Programme de 18 à 24 nov. 1921



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#313

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1921

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Billets de faveur

Il lui faut frapper un grand coup dans l’esprit de son auditoire de café qui semble ne pas vouloir gober les anecdotes de studio qu’il n a cessé de débiter pendant plusieurs tournées; les libations l’avaient mis en veine de confidence et de protection pour ce « vulgum pecus », auquel en sa qualité de « cinéma-tographiste » (qu’il dit), il

Pour couper court à ces papotages en sourdine, menaçant de miner son autorité, notre homme, ai-je dit, est décidé à frapper un grand coup. Il a posé sur la tablette son portefeuille bombé de coupures de journaux, de tickets périmés de cinéma et de tramways; il l’a posé sur le marbre

conté d’hilarantes scènes resassées vingt fois, où il joue lui-même le grand rôle, avec pour comparses des Griffith et des Douglas.

Cinématographiste: c’est le titre encore peu connu du vulgaire, dont il aime à se parer — sans préciser s’il est metteur en scène, scénariste. acteur de ciné, loueur ou exploitant; les mauvaises langues prétendant qu’il n’est rien de tout cela, et entre deux panachés, on se répète à mi-voix, qu’il racle sans doute du violon dans un ciné de faubourg, et que c’est du petit frère de l’ami de la fille de la sœur de

poisseux avec ce geste désabusé avec lequel on suppose une excellence déposant son maroquin après quelque virulente attaque. Il ouvre la liasse, et après d’expertes recherches de sa dextre habile, en extirpe un carnet de billets battant neufs, de bons billets de cinéma qui ne doivent rien à personne, de billets de faveur... Beaucoup de ceux qui assistent à cette scène, ne manquent, aucun programme nouveau de 1 établissement cinématographique de leur quartier, et n’hésitent pas à payer sans broncher le prix parfois un pçu fort qui leur pro-


are hebdomadairement ce plaisir visuel; d’autres, par principe — ils sont rares, mais ils sont — ne mettent jamais la semelle sur le plancher d'un cinéma. Tous cependant, sont médusés par la liasse de feuillets coloriés...

D’un geste noble, comme d’un prince en veine de largesses ou d’un prélat bénissant les fidèles, le « cinématographiste » distribue aux paumes tendues ces preuves de sa puissance. .

Petit incident, grand de conséquence peut-être, si l’on considère que toute œuvre est louable qui attire vers les productions du septième art ses derniers détracteurs — les plus intraitables. Le plus ardent adversaire de l’art muet, celui qui ce matin encore, traitait toutes les comédies à 1 écran de « faribolles sans valeur », et prétendait — ne parlant que par ouï dire — que toute les scènes de ciné se terminent par l’éternelle récompense des héros, la délivrance de la petite femme enlevée, et le châtiment des vilains coupables; cet ennemi d’hier, ira au cinéma cette fois, ne fut-ee que pour avoir la joie profonde d’être le privilégié auquel, grâce à ses relations, on réserve une très bonne place, à l’œil...

Enfantillage, sans doute. Mais ce cinémato-graphiste ou qui se dit tel, aura fait œuvre pie. De bon gré ou peut-être de parti-pris, ce lui qui va au ciné avec un billet de faveur, admire et se laisse convaincre des beautés qui s’offrent à sa vue. Et demain suivra l’intérêt, réel, la critique intelligente: ce sera devenu un adepte nouveau, un admirateur passionné des choses du septième art.

Amis du cinéma, qui cherchez à convaincre votre prochain, faites comme le héros de notre courte histoire. MARNIX.

NOTRE VEDETTE

/Aay /Ac AVOY

« C’est honteusement banal », dit elle-même cette étoile américaine, « mais je ne puis conter de faits saillants et pleins de coule.ur locale, concernant ma vie avant mon apparition dans les studios. Foncièrement New-Yorkaise (Corn and bred New-Y'orker), à part ma récente escapade à Hollywood, je n’ai presque jamais quitté-Broadway.

