Programme de 15 à 20 oct. 1921



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#303

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1921

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TYPES

LE RATÉ

Tout d’abord, il a fortement regimbé quand son père, M. KroHemans, gros commerçant qui s’est acquis une solide et honorable fortune dans les fromages — rien du fromage gouvernemental — a exprimé i’impérieuse volonté de voir son fils Jeanke, qui court sur ses vingt-cinq printemps, cesser ces fredaines et se choisir une carrière digne des Krollemans, Notre junior, zonneklopper mondain s’il en fût, n’a point tout d’abord goûté à, leur valeur les avis paternels, et a disparu pendant plusieurs jours et autant de nuits en signe de protestation. On dit dans le quartier qu’il gai-

DE CINE

vaude avec la sémillante Fientje... Enfin, le voilà sonnant à l’huis familial, le gousset vide, les sens fort affectés par les libations fréquentes, à rendre jaloux tout Varsovie.

Mais ce n’est pas là une solution.

Le gousset de Jeanke n’aurait plus connu de plénitude, si son propriétaire n’avait pris une détermination sérieuse. Maman Krollemans sermonnait, papa criait fort: mais, en somme, on laissait le gracieux éphètoe choisir la sauce à laquelle il dévorerait les nombreuses années que lui octroyerait encore le Destin.

Et forçe fut donc au pauvret de faire comme tous les roturiers: gagner sa croûte»

Artisan? Vous n’y pensez pas! Carrière libérale, mais laquelle sans connaissances spéciale? La finance, trop grippe-sou. La politique, trop compliqué, et plus assez glorieux aujourd’hui. Alors, il reste le journalisme, le théâtre, ou mieux:. le cinéma.


CINÉ-REVUE —

C’est Fient je qui a suggéré l’idée, usant de son autorité sur le caractère amorphe de son comparse. Elle lui cite en exemple un tas de gens « très bien » et qui n’ont nullement inventé la perforeuse'de trous aans le gruyère;

et que font-ils? Ils sont « photogéniques » — tu l’es aussi, Jeanke et se contentent de se balader devant l’objectif...

L’idée est à creuser, notre junior la sonde donc, lui trouve fond, et décidément aborde la carrière cinégraphique. Annoncer la chose aux amis, leur faire part des rôles qu’il créera, dire un peu de bien de certains scénarios et beaucoup de mal de la plupart qu’il dit archi-mauvais, prédire ceux qu’il composera lui-même, qu’il mettra en scène et interprétera,

tout cela est affaire de plusieurs semaines, presque plusieurs mois.

Puis, sur une nouvelle injonction de Krol-lemans père, à la besogne! Des scénarios sont réellement pondus par la plume habile de notre chroniqueur, metteur en scène et artiste cinématographique, tout à la fois, et des articles signés Jehan paraissent dans une feuille de chou cinégraphique à tirage modeste: cela lui sert utilement à entretenir l’enthousiasme à son endroit chez les siens et chez ses pairs.

Il peut même aller plus loin, dans cette, voie glorieuse du septième art. Grâce a Krollemans père, qui suit à présent avec une bienveillante fierté révolution de’son héritier, voilà bientôt Jehan révélé aux foules sur un millier di mètres de celluloïd perforé. C’est le triomphe!

Jehan est, ou se croit lancé. Sa parfaite conseillère Fient je, muée en José, se découvre de même une irrésistible vocation d’ingénue, et sans plus de façon, le cénacle des amis et admirateurs éclairés, la classe parmi les « stars .» de première grandeur. On tourne donc...

Mais tout cela ne serait-il que glorieuse tempête dans le cristal d’un bock mousseux? On lé dirait vraiment: les milieux cinématographiques se taisent sur la gloire de nos héros, feignent d'ignorer ces triomphateurs du jour, Jehan et José.

Alors, le dépit gagne le grand homme, et il prend figure d’incompris. Il ne tourne, plus, mais critique seulement;il ne parle plus devant la pile de soucoupes, mais pontifie et vitupère sur la jalousie des hommes. D’immenses articles, pleins de fielleux conseils aux meilleurs metteurs en, scène, sortent de sa plume prolifique avec une grandissante libéralité; mais nul quotidien ne les insère.

