Programme de 30 nov. à 4 déc. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#864

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La Dame de chez Maxim’s

La môme Grevetle, une étoile de première gran-»qj deur, ayaii décidé de lâcher son ami le lieutenant )*« Corignon.

>0 Le. docteur Petypon, neveu du général, a comme ) .*« ami le docteur Mongicourt. Or, un soir, Petypon >0 se laisse entraîner par Mongicourt chez Maxim’s, ju*. C’est ainsi que le sage Petypon se réveilla sous >0 lui canapé, les cheveux malades. Mais sa surprise >*« esl encore plus grande, quand il trouve dans un • Q) coin la môme Crevette qu’il ne reconnaît pas.

D •*» L’embarras de Petypon est énorme, d ’autant plus qu’il craint toujours l’entrée de sa femme, se î -l* livrant aux pratiques du spiritisme et des tables * tournantes. Et, en 'effet, on entend l’organe peu •J» engageant de Mme Petypon. Petypon n’a que juste J0 le temps de faire cacher la môme Crevette et simuler une maladie pour pouvoir éloigner Mme Pety-pon. Mais comme Mme Petypon se prépare à faire le lit de son époux, une voix monte de derrière les rideaux et Mme Pelypon s'entend commander de partir sur la place de Ja Concorde attendre qu'un homme lui annonce l’arrivée miraculeuse d’un fils.

Or, pendant que Mongicourt s’empresse d’aller chercher un manteau pour la môme Crevette, Mme Petypon ayant emporté la robe de la môme Crevette, le général Petypon du Grêle tombe sur la môme Crevette qu’il ne connaît pas, car. le général était en Afrique avant le mariage 3e son neveu. Petypon est heureux de voir qu’il a comme nièce une jolie femme, et parle d’enlever son neveu et sa femme pour aller assister aux fiançailles de sa nièce Clémentine avec le lieutenant Corignon.

Stupéfaction de la môme Crevette en apprenant que son ex-amant sc marie, et naturellement elle accejile l’invitation au grand ébahissement du docteur Petypon, qui no sait plus où donner de la tête. L’arrivée de Mme Petypon vient jeter encore le trouble.et, pour sauver la situation, Mme Pety-pon passera pour la femme dé Mongicourt.

Au château du général, nous retrouvons la môme Crevette et le docteur Petypon qui a réussi à sempr sa femme légitime. Mais l’arrivée de la Parisienne sème le désarroi dans le salon provincial. Le duc Guy de \ almonte tombe amoureux de la jolie femme. Le général surprend Guy de Valmonte en conversation avec la môme Crevette et reproche à son neveu d'être aussi tolérant sur les mœurs de sa femme, mais la légitime Mme Petypon arrive. Elle arrive à déduire que la môme Crevelle est la femme du général Petypon.

Les résultats de tout cela, c’est que Corignon épousera la nièce du général; le docteur Petypon gardera sa femme, et enfin le général lui-même annonce qu’il partira pour les grandes manœuvres en compagnie de la môme Crevette.

PROGRAMME du 30 NOV. au 4 DEC.

1. Trianerias

Paso-doble

Larruga

!. Strasbourg

voyage

3 L’affaire de la Rue de Lourcine

comédie interprétée par

MAURICE CHEVALIER

4. La Dame de chez Maxim’s

vaudev.lle interprété par

Marcel LEVESQUE et Pina MENICHELLI

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

PROGRAMMA van 30 NOV. tot 4 DEC.

1 Trianerias

Paso-doble

Larruga

5 Straatsburg

De Zaak der Lourcinestraat

tooneelsp.l vertolkt door

MAURICE CHEVALIER

4 De Dame van by Maxim’s

blijspel vertolkt door

Marcel LEVESQUE en Pina MENICHELLI

Tijdens de Poos

Récitaal voor Orgel

Semaine prochaine

LE FILM SENSATIONNEL

THE FIRE PATROL

(La Patrouille de Feu)

Grande tragédie de la mer

Grand succès î Grand succès î

I De Dame van bij Maxim’s

De môme Crevette, die van geen klein gerucht vervaard is, beeft besloten haar vriend Corignon' te « lossen » en deze is er geen zier kwaad om, gezien bij zich gaat verloven met Clementine, nicht van Generaal Petypon.