Comment j’ai fait ma carrière cinématographique? Ce fut à l’occasion d’une publicité par le film, pour une marque de sucre. Le destin m’était doux, comme on voit. J’avais été introduite auprès d’un producteur de films, très coté dans le monde cinématographique. Le directeur, cependant, ne manifesta pas un

enthousiasme délirant, à l’idée de me faire tourner... »

Notre jeune miss parvint cependant, malgré sa petite taille, à s’imposer à l’admiration du public américain, autant par son talent, sa compréhension de la mimique cinématographique et ses qualités photogéniques. Dans la notice dans laquelle elle décrit succinctement les étapes de sa carrière, la gracieuse artiste nous dit n'avoir eu que depuis trois ans les honneurs de l’écran. A l’époque où la nouvelle carrière à laquelle elle se dévouait, ne semblait pas encore devoir lui assurer la célébrité et la fortune, May Mc Avoy accepta, un poste d’institutrice au « Normal College » de New-York. Comme elle le rappelle, ce fut là une étape où passèrent d’autres étoiles de ( l’écran, telles Elsie Ferguson, Lois Wilson et Wanda Hawley, qui furent professeurs avant d’être artiste« de ciné.

La petite taille de notre jolie héroïne, lui fut parfois un empêchement à se produire.

« On recherchait souvent, dit-elle, des femmes grandes et élancées, pour les rôles de premier plan; mais les petits êtres ne peuvent-ils aussi bien traduire les émotions humaines que les grands? »

11 faut croire cependant que le talent de Miss Mary Mc Avoy a eu raison des répugnances des metteurs en scène, puisqu’en ces dernières années, des rôles très intéressants lui furent confiés. Citons, par exemple, celui de la sœur de Madge Kennedy, dans « La Dame parfaite »; de ]Vlar.garite Clark, dans « Mrs Wiggs » et de Florence Reed, dans « The Woman under Oath ». Notre vedette eut le premier rôle dans l’œuvre de J. Stuai*t Black-ton, (»L’Autre Epouse ». Ajoutons à ces pro- / ductions, «L’Homme et sa Femme », le « Tommy sentimental » et enfin la délicieuse production « Grizel » où notre héroïne déploie tout le charme de son talent et de sa sereine beauté. Dans ce dernier rôle, où Mis« Avoy interprète un rôle de « girl écossaise », elle a conquis par sa grâce tous ceux qui eurent l’heur de l’admirer.

Ajoutons que la dernière production où collabore notre aimable. vedette, est « Un scandale privé », une œuvre qiui demain sans doute verra l’écran, en Amérique et dans les grandes salles du Continent.

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qui, par le Cinéma, pénètre dans toutes les familles. On ne déchire pas Ciné-Revue, on la conserve.

Plus que jamais, au sortir du cataclysme qui l'a si profondément bouleversé, le monde d’aujourd'hui est affamé de joie. Le besoin de joie se devine dans tous les regards, comme dans toutes les paroles. Enfants aux joues fraîches, jeunes gens que la vie appelle, hommes ou femmes soucieux ou désenchantés, tous aspirent à la joie. Et ce besoin éclate, plus intense qu’ailleurs, dans les pays où le contre-coup de la guerre prolonge les pires alarmes. Il se traduit par une violente fringale de plaisirs et par cette « vague d’immoralité» dont s’inquiètent les éducateurs et les penseurs.

En vain, pour enrayer cette ruée universelle, les moralistes font appel aux convenances. Ils invoqent le respect qui est dû aux tombes et aux ruine.s Ils prêchent de leur mieux l’austé-férité et l’économie. Mais, pour un nul succès.

Pourquoi? C’est qu’ils ont très mal posé la question. L’homme ne peut pas vivre longtemps sans joie. Il la réclame comme la plante exige le soleil. Pour lui, la joie est une besoin inné. Elle est aussi le bienfait par excellence. Dans tout notre être, elle joue le rôle de l'ozone dans la nature. Au physique, elle rend notre respiration plus libre et fait mieux circuler notre sang. Au moral, elle aide le travail et l’étude.