Et pourtant, c’est dès ce moment que Krollemans a trouvé son type, approuvé tacitement par la pléiade d’amis et de parents: dans la cinématographie sa place est toute indiquée: celle de l’incompris.

Ainsi, le Ciné, vieux de quatre lustres à peine, connaît déjà les ratés, tout comme1 l’art et la littérature.

MARNIX.

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Le lancement d’un Film

Le « Mercure de France » raconte de quelle ingénieuse façon le film « La Vierge de Stamboul » fut lancé en Amérique. IM. Reichem-bach est chargé de le faire connaître à tous les habitants des Etats-Unis. Il estime les procédés habituels de publicité trop coûteux et pas assez efficaces. Il veut trouver mieux et en effet il trouve à New-York huit Turcs authentiques, qu’il embauche, dresse, déguise en 1 princes arabes et qu’il envoie à Montréal.

Puis de isom bureau, il demande au télé-Ç »heile l’Hôtel Majestic, à New-York.

— Allo! Allo! Je suis le courrier du Cheik Moh a mined -ben-'Moh ammed, frère de l’émir Hedjaz, qui vient de débarquer à Montréal, avec une suite de sept personnes. Veuillez lui réserver votre plus bel appartement. li arrivera demain.

— Entendu!

— Allô! encore un mot; je vais vous confier un secret. Le cheik est à la recherche d’une dame turque du nom de Sari, dite la « Vierge de Stamboul », qui était fiancée avec l'émir, mais qui s’est enfuie avec un Américain. N’en parlez pas, que personne ne sache rien, ni de l’arrivée du cheik, ni de sa mission.

— Soyez tranquille.

Cinq minutes plus tard tout l’hôtel connais! sait la nouvelle. Le chef de la publicité du Majestic ne sut résiiter à une occasion aussi tentante, il ne tardait pas à convoquer tous les reporters de sa connaissance..

Le lendemain, à l’arrivée de Mohammed et

de sa suite, journalistes et curieux avaient envahi l’hôtel. En furetant dans les appartements .réservés, les reporters trouvaient le brouillon d’une affiche offrant cent mille dollars de récompense à qui retrouverait Sari et un volumineux courrier à l’adresse du cheik, que Reichembach avait insidieusement mis en évidence.

Il n’en fallut pas davantage. Le lendemain les journaux de New-York donnaient de longs récits de la dispariton de la « Vierge de Stamboul ». Les journaux du soir emboîtaient le pas, les agences télégraphiques transmettaient la nouvelle, si bien que 48 heures après pas un seul des 100 millions d’habitants des Etats-Unis ne pouvait ignorer les aventures de la « Vierge de Stamboul ».

Reichembach avait ainsi obtenu, sants bourse délier, plus de 4,500 colonnes de la meilleure publicité. (« Theatra ».)

Une opinion sur le cas Fatty

L’Affaire Fatty, n’en parlons pas. Jusqu'à plus ample informé, je m’entête à ne voir dans cette sombre histoire qu’un effarant truc inédit de lancement de film. Si je me trompeet que le fameux pitre ait eu réellement la cuite homicide, le pis qu’il en puisse résulter sera de faire réfléchir les ineptes adeptes de la tempérance outrancière aux néfastes effets du stupide régime sec qu’ils ont instauré dans la « libre » Amérique, esclave de pudibonderies grotesques et nauséeuses.

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Dans le roman — comme dans la vie, hélas! — la femme séduite tombe souvent à jamais dans la vie débauchée. Pourtant, il est trois sentiments qui restent sommeiller dans son cœur, derniers liens qui la ratachent à sa pureté d’antan. L’un, bas mais combien humain, le désir de la vengeance, l’âpre espoir qu’un jour elle pourra assouvir sa haine sur celui qui lui fit faire les premiers pas sur le chemin du vice. A côté de cela, — paradoxe