Op zekeren avond laat de neef van gezegden, — de later Petypon — zich door zijn vriend Mongi-courl meesleepen om bij Maxim aan te landen en na een heel reeks gebeurtenissen de môme Crevette onder het. echtelijk dak mede te voeren; iets waarvan hij den anderen morgen zich zelf geen rekenschap kan geven. Plots hoort de man de weinig aanmoedigende stem van Mme Petypon.

De môme Crevette heeft een inval: zich verbergend; zal zij de vrouw doen gelooven aan den wenscli van den een of anderen geest die haar verkondigt omdat zij heen moet gaan, voor een mystieke reden. Wat zij dan ook vol vervoering doet! Daar valt plots Generaal Petypon du Grèle binnen en neemt de môme Crevette — die hij hij zijn neef niet had gekend, daar hij toen in Afrika was — voor de vrouw van Petypon en spreekt zonder meer van beide mede te nemen om de verloving te gaan inzegenen van Clementine en Corir/non.

Verbazing van de môme Crevette vetrnemend dat haar minnaar gaat trouwen en natuurlijk neemt zij de uitnoodiging aan, ter ontzetting van Dr Petypon die niet meer weet wat te beginnen.

De terugkeer van Mevr. Petypon brengt nog meer verwarring en na een boel voorvallen zal Madame Petypon, natuurlijk onwetend doorgaan voor de vrouw van Mongicourt.

Tn het kasteel van Generaal Petypon du Grèle wordt hertog Guy de Valmonte smoorlijk verliefd op de môme Crevette die als luchtige Parisienne in het provincieplaatsje een heel beroering veroorzaakt. De Generaal verrast heide in een verliefd tête-à-tête en hij verwijt zijn neef zoö a verdraagzaam » te zijn. Een dakpan: Mevr. Petypon keert weer en de stemming is gebroken. Zij heeft cellier de stellige overluiging dat de môme Crevette de vrouw is van den Generaal!

Tntusschen vindt de môme Crevette Corignon weer en beide besluiten te vluchten. Zoo zal D? Petypon eindelijk van die vlucht vinden. Maar... de Generaal heeft lont geroken van die vlucht en hij verplicht de arme dokter degene achterna te zette die hij voor Mevr. Petypon houdt.

i. Corignon zal de nicht huwen van den Generaal.

3. Doktor Pelypon zal zijn spiritisme-vrouw behouden, beschaamd als niet één.

3. De Generaal zal naar de groole manœuvers trekken in gezelschap van de môme Crevette-

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Tout s’emble »voir été dit à propos de ce bambin prodige; du moins tout ceux que leur parole ou leur plume obligent à renseigner le public sur le caractère, les qualités, le talent de ce roitelet du jour, sont-ils bien près de se trouver » a quia ». 11 n’est si bon sujet qui ne s’épuise.

Et pourtant: que les griffes cèdent... à 1 écran. « Le moindre croquis m'en dit plus long qu’un discours » disait Bonaparte. Qu’eut dit le grand stratège s’il lui avait été donné de voir projeter à l'écran non des croquis, mais de véritables fac-simili propres à illustrer de la plus lumineuse façon, toute démonstration.

Je semble m’é-

garer: mon

préambule n’a d’autre but, cependant, que conseiller au lecteur, qui a tant lu à propos de Jackie, **» le « gosse »

— le proto-type du gosse, de compléter ce qu’il sait de lui, en l’allant applaudir à l'écran. On

va donner de lui, deux merveilleux films, L’Enfant des Flandres, et Si j’étais Roi. La première de cés productions nous a permis d’illustrer il y quelques semaines, les pages que nous consacrions au digne élève de Chaplin; la seconde, à son tour; valant grandement d'être présentée au lecteur, encadre le présent texte.

C’est un excellent récit filmé, au cours du quel le jeune Coogan fait une fois de plus montre de ses excellentes qualités de mime et d’acteur. Le scénario qùi lui permet d’in ter pr é ter son rôle de monarque, peut se résumer comme suit;

Le vieux roi de Lavonie. Ferdinand, approche de sa fin. Les insurgés ont déjà tué ’ses fils. L’héritier du trône est maintenant le petit prince Otto un enfant. Une alliance avec le souverain du royaume limitrophe, Çfharlps de Karnie, consoliderait le gouvernement quand le vieillard ne serait plus. C’est pourquoi Ferdinand projette un mariage entre la

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Une scène de Si J'étais Roi!

princesse Hedwige et le monarque voisin. Cette union affligerait à la fois le lieutenant Larisch, amoureux de la princesse, ainsi qu'une dame d’atour de celle-ci, Olga, maîtresse de Charles et affiliée au Comité Révolutionnaire des Dix qui guette le petit prince pour le supprimer. Otto, pourtant, n'est pas très scrupuleusement gardé. C’est ce qui le sauve. Tandis que ses ennemis le cherchent au palais, que l'entourage royal s’émeut de son absence, Otto joue à Taise chez un petit camarade qu’il s’est fait récemment et dont le père est directeur d’un sceqic-railway.