Elle double nos capacités et nos énergies, donne de l’élan à notre volonté et à nos actes, réprime nos mauvais penchants et stimule nos bonnes inclinations. Elle favorise les relations sociales et resserre les liens de l’amitié. Tandis que le pessimisme et le spleen n’édifient rien, la bonne humeur est essentiellement entreprenante et constructive.

C'est l’erreur de maintes philosophies, depuis le rigorisme de Port-Royal jusqu'aux désespérants sophismes de Schopenhauer ou de Nietzsche, de concevoir la vie humaine en dehors de la joie, comme si celle-ci n'était pas utile et même nécessaire à la vie sociale et in-dividuelle. Dans son Traité de la joie de l'âme, où il réfute le jansénisme, Ambroise de Lom-bres, après avoir rappelé que la joie a précédé la douleur dans la naissance des êtres et des mondes et qu’elle survivra quelques jours à la souffrance, écrivait ces lignes qui définissent parfaitement son rôle dans l’ordonnance des choses naturelles et surnaturelles:

« Si tu as la joie au cœur, ton esprit sera plus lucide, ta pensée plus claire, ton imagination plus vive, ton âme plus sereine, ta disposition morale plus élevée, ton commerce plus aimable, ta santé plus solide, ta piété plus tendre, ta vertu plus prête au sacrifice.

» Même pour le succès des affaires temporelles, ajoute-t-il, la joie n’est pas inutile. Grâce à elle, on supporte plus facilement la fatigue et on démêle mieux les difficultés. Les fils les plus embrouillés se dénouent, et on découvre sans peine le vrai moyen d’atteindre le but. Un homme triste et anxieux ne sera jamais propre aux affaires, tout le laisse froid, tout lui semble suspect, la moindre difficulté le décourage; pu bien il renonce à l’entreprise, ou bien son travail porte l’empreinte des sombres pensées qui l’obsèdent, du découragement qui le domine. »

Il faut donc affirmer le droit à la joie, mais non pas seulement le droit à.« des joies» passagères et intermittentes, savourées par à-coup et par accident. La joie doit se mêler à notré existence, et devenir pour chacun de nous la bonne compagne de chaque jour, de chaque heure. Et c’est peut-être dans cette distinction, que la masse de l’humanité ne fait pas et devrait faire, que réside un des secrets du malaise qui l’oppresse aujourd’hui.


Pourqoi le besoin que nous portons en nous, pourquoi ce droit à la joie qui n'est qu’une forme du droit à la vie, ne trouvent-isl pas à se satisfaire par la multiplication des organisations et des occasions de plaisir dont l’après-guerre nous offre partout le spectacle? Pourquoi? Parce que cette satisfaction, lorsqu’elle n’est pas tout à fait factice, est en tout cas momentanée. Elle nous arrache pour quelques heures ou quelques minutes à nos peines ou à nos ennuis, mais ce n’est qu'un feu de paille, après lequel la vie redevient plus noire. Souvent même, ces prétendues joies sont mélangées de tant de convention, de mensonge, de snobisme et de vanité, elles font payer si cher à nos santés ou a nos infortunes les pauvres paradis artificiels qu’elles ont voulu nous entr’ouvrir qu’elles justifient tout à fait la réflexion désabusée de lord Palmerston: « la vie serait insupportable sans ses plaisirs. »

En suivant maintenant les entrepreneurs de joies publiques, nous cherchons notre joie trop loin ou trop bas. « Plus est en vous », conseille la devise un peu mystérieuse, qui se répète à Bruges, au mur du vieil hôtel Gruut-huuse. Méditons le sens de cette devise et cherchons davantage la joie en nous-mêmes.

En nous-mêmes! objecteront d’autres. Itîais si notre vie est endeuillée ou chagrine, comment établirons-nous en elle les conditions de la joie? Comment? En étant joyeux... De même qu’en aimant, on finit par susciter l’amour et qu’on entraîne, pour ainsi dire, celui qu’on amie à la réciprocité, de même, à force de desirer et de vouloir la joie, on finit par la conquérir.

