sa nouvelle malade. Une jeune fille pourrait-elle ne pas être suggestionnée par un tel regard? Lui, dont la présence seule opère des guérisons, que l’on pourrait croire miraculeuses, était... atteint à son tour. Il fut renvoyé.

Cependant, Dr. Jack était venu pour la soigner el continuera à le faire malgné tout.

Celui qui veut ne pas vieillir et se rajeunir — en un mot se dérider — doit demander une consultation à Dr. Tack.

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

9 V PROGRAMME du 24 au 28 MAI t PROGRAMMA van 24 tot 28 MEI a

i. La Pie Voleuse G. Rossini 1. La Pie Voleuse G. Rossini à

(ouverture) (openingstuR)

Q) r\ * Eclipse de Soleil 2 Zonsverduistering a A

comique klucht a

â 3 PATHÉ - REVUE 3 PATHÉ - REVUE a

9 4 Chasse aux Fauves 4 Jacht op wilde dieren a

comique > i klucht V à

5. Qui donc porte la culoUe Wie draagt de broek

Q) comédie Tooneelspel

% 6. DR JACK 6- DR JACK *

A vaudeville interprété par HAROLD LLOYD Blijspel vertolkt door HAROLD LLOYD Q

Tijdens

Récitaal

de Poos

voor Orgel

Semaine prochaine

PREMIÈRES VISIONS A ANVERS DU FILM SENSATIONNEL

NANTAS

d'après l'œuvre d'EMILE ZOLA

et interprété par

Mlle LUCIENNE LEGRAND

DONATIEN

DR JACK

KORTE INHOUD

Bewerend dal zij erg ziek is, behandelt Dr. Ludwig von Saulburg een jong meisje sedert ettelijke maanden: een middel, als een ander, om aan rekeningen van veie duizenden dollars te geraken.

De notaris — een oud vriend van den huize — raadt den vader van het meisje aan een ander geneesheer te raadplegen, doch Dr. von Saulhurg weet zijn patiente te overhalen om naar een Sanatorium te gaan. Het zoogezegde zieke meisje is echter hel strenge regiem snel moe en ze verlangt van haar « dokter » dat hij haar terugvoere. Op de terugreis komen zij langs het kleine plaatsje Magnolia Meadows waar een zekere Dokter Jackson — in intiemen kring Dr. Jack genoemd — verblijft. Deze Dr. Jack heeft in den omtrek een reus' achtige faam verworven: hij gebruikt noch poedertjes, noch pillen, maar gebruikt de « natuurlijke methode ».

Iedereen wil zich dan ook door Dr. Jack laten verplegen. Hij zelf is reeds een onfeilbaar geneesmiddel.

In een dorpsherberg waar hij ontbijten komt — hij werkt inderdaad -i'i uur per dag! — ontmoet hij het jonge meisje in gezelschap van haar vader en van Dr. von Saulburg.

Wanneer de notaris — overtuigd van de doeltreffendheid van Dr. Jack’s geneeswijze — hem aan het meisje voorstelt, maakt de kwakzaiverige Dr. von Saulburg zich uitermate boos en voelt zich in zijn waardigheid gekrenkt. Nochtans, ua een zeer beroerde voordracht, onderzoekt Dr. Jack de oogen van zijn nieuwe kliente. Zou. een jong meisje werkelijk kunnen weerstaan aan zulken blik? Hij, wiens tegenwoordigheid alleen voldoende is om de ergste kwalen te genezen, wat aan het mirakuleuze grenst — wordt echter on zijn heurt... getroffen. Het gevolg? Men toont hem zonder omwegen waar de deur is. Maar... Dr, Jack was gekomen om het schattige jonge meisje te genezen en hij zal haar verder komen bezoeken trots alles!

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