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LEUR VICTIME

CINEMA

Dans l’atelier d’Asch Wipple, forgeron dans un village du Kentucky on a trouvé mort, le crâne défoncé d’un coup de barre de fer, Robert Andrews, individu peu recommandable avec qui l’artisan s’était querellé plusieurs fois déjà. Arrêté presque aussitôt, l’ouvrier est condamné en cour d’assises à la recpiête du jeune procureur Rufus Gough. Celui-ci a bien appris, à l'insu de tous, l’innocence de l’inculpé et le nom du véritable coupable: Sandy Orr, compagnon et ami do Wipple, disparu aussitôt après le meurtre. Mais l’homme de loi en veut à l’accusé de lui avoir enlevé le cœur d’une amie d’enfance, Nancy devenue la femme du forgeron neuf mois avant le drame.

Chose étrange d’ailleurs: Ash Wipple ne se défend pas et se reconnaît coupable. Dans ces conditions il est envoyé au bagne à perpétuité.

Que s’est-il donc passé? Quelle est la clef de ce douloureux mystère?... La voici. Sandy Orr a été recueilli mourant de faim par Ash Wipple. Celui-ci a fait de lui son ami et son associé sans môme lui demander ses antécédents, Tl lui a confié tout le chagrin qu’il éprouvait de certaines calomnies semées sur le compte de sa femme adorée par les soins des mauvaises langues du quartier. Or, le jour même où le bonheur est venu sourire aux époux sous la forme d'un gros garçon qu’Ash Wipple a tout de suite appelé « Petit P>out d’Homme » ce jour-là même Robert Andrews s’est permis de préciser ces rumeurs en maintenant devant Sandy Orr que le nouveau-né est le fils de Rufus Gough. Dans sa fureur d’entendre de tels propos sur le compte de son ami, Sandy Orr en est venu aux coups avec l'odieux coq de village. Tl l’a tué.

Puis dans le premier moment d’effroi il a fait promettre à son ami de ne pas le livrer. Assurance que Wipple lui a donné avec une générosité dont il a trop bien mesuré toutes les conséquences. Au reste en prenant la fuite, Sandy Orr a eu soin de glisser un mot au procureur à l’insu de Wipple. C’est ce billet que Rufus Gough a détruit pour pouvoir se défaire légalement de son rival.

Il a trop bien réussi. -

Les années s’écoulent. Un jour vient où elle doit céder aux’ instances de son père et de Rufus, se rendre à l’évidence, songer à l’intérêt de l’enfant demander le divorce en vue d’épouser le procureur.

Elle vient à peine de l’obtenir lorsque le forçat, libéré, revient au pays. Comme il veut la serrer dans ses bras, elle lui apprend qu’elle n’est plus sa femme. N’a-t-il donc pas eu connaissance de sa

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Oaumont-

J O’HFÜi

DOLORETTA

Comédie en 5 partes interprété par Diomira Jacobini

LEUR VICTIME

Grand drame en 5 parties avec Monroë Salisbury dans le rôle principal

Programma van 15 loi 2d Mil»

DOLORETTA

Tooneelspel in 5 deelen vertolkt door Diomira Jacobini

Hun Slachtoffer

Groot drama in 5 deelen met Monroë Salisbury in de hoofdrol

Semaine prochaine: le film sensationnel « LE PILLAGE DE BIJOUTERIE »

Aanstaande week: de ophefmakende film «DE PLUNDERING VAN DEN GOUDWINKEL':

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dernière lettre? Il l’a reçue en effet, mais, ne sachant pas lire, il se l’est fait déchiffrer par... Sandy Orr, qui dans son amitié, n’a pas osé dire à Wipple les tristes nouvelles de la missive.

Voilà comment Ash Wipple se retrouve en face de son foyer définitivement brisé.

Car, Nancy le lui explique: le second mariage qu’elle projette aura pour but d’assurer l’avenir de leur enfant. Et le pauvre forgeron désormais * forçat de la vie, s’incline sous les coups de la destinée et part, pour n’être pas un obstacle au bonheur des siens.

Mais le criminel dénoue lui-même la situation. Rufus cherche querelle à smvictime, provoque Ash Wipple, le blesse lâchement, le croit mort... puis attéré d’avoir été aperçu par Nancy, l’odieux personnage s’enfuit et trouve dans un précipice le châtiment de ses forfaits.