En ce domaine comme en beaucoup d’autres, le pouvoir de notre volonté est plus grand que nous ne le croyons. Ne constatons-nous pas souvent que la bonne humeur d’un autre peut suffire à modifier nos dispositions mélancoliques? N’est-il pas des être privilégié dont la joie rayonne à ce point qu’elle en devient

communicative et contagieuse, et qu’un de leurs propos, un de leurs regards suffisent à dissiper l’ombre de nos cœurs? Pourquoi notre propre volonté ne ferait-elle pas ce que peut obtenir la volonté d’autrui?

Qui nous empêche, chaque matin, d’inviter notre âme à la joie et de lui tenir le langage que nous tenons nous-mêmes à ceux que nous voulons consoler et encourager? Tout bien pesé, la vie n’est-elle pas aussi riche en arguments de joie qu’en motifs de douleur? Le tout est d’accueillir ceux-là plus volontiers que ceux-ci. Il est d’une très bonne hygiène morale de commencer sa journée en fredonnant un air joyeux, ainsi que le conseillait le prince de Ligne, et la vieille liturgie le savait bien quand elle inscrivait aux matines d’exquises et fraîches cantilènes comme celles d’Adam de Saint-Victor.

Nous cherchons notre joie trop loin de nous. Ou nous la cherchons trop bas. Tout comme l’edelweiss, la vraie joie ne fleurit qu’à une certaine hauteur. On ne la trouve ni dans la fange des jouissances grossières ni sous la roche âpre de l’égoïsme. Elle réclame l'air des cimes. La fidélité à bien remplir les devoirs les plus modestes de notre état, un certain patri-pris de sérénité et de bienveillance vis-à-vis des choses et des êtres, le désir de rendre les autres heureux, la satisfaction d’y avoir réussi, ou, plus simplement encore, le goût du foyer et le sentiment de la nature, le regard pur d’un enfant rencontré, un bel arbre ou le décor toujours émouvant du ciel, l’amitié de quelques âmes bien choisies, un peu d’exercice1 au grand air, un peu de bonnes lectures, de bonnes chansons, comme il en faudrait davantage dans l'existence de nos ouvriers et de nos soldats, voilà de quoi « bâtir pour notre esprit des nids de pensées joyeuses », suivant la jolie image de Ruskin, — et le moindre se ces procédés mut fous les thés-tangos des deux mondes. H .CARTON DE WIART.

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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

KISMET

(Fatalité)

ÄWJWWVLV.

Hadji, mendiant arabe a involontairement sauvé son plus mortel ennemi, un sheik proscrit, qui, pour le récompenser du service qu’il lui a rendu, lui jette une bourse pleine d’or. Il lui révèle son identité, Hadji- implore Allah pour qu’il l’aide dans sa vengeance, puis il vole des vêtements neufs.

11 se rend chez sa fille, qui est aimée du Calife. Celui-ci vient la voir fréquemment déguisé en jardinier. Cependant la police arrête Hadji et le traduit devant le visir Mensur pour le vol qu’il a commis. Mensur lui accorde son pardon sous la condition d’assassiner le. Calife, et lui promet d’épouser sa fille, aussitôt le meurtre accompli.

Hadji conduit sa fille auprès de vizir et se met à la poursuite du Calife, mais il échoue dans sa tentative et est emprisonné. Dans la prison il rencontre son ennemi le proscrit, qu’il étrangle. 11 parvient à prendre la fuite et se rend à la demeure de Mensur, où il apprend que le vizir n’est àutre que le fils du proscrit; dans sa colère il le lue à son tour.

Le Calife survient alors pour reprendre sa fiancée, il condamne Hadji au bannissement et épouse sa fille.

Programme du 18 un M novemliw

G aura ut taniftl

Programma van 18 lot 1 Mendier

QoMmont-Woefcbtatói

KISMET

Merveille cinématographique en 9 parties avec

Otis Skinner

dans le rôle principal.

Adaptation musicale de Mr H Ceulemans

Kinematographisch meesterwerk in 9 deelen met

Otis Skinner

in de hoofdrol.