Pour éviter le retour de pareilles escapades, on confie l’héritier de la couronne au lieutenant Larisch qui n’arrive pas toujours à le conserver près de lui.

L'annonce du mariage de la princesse Hedwige et du roi Charles incite cependant Olga à agir au plus vite. Le Comité des Dix lui a permis en effet qui si font disparaissait, ce mariage n'aurait pas lieu. Comme le vieux roi est à tout extrémité, elle livrera Otto avant qu'il ait recueilli la succession du trône. Mais Otto a beau être plus étroitement surveillé, il a trouvé un souterrain qui le mène hors du palais, chez son copain du scenic-railway. Celui-ci le présente à sa famille. Otto, pris pour le fils d’un officier, est sympathiquement reçu. Les conspirateurs, qui d’ordinaire, se réunissent dans cette maison, sont loin de se douter que le dernier représentant de la dynastie est si près d’eux.

Jackie belliqueux

Cependant un membre du Comité des Dix le reconnaît. Mais un vieux briscard entré dans la conjuration pour veiller de plus près son futur roi, le tire du danger...

Les fêtes du couronnement sont célébrées trois mois plus. Le roi Charles de Karnie est devenu l’allié du roi Otto, sans y être engagé par un mariage auquel il a renoncé. Et le premier acte du petit monarque est d’unir la princesse Hedwige et le lieutenant Larisch qu'au préalable il chamarre de décorations et couvre de titres pour l’élever au rang de celle qu’il aime.

Jackie surprend souvent son entourage par ses traits d'humour dignes de Buster Brown.

Alors qu’il tournait The Rag Man, sa curiosité relative à certains détails techniques peu en rapport avec son rôle menaçait de retarder les prises de vues. Son père voulut lui donner une petite leçon: Jë vais t’apprendre quelque chose, mon petit, dit-il. C’est que jamais on ne s’enrichit à s’occuper des affaires des autres.

— Ah, répondit Jackie; puis, après un moment de réflexion: J'ai pourtant entendu dire que les avocats gagnent bien leur vie!

Jackie Coogan reçut au studio la visite de magistrats de Los Angeles. L’un d’eux était affligé d’une calvitie. Jackie, ne manqua pas de le faire remarquer à sa mère. As-tu vu le monsieur, maman! il n’a plus un cheveu sur la tête.

— Pas si haut Jackie, ce monsieur va t’entendre, gronda M“* Coogan.

— Oh, il doit le savoir. M. K.

Echos de la Ufa

A la Ufa-Film de Neubabelsberg, on travaille ferme à diverses nouvelles productions, parmi lesquelles Le Corsaire, sous la direction du I> Robison. Parmi les acteurs, il y aurait un prince tartare une jeune dame de la famille du compositeur Kulschack et un officier supérieur de Russie; ce dernier dansera aux couteaux, avec pour partenaire une de ses compatriotes, femme de grande beauté, qui prit part à la guerre en qualité d’officier.

L’histoire de cette slave est assez originale. Le czar l’avait autorisée à suivre son mari aux armées; quand son époux fut tué à Insterburg, elle prit le commandement de sa sotnia, fut blessée deux fois, et décorée de la main même de l'Empereur.

Et puisque nous donnons des détails sur la vie des artistes évoluant dans les studios d’outre-Rhin, rappelons l'anecdote concernant le populaire Paul Rekkopf qui — sous la foi du serment — racontent ses camarades. Le trop grand zèle de cet artiste réputé lui aurait causé une mésaventure assez amusante.

M. Robison, cherchant des interprètes pour jouer les rôles de boucaniers dans son film Le Corsaire,

Lil Dagover.

l’avait choisi, le priant de ne plus se raser pendant quelques temps, et de se faire la mine la plus patibulaire qu’il lui serait possible.