Les soins que Nancy prodigue au moribond arrachent enfin Wipple à la mort. De nouveau le bonheur leur sourit, Petit Roui d'Homme grandira dans l’atelier de son père et deviendra comme lui un simple et bravé forgeron.

Hun Slachtoffer

In het werkhuis van Ash Whipple, smid in een klein dorp uit Kentucky, heeft men Robert Andrews, een slechte kerel, dood gevonden. Aanstonds aangehouden wordt Whipp e, op aanvraag van den Procureur Rufus Gough, veroordeeld. Deze was wel op de hoogte der on chuld van den betichte, en kende den naam van den schuldige: Sandy Orr, vriend van Wipple welke na de moord gevlucht was. Maar de man der wet was op den betichte gebeten, o.mdat deze hem de liefde eener vriendin, Nancy, ontnomen had welke nu de vrouw van den smid geworden was, negen maanden voor het drama.

Aardig iets: Wipple verdeedigd zich niet, herkent zich schuldig en wordt tot de galeien veroordeeld. Wat is er dan voorgevallen? Welk is de sleutel van dit geheim?... Ziehier. Sandy Orr werd stervend van honger door Wipple opgenomen, en maakte er later zijn vennoot van zonder zich over zijn verleden te bekommeren. Hij bekende hem het verdriet dat hij had over al den laster welke de kwatongen op rekening van zijn geliefde vrouw vertelde.

En juist op den dag dat het geluk hen toelachte, onder den vorm van eenen jongen zoon, had R. Andrews die gezegde willen bevestigen met voor Sandy Orr staande te houden dat het kindje de zoon van Rufus Gough was. In zijne woede van zulke dingen op rekening van zijnen vriend te hooren, is Sandy Orr met Andrews aan slag geraakt en hem gedood. Dan heeft hij zijnen vriend doen belooven hem niet uit te leveren; belofte waarvan Wipple dan ook al de gevolgen van gedragen heeft. Alvorens te vluchten heeft hij den procureur een briefje doen geworden, hetwelk deze vernietigd om zich gemakkelijk van zijnen tegenstrever te kunnen ontdoen.

Hij heeft er te goed in gelukt.

.laren verloopen. Er kwam een dag waarop, niettegenstaande den vasten wil van Nancy, zij toch moest toegeven op hot aandringen van haar vader en Rufus dat zij voor het kind moest zorgen, de scheiding vragen en den procureur huwen. Zij komt deze juist te bekomen, als Wipple terug in het land verschijnt. Daar hij Nancy wil omhelzen, bekent zij hem dat zij zijne vrouw niet meer is. Heeft hij dan haren laatsten brief niet ontvangen? Toch wel, maar daar hij niet kon lezen heeft hij hem aan Sandy Orr laten ontcijferen, en deze heeft uit vriendschap het droevige nieuws dat hij inhoude niet durven mededeel en.

Ziedaar hoe Ash Wipple zich voor zijn eeuwig gebroken huisgezin bevindt.

Want Nancy verteld hem; dat het tweede huwelijk voor doel heeft de toekomst van haar kind te verzekeren. En de arme jongen buigt zich voor de wetten van hel noodlot en vertrekt om geen hindernis te wezen voor het geluk der zijnen. Maar de schuldige lost zelf de toestand op. Rufus zoekt twist met zijn slachtoffer, hij daagt Wipple uit, kwetst hem laffelijk en waant hem dood... dan met vrees bevangen omdat hij door Nancy is opgemerkt geworden, vlucht hij en vind in eenen afgrond de welverdiende straf voor zijne misdaden.

Wipple wordt door de zorgen van Nancy aan den dood ontrokken, en het geluk lacht hen ophieuw toe. De kleine zal in vaders werkhuis opgroeien en een eenvoudigen smid worden zooals hij.

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— CINÉ-REVUE

’-'en féminin — un amour tenace pour celui, ui l’a séduite, sentiment qu’elle cache aux autres et à elle-inême comme une honte. Enfin, un espoir toujours déçu de pouvoir redevenir cet être pour qui les plus sceptiques se sentent empreints de respect: une honnête femme.