Muziekalen aanpassing van Mr. H. Ceulemans

La semaine prochaine: POUR L HONNEUR D’UNE FEMME, in* erprété par Aanstaande week: VOOR DE EER EENER VROUW, vertolkt door

Mai’v Mac-Laren

que vos yeux verrou

avec un réel plaisir et une curiosité sans cesse en éveil, ce sont les belles pages de grand ciné-roman

L’OItriIKIJXË

où son auteur Louis FEUILLADE', avec sa maîtri se habituelle, rappelle de jolies évocations d’Orient. A des scènes émotionnantes remplies d’imprévu, succède un joyeux humour qui vous réjouira agréablement, el vous reverrez vos artistes favoris BISCOT, Sandra MILOWANOFF, MICHEL, HERMANN, MATHE, ROLLETTE, Blanche MONTEE, etc., dont le talent est toujours aussi séduisant.

Assistez donc, à ce spectacle attrayant, car ce sont les meilleures de vos soirées que vous passerez à chaque épisode de

L’ORPIIÉLINE

à partir du dimanche U décembre au

Cinéma

Zoologie

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iWiWWti

uwe oogen zullen zien

met een waar genoegen, en eene altoos opgewekte nieuwsgierigheid, zijn de schoone bladzijden van den grooten cine-roman

ISE WEES

waarin de schrijver Louis FEUILLADE, met zijn gewoon meesterschap, het Oosten in al zijne

meesterschap, het Oosten schoonheden doet herieven.

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in Kiiicina Zoologie

van af Zondag doorbrengen.

December

KISMET

(Noodlot!

Hadji, een arabisch bedelaar, heeft zonder het te willen, zijnen doodsvijand, een verbannen sheik, gered, en deze voor den bewezen dienst te bedanken, werpt hem eene beurs met goudstukken gevuld toe, en maakt zich kenbaar. Hadji aanroept Allah dat hij hem in zijne wraak zou helpen, en steelt later nieuwe kleederen.

Hij begeeft zich naar zijne dochter, welke van den Calife bemint wordt. Deze komt liaar, als hovenier verkleed, dikwijls bezoeken. Intusschen-tijd wordt Hadji aangehouden en moet voor den Vizir Mensur, voor den geplcegden diefstal, verschijnen. Mensur schenkt hem genade onder voorwaarde dat hij den Calife doodt; en belooft hem zijne dochter te huwen zoo spoedig de moord volbracht is.

Hadji brengt zijne dochter bij den vizir en achtervolgt den Calife. Maar zijne poging mislukt en wordt gevangen genomen. In het gevang ontmoet hij zijn vijand, den banneling, en verwurgd hem. Hij gelukt er in te ontsnappen en trekt naar de woning van Mensur waar hij verneemt dat deze niemand anders is dan de zoon van den sheik, en in zijne woede vermoord hij hem.

Op dit oogenblik verschijnt de Calife om zijne verloofde te hernemen; hij veroordeelt Hadji tot ballingschap en huwt zijne dochter.

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Comme « Maris aveugles », cette autre belle production que hier encore nous applaudissions avec émotion, le «Passe-Partout du Diable » nous montre une femme en butte aux tentations. mais qui sait les vaincre après avoir passé à deux doigts de1 l’inconduite, les vaincre et reconquérir avec l’amour de son époux, son bonheur un instant menacé.

Le scénario nous présente l’auteur dramatique Warren Goodwright, jeune, avide de gloire et de fortune. Sa femme, afin de plaire à son mari, s’endette chez les grands couturiers parisiens. Le directeur de la maison Ma-lot talonne notre aimante coquette, et lui offre le moyen de payer ses dettes criardes, sans

que son mari ait vent de ses prodigalités: ceci par l’entremise d’un officier américain épris de la jeune femme. Mais Grace résiste, malgré la perspective d’une vie mondaine, insouciante et belle. I.’officier pourtant se fait plus pressant, les créanciers plus intraitables: comment éviter l’engrenage? SucCombera-t-elle à la tentation, au « Passe-Partout du Diable »: désir de plaire, besoin de paraître...?

Un journaliste marron raconte dans sa feuille à potins boulevardiers une intrigue d’amour entré un jeune et riche officier américain et une jolie compatriote.