Ainsi fait notre homme, qui, voyageant de Berlin à Neubabelsberg, négligeait même de mettre cravatte et faux-col.

Or, l'autre jour, se trouvant dans un wagon de seconde qu’il croyait vide, il l’arpente, s’arrêtant à lire affiches et pancartes. Assise au dernier compartiment, il aperçoit une jeune femme assise dans un coin; la voyageuse le voit, se dresse, pâle de terreur devant l’apparition de celui qu elle croit être quelque apache, et crie le plus qu'elle peut: « A l’assassin! au meurtre! ». Et avant que Rekkopf ait pu articulé le quart de la moitié de la dixième partie d’une syllabe, la voilà tirant la sonnette d’alarme.

On accourt. L’açteur est prestement appréhendé non sans quelque rudesse on le descend du train comme un ballot, et— le voilà dirigé sur le commissariat de police le plus proche, où malgré ses protestations on vous le fourre dans l’ombre propice aux salutaires pensées.

Empressons-nous de dire que le lendemain, Robisson vint affirmer l’identité du « détenu », et réclama son poulain égaré.

Depuis, pourtant, Paul Rekkopf ne sort plus que rasé, « collé » et « cravatté » d’impeccable façon....

On annonce que A. von Gerlach, un des régisseurs de l’Ufa, a complété les prises de vue du film La Çhronir/ue de Grieshuus et ce film sera représenté par TUfa encore pendant cette saison. La Chronique de Grieshuus est basée sur la nouvelle du même nom par Theodor Storm. Le manuscrit a été écrit par Théa von Harbotn Dans les rôles principaux nous verrons: Lil Dagover, Gertrud

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D’autre part, on se félicite outre-Rhin du succès remporté par les Nibelungen, non seulement en Allemagne, mais même dans les pays latins. A la présentation du film, de nombreux critiques avaient en effet douté de la possibilité d’exporter cette production.

Les grands succès remportés en Italie et en Roumanie ont montré que cette crainte n'était pas justifiée. Pendant les dernières semaines les Nibelungen ont en effet été présentés en deux pays purements latins, en Espagne et en Argentine. Un télégramme de Buenos-Ayres annonce que la première, dans un des plus grands théâtres, fut un succès extraordinaire.

En Espagne, la première représentation de cette œuvre a eu Heu le 26 octobre à Barcelone. Les journaux espagnols donnaient des comptes-rendus enthousiastes et constataient qu’aucun film n'avait eu un tel accent en Espagne.

A Amsterdam (Hollande) enfin, où les Nibelungen sont au programme du théâtre «Rembrandt», toutes les places sont arrêtées à l'avance pour les représenter tions de la semaine.

Nos voisin auraient-ils troùvé la bonne formule de films, également applaudis par tous les humains? Il était temps, en tout cas, qu’ils y arrivent, car des bandes d’outre-Rhin qui nous furent présentées nombreuses étaient celles qui de quelque côté — mise en scène, caractères, mimique, choix du sujet — ne semblaient pas plaire à tous les publics.

Léonce Perret

Il n’est pas sans intérêt de se remémorer quel est l'homme dont le Paramount fit choix pour diriger les prises de vue de Madame Sans-Gène, ce film international dont il est tant parlé en ces temps-ci.

Léonce Perret fut l’un des premiers à comprendre ’ les possibilités offertes par l'art de l’Ecran et tient toujours sa place au premier rang des meilleurs metteurs en scène du monde entier.

Pendant plus de 10 ans. Léonce Perret a été l’un des principaux collaborateurs de Gaumont et a dirigé l’exécution de plus de quatre cents films. Il fut envoyé en Amérique pendant la guerre par le Ministère des Beaux-Arts et, pendant son séjour outre-mer, surveilla l’exécution de nombreux films de propagande et autres.

Léonce Perret revint en France avec des méthodes perfec-tionées et une unique ambition: être le trait d’union ou le metteur en scène intermédiaire entre la France et l’Amérique. II cherche habilement à mélanger les tempéraments originaux de nos deux peuples et à extraire une formule originale capable dq s’adapter, par l’internationalisme de son sujet et' la perfection de sa technique, aux goûts si différents d’un public universel.

Nous dirons un jour en détail l’œuvre de ce grand « director » français.

Werner Krauss, Lionel