Ce sont cés trois traits de caractère que nous retrouvons dans T« Eternel Féminin », une des dernières et des meilleures productions de la Société Française des Filins Artistiques.

L’interprétation est au-dessus de toute1 critique, mais c’est aussi que les rôles principaux ont été confiés à des personnalités artistiques dont le nom signifie talent et succès.

Gina, c’est Mlle Gina Palerme, qui sait avec un même talent et selon les scènes, jouer son rôle de petit trottin, puis de chanteuse de restaurant de nuit, enfin de vraie femme, avide de bonheur.

Marthe Lenclud, est une Claudie remarquable de vérité, sentant pleinement, son rôle de femme étrange au tempérament artiste; elle exprime à la perfection les affres de l’amante fière et qui souffre de se voir refuser le titre d’épouse.

A côté de ces deux rôles autour desquels l’action gravite, ceux de Margot — gamin gavroche qui muse et s’amuse — tenu par Mlle Raymonde; de la cartomancienne, par Mme Ahnar; de MM. Relia Norman (Jean de Fol-rey), de Maxudiàn (Général Karabas Dubois), et de Jacques Volnys (Charmeuil) sont remplis avec une maestria qui montre combien ces artistes se sont incarné le caractère de leur personnage.

Mais sans nous arrêter davantage à louan-ger leur talent si connu, voyons le scénario de l’œuvre:

Gina et Margot sont camarades d’atelier dans une grande maison de couture de la rue de la Paix.

Margot, au caractère gavroche, vit sa vie de trottin qui s’amuse. Se conduisant mal, elle trouverait un malin plaisir à entraîner dans son milieu Gina qhi jusqu’à lors est restée pure’.

Malgré toutes les tentations de Margot, Gina a résisté. Cependant un soir, à la sortie de l’atelier, les deux jeunes filles se trouvent en présence d’un fort joli garçon, Jean de Fol-roy, accompagnant l’ami en titre de Margot,


venu, place Vendôme, au devant de sa maîtresse.

Gina se laisse entraîner et malgré la crainte d’une rentrée tardive, non justifiée, dans le triste logis où l’attend la marâtre qui l’a élevée durement, finit par accepter le dîner, en cabinet particulier, improvisé par les jeunes gens.

Avec la complicité de Margot et de son ami, qui s’éclip-

sent à la tin du repas, Jean de Folroy, ayant progressivement grisé Gina, peu habituée à boire, devient maître de l’heure.

Usant de sa force et mettant à profit l’état d’inconscience où se trouve Gina, Jean, après quelques moments passés seul avec la jeune fille, s’empresse de disparaître, peu soucieux du méfait qu’il vient de commettre.


CINÉ-REVUE -

Quelques heures après, toute pitoyable, Gina rentrait chez elle. Insultée, brutalisée par la vieille femme ' qu'elle appelait cependant «Maman», Gina, dans une crise de désespoir- quittait! brusquement la pauvre mansarde et à demi-folle, dans la nuit, courait jusqu’aux rives de la Seine et se précipitait dans les flots sombres...

Les mois et les armées ont passé. Jean de Folroy est l’amant de Claudia Delabarre, qui après une vie fort tourmentée s’est éprise du jeune homme.

Claudie est fort riche, mais cette liaison pèse à Jean qui. décide de rompre. Un voyage au Chili en sera le prétexte et Jean écrit à son ami Charmeuil: « Si jamais un jour je me

Gina a reconnu Jean qui, lui, ne se souvient plus tellement est transformée la petite midinette rencontrée un soir.

Jean a été séduit par le charme de Gina et Claudie s’offre de faciliter le mariage de son bon « camarade » Jean.

A Paris, en l’église de la Madeleine, la cérémonie a lieu, toutes les difficultés ayant été aplanies.

Quelques heures après, Jean est conduit dans un cabinet particulier, où, au lieu de retrouver la petite mariée de tout à l’heure, il se trouve dans un cadre qu’il connaît déjà, en face de la midinette ivre qu’il séduisit autrefois. C’est Gina qui a reconstitué la scène qui fut l’origine de son malheur.

marie, je n’épouserai qu’une jeune fille pure et sans passé, pas une Claudie. »

Claudie trouve la lettre et jure de se venger.