L’allusion est diaphane1, et Paris a compris. Seul, Warren Goodwright ignore. Au contrai-


Et pourtant: sa femme est là, dans ses appartements, avec le capitaine... et ils sont irréprochables. Goodwright et Grace se comprennent enfin, après l’âpre et douloureuse lutte de conscience de ces deux époux faits pour s’aimer et se comprendre, l’amour reparaît, plus vivace, plus confiant, et une nouvelle ère de bonheur s’ouvre après qu’ils ont longé

[ayavayav

re, ayant lu l’article, il construira eur cette intrigue une comédie nouvelle.

Le soir de la représentation, la pièce de Goodwright a un gros succès... d’applaudissements ironiques, car le Tout-Paris des premières voit en lui non seulement le mari.., malheureux, mais encore le mari complaisant, qui a eu le mauvais goût de mettre en scène ses infortunes conjugales, afin de se tailler un facile succès.

Il comprend enfin la honte dont le souille ce coupçon de la foule. C’est l’effondrement...


l'abîme où semblait devoir sombrer leur honneur...

Nous ne dirons pas banalement que c£ film est «captivant«: il y a plus dans cette œuvre magistrale. D’abord, l’étude d’un certain monde de Paris — et de: toutes les grandes villes — qui haarte les milieux mondains, ces oisifs qui peuplent leur vie factice de cancans et de calomnies, qui ont des sourires entendus et des insinuations perfides à l’adresse des plus irréprochables: par méchanceté, par jalousie, peut-être plus encore par passe-temps... Mais il y a surtout, dans cette production brillanfeaussi par l’attrait de ses décors de luxe, une leçon semblable à celle découlant de «Maris aveugles ».

Cette leçon est bonne pour vous tous, hommes et femme’s de tous milieux, de toutes classes de la société. Cei • • dans ce film, les circonstances furent quelque peu forcées pour aider à la compréhension, mais la trame n’en est-elle pas semblable à celle du drame caché qui se joue hélas dans tant, de familles?

Le « Comptoir du Film » qui possède l’exclu sivité de cette production pour la Belgique, peut se féliciter de pouvoir offrir aux directeurs de nos salles de cinés une œuvre d’une aussi haute valeur morale, d’un intérêt aussi puissant; et s’il est vrai que cette production passera bientôt dans nos plus grandes salles de (spectacle (le Victoria, de Bruxelles, par exemple), nous croyons que l’opinion du public — ce juge souverain — justifiera la nôtre.

EMKA.

Pour les petits enfants

Le cinéma contre la tuberculose»

Depuis quatre ans, les Etats-Unis sont nos associés pour une tâche nouvelle. Nos paysans de France, qui savent ce que fut, pendant la guerre, l’œuvre des infirmiers et des hospitaliers américains, s’étonmient parfois de voir un camion, qui semble de la Croix-Rouge, faire soudain halte dans leur village, si heureusement éloigné des régions dévastées.

Tout est là, et les làvages sont, pires que tu .ne crois, paysan de France. Ton ennemi se nomme tuberculose. Comment le vaincre? C’est ce que viennent t’apprendre les conférenciers ciinématogTaphistes de la .mission Rockefeller, représentants d’une nation qui est parvenue à réduire de 53 p, c, le terrible fléau en 25 ans. En France, au contraire, les souffrances, les fatigues de la guerre, la misère physiologique, conséquence de l’occupation allemande ou de la captivité, auraient donné 800,000 tuberculeux. On a calculé que, toutes les dix minutes, succombait un Français tuberculeux, s’il en meurt environ 200,000 par an. Retenions que, la déclaration de la tuberculose n’étant pas officielle, ces chiffres ne sont pas absolus. Ils sont, hélas! au-dessous de Va vérité.

A peine arrivée dans une ville ou dans un village, la mission Bockefeiler, composée de deux conférencières, d’un conférencier et d’un chauffeur cinématographiste, déploie son affiche de toile, répand brochures et cartes de propagande et commence son œuvre: causeries aux petits, conférences aux grands, ciné documentaire et anecdotique d’un symbolisme facile. La présentation est faite aussi bien sous de modestes halles que dans les impériales arènes de Nîmes. Confessons que, partout, l’oquvre de la mission Rockefeller était nécessaire.