Le hasard fait rencontrer à Claudie, Gina Pompon, danseuse dans un restaurant de nuit. La femme plait à Claudie qui la trouve assez jolie pour servir ses plans. Rendez-vous est pris et Gina contre la forte somme, accepte, nantie d’un faux état-civil procuré par un individu louche métèque connu sous le nom de Général Karakas, d’aller s’installer à Menton. Là, accompagné de la cartomancienne Paméla, qui lui sert de mère, Gina guidée par l’astucieuse Claudie, passe pour une riche étrangère.

A son retour de voyage, Jean de Folroy, comme tous les ans, va à Menton, où il est mis eu rapport avec Gina au cours d’une merveilleuse fête de charité, donnée en costume Louis XV, dans le parc des dames Sanchez y Baladlo, nom d’emprunt de Gina et de sa fausse mère.

La jeune femme raconte alors à son «mari», qui croit être le jouet d’une hallucination, comment après sa tentative de suicide, elle fut sauvée par des mariniers et comment, réduite à la misère, elle vécut de longs mois, la vie errante des filles qui roulent dans les bas-fonds de Paris.

Jean, pris de remords, jure à sa femme que son amour rachètera sa faute et lorsque Claudie survient, ils n’ont à l’adresse de celle qui ne songeait qu’à satisfaire sa vengeance, que des cris de mépris.

Claudie comprend alors que Jean et Gina s’aiment et la pauvre femme torturée de douleur s’écroule en regrettant, « Eternel Féminin », celui qu’elle vient de jeter dans les bras d’une autre. Et serrant Jean dans ses bras, Gina semble déjà défendre son mari contre la riyale de demain: toutes les femmes.


12

CINÉ-REVUE —

« Le monde d'aujourd’hui est atteint d’un trouble étrange: c’est qu’il a désappris le rire », paroles prononcées par un « Premier » d’une puissance d’Europe, se rendant compte combien la bonne humeur est nécessaire pour supporter les difficultés de la vie et' les complications politiques actuelles.

Cet homme d’Etat devra se réjouir de la création de l’œuvre pleine de vie saine qu’est « le Signe de Zorro », aventure extraordinaire, inénarrable • et d’une joyeuseté dramatique sans égale.

Mais aussi, c’est Douglas Fairbanks qui l’a créée: Douglas, dont le rire fameux exprime tant de bonne humeur aventureuse; Douglas dont le talent est fait d’aisance cavalière, désinvolte et naturelle; Douglas qui possède au degré suprême le don cinégraphique par excellence, le mouvement.

Notre enthousiasme à l’égard du grand artiste ne semblera nullement exagéré, quand nous aurons dit que — tout Anglo-Saxon qu’il est — Dougals Fairbanks a été désigné pour faire D’Artagnan dans les Trois Mousquetaires.

C’est qu’aussi, dans « le Signe de Zorro .» — une façon de roman de cape et d’épée digne de Dumas, et qui a toute la saveur castillane —* Douglas fait montre de ressources dramati-ques, de souplesse de comédien et surtout d’intelligence scéniques, telles, qu’on se demande entre deux épisodes poignants, drôles ou dramatiques: est-ce une mise en scène, ou tout cela existe-t-il réellement?

Voici le thème du film:

Au beau pays de Californie, où l’élite de la noblesse prétend descendre de Ferdinand

d’IAragon, la, population est soumise à un régime autocratique, dur et partial... Cette situation soulève l’indignation du jeune Dié-go, fils de Don Alberto, un des plus puissants et plus nobles seigneurs du pays.

Revenu depuis peu d’Espagne, où il a parfait ses études, il lui est, aisé d’affecter aux yeux de tous, une légèreté d’esprit et une paresseuse indifférence pour ce qui l’entoure. Tandis que, d’autre part, sous le masque du mystérieux justicier Zorro, sa valeur et son intrépidité se donnent libre cours.

Le pouvoir tyrannique dont souffre le pays a juré la perte du champion du droit et de l’honneur.