Nos classes rurales et ouvrières ont trop longtemps dédaigné l’hygiène. Certes, le sport avait beaucoup fait pour Hygiène; mais il ne développait que ceux qui avaient triomphé des pires dangers de leur enfance. La mission Rockefeller veut sauver nos tout petits. Elle a déjà parcouru 51 départements, prononcé 3,357 causeries enfantines et 1,505 conférences aux adultes. Or, l’effort généreux n’a pas été vain.

Tantôt c’est la mère qui se fait persuasive ou le chef de famille qui impose la vérité hygiénique; tantôt ce sont les enfants, conquis aux exigences de la vertu corporelle comme à un jeu nouveau. Le résultat? On ouvre les fenêtres... et songeons à ce que ça représente de nouveauté pour tant de paysans! On dort la fenêtre ouverte, ce qui est plus nouveau encore... On donne un essort inattendu au commerce des brosses à dents!... Car l’Amérique a pu dominer la tuberculose, contre laquelle il n’existe cependant pas de remède spécifique, seulement par l’hygiène.

— L’instinct de préservation de la race répond à notre appel! nous dit une des plus dévouées conférencières de la mission Rockefeller.

Le sanatorium et le dispensaire se développent. Mais que Jacques Bonhomme retienne l'enseignement des amis d’Amérique et en fasse application. Le soleil qui fait, lever les blés, tue aussi le microbe, ami de l’ombre empuantie. Pour tes petits enfants, pour ta race, pour les futurs semeurs de blé, ouvre, Bonhomme, la fenêtre au soleil en qui tu as confiance! (« Le Matin ».)

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Dit blad verschijnt in de Vlaarrsche taal onderden titel van De Nieuwste Modes van Parijs.

Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, tO et 12. — Téléphone L. t67ô.


Il y a de la fine comédie, du vaudeville hilarant, des petits côtés dramatiques dans ce film qui demain sera applaudi dans nos principales s&Ues; il y a aussi une mise en scène des plus belles, prise dans la nature même, dans des paysages de toute beauté de la Nouvelle-Orléans et de la Loui-

'L’interprête principale — Miss Roberts — n’est pas une inconnue pour les fervents du ciné(; déjà, elle s’est fait applaudir, en compagnie de Lyons pt de Moran, dans des comédies pétillantes d’esprit; puis dans le drame, elle s’est révélée artiste de premier plan; enfin dans << Lasca » et « L’Adorable Sauvage », elle s’est mise au premier rang des étoiles de première grandeur..

Le scénario de l’œuvre que nous présentons aujourd’hui au public — Jeunesse' Dorée — semble avoir été écrit spécialement pour Miss Roberts; nous l’y retrouvons en Aline de Pi-brac-Belleyne, orpheline élevée dès son plus jeune âge au couvent; son grand père paternel, plus proche parent, ne s’occupe d’elle que quand il s’agit de la marier, et découvre lui-même le prétendant à une aussi jolie main.

Notre espiègle pourtant, arrivant à la demeure de ce parent, s’y trouve en présence d’un jeune homme qu’elle prend tout d’abord pour le fiancé qu’on lui offre. Ce n’est pourtant qu’un employé cl’upe compagnie de coffres-forts, chargé par le vieux Bellôyne, de placer une fermeture hermétique à son caveau à vins et liqueurs; car le vieillard est amoureux de la dive bouteille, et il n'est donc pas étonnant que, à l’insu de son grand père, Aline brûle la politesse au vrai prétendant — l’affreux escogriffe Onésime Lauristona de Rome-


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raiitin — pour prendre la clé des champs en compagnie de Télu de son cœur, l’employé Henri Burke.

Ici commencent les scènes burlesques et pleines d'humour: un porte-cigare ouvragé, don de l’impératrice est le simple objet qui sauve Henri des mains de ses agresseurs: à l'écran, le lecteur verra à la suite de quelles émouvantes et bizarres circonstances.

Puis, nous assistons à un duel sans résultat entre les deux prétendants. Pardon, il y a un résultat; cet idiot de Lauristona manque le représentant de coffre-forts, mais atteint... le porte-cigare de l’Impératrice.

Etouffant un juron, Belleyne se met à sa poursuite, tout prêt à l’écorcher. Heureusement que le marquis tout proche offre un refuge au piteux tireur, et Onésime Laurestona de Romorantin, de s’y engouffrer pour échapper aux suites de sa maladresse.

Tout cela d’ailleurs se termine à la joie do tous, par l’union de notre jolie pensionnaire avec ce diable d’employé, que Belleyne agrée enfin comme mari d’Aline, malgré la répugnance de ce dernier pour toute boisson alcoolique.

Rudyard Kipling fail du Cinéma

Voici une recrue qui prouve combien le cinéma s’impose aux artistes modernes. Rudyard Kipling, l’illustre auteur de la «Jungle » et de « La Lumière qui s’éteint », travaille à un scénario: « La Porte des cent douleurs », dont on dit, d’avance, le plus grand bien.

Ce ne sera pas son coup d’essai. Il paraît que ses premiers films coûtèrent à Rudyard Kipling un labeur patient et ardu. « Il emploie, dit un de ses collaborateurs, il emploie jusqu’à deux mille mots pour décrire une maison. Rien n’est laissé au hasard; les plus petits détails sont notés avec le plus grand soin».

Aussi, le grand romancier, qui excelle à re-/ constituer les scènes de la vie exotique, passe des journées entières au « British Museum », étudiant avec soin les objets qui entrent dans ses scénarios.

Et son succès est complet. Dernièrement, à Los Angeles, la capitale du film, les Indiens engagés pour figurer dans une scène imaginée par Kipling, ne purent retenir leurs larmes, tant le réalisme du sujet les émut.

Et à quels beaux films ne pense-t-on pas, si l’on se remémore ce que Kipling a conté, jusqu’à présent, dans ses livres? FRED.

— Gros succès, très intéressante cette expédition au Pôle Sud.

— Oui, en devrait nous Ja redonner cet été... ça nous rafraîchirait!

Nous sommes-nous assez élevés contre la sécheresse? Notre réclamation a été entendue en... haut lieu! Voilà de l’humidité, de la neige, du vent ..

Compensation pour ceux qui ne vont même pas voir l’ascension du Mont-Blanc au ciné.

— En somme, il n’y a pas grand’chose comme actualité, cette semaine?

— Non, il n’y a même pas d’actrice qui ait çerdu son collier de perles?

Tous les journaux ont parié d’uae brave dame qui vient d’être cambriolée selon les méthodesdu cinéma: cagoules, mains gantées, etc., etc...

Ne nous étonnons pas, si, un iour, MM. les cambrioleurs convoquent un opérateur pour prendreleursopératlons!

— Allors, mon vieux, ça ne va pas?

— Non, je viens de tourner une scène

tellement triste... J’ai payé mon terme... Cinèmagazine.

On annonce pour bientôt l’avion sans pilote.

Voilà un appareil qui jouera un grand rôle dans le film d'aventures* mais... attention à nos têtes.

Cinèmagazine.

Les pneus “ HEVEA.,, sont les triomphateurs.

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Avec le premier frimas, la coquetterie féminine s’enrichit d’un souci nouveau s’il faut songer toujours à l’harmonie et la beauté du vêtement, il importe de se garantir avant tout des intempéries. Dans cet ordre d’idées, nous croyons utile pour nos lectrices de leur présenter les pratiques modèles illustrant cette page, tailleurs et manteaux d’arrière saison, dont la coupe répond au mieux aux nécessités du moment.

Le premier de ces modèles, est fait de duvella moutarde, avec col de loutre, et tresses cirées. Le second, pour la confection duquel nous préconisons une duvetine bleu ancien, se pare de fourrure. Puis, voici un manteau de perllaine gris-souris, agrémenté de skungs, façon pratique par excellence.

Disons aussi un mot de ce joli costume