Mais comment s’en rendre maître?

Il semble avoir le don d’ubiquité, et être au courant des moindres actions de ses poursuivants. Un fanfaron se targuer t-il de pouvoir le capturer et s’assurer la prime mise sur sa tête? Zorro apparaît en souriant, tire sa bonne épée, et très honnêtement, toujours le sou-ire aux lèvres, marque le téméraire d’un magistral Z — le signe de Zorro. Puis il disparaît dans un rire, et n’était lamarque dont il vient de gratifier l’adversaire, . on croirait avoir été le jouet d’un rêve... Don Alberto, cependant, se désespère de la nonchalance de son fils Diégo, cet autre moi de l’habile spadassin. Pour l’amener à se créer une famille, il l’enjoint d’aller demander la main de Solita, la fille de Don Pulliros, de très vieille souche noble, mais ruinée par le pouvoir existant.


Diégo, le simple, va visiter la .jeune fille, mais comme elle a conquis subitement son cœur, il veut être aimé d'elle, non pour son immense fortune, mais pour lui-même; à cet effet, il se montre, en Diégo, comme un adolescent imbécile, au point que la pauvrette, se réfugié au jardin, pour y pleurer son dépit et sa peine. Et là c’est Zorro qui la retrouve, petit cœur farouche et navré, dont il gagne la confiance et l’amour.

Contre les assauts du capitaine Ramon, Zorro a bien des fois l’occasion de défendre l’aimée; ce militaire dur est l’âme damnée du gouverneur et prétend comme Diégo, .à la main de Solita. Zorro travaille entretemps à rassembler les caballeros du pays, qui le reconnaissent comme leur chef et s’impatientent de courir avec lui à la victoire ou à la mort,

Enfin se dessine le dénouement tant espéré: Zorro triomphe, à la tète des conspirateurs, délivre le pays du joug ex’cécrë, et pour ultime1 récompense, gagne l’exquise Solita.

C’est là un résumé trop bref pour que nous ayons pu mettre en valeur quelques-unes des scènes les mieux venues; d’ailleurs à quoi bon citer, c’est à toutes qu’il. faudrait s’arrêter; Zorro (tenant tête à cinquante' adversaires, se jouant d'eux — second Cyrano — puis les laissant s’échapper quand ils sont à sa merci; Diégo, nonchalamment étendu sur les coussins de sa voiture, et s’entretenant avec le sergent qui poursuit Zorro; l’arrivée chez Dom Alberto de l’archaïque équipage des Pulleros, portant Solita et sa famille et traîné par de gros bœufs blancs; puis, Zorro, vêtu en moine,

bondissant par les toits d’un édifice à l’autre, et tout cela sans effort apparent, avec une souplesse: et un naturel qui excluent toute comparaison avec1 les classiques poursuites genre américain, au-dessus des gratte-ciels de Chicago ou New-York. Enfin, l’apparition fantastique de Zorro, de soie noire vêtu, masqué de même, et que sa noire monture emporte en un galop vertigineux dans un tourbillon de poussière, tandis que vainement se continue la course à l’homme des poursuivants, montés sur des chevaux dont la robe blanche se paillette d’écume.

Il sied de rendre hommage à tous les interprètes de ce film: à côté de Douglas Fairbanks, qui s’est surpassé dans son double rôle, il faut citer Noah Beery, Robert Mac Kim, Charles Hill Marks, et surtout Mlle Marguerite De La Motte.

Tous ces artistes ont le sens et le souci de fhomogéniété dans l’action, et créent en effet un ensemble mouvementé en dliable, sans longueurs, constamment inattendu, d’un intérêt jamais relâché, et même dans les momentsl les plus dramatiques, d’une bonne humeur pleine d’entrain. De plus, une mise en scène extraordinaire, une photo impeccable avec des éclairages splendides (citons surtout l’admirable clair-obscur de la prison), des sites d’une pittoresque sauvagerie: et tout cela, avec comme pivot et «deus ex-machina », le héros simple, bon enfant, loyal, audacieux et fort, le héros-type: Douglas Fairbanks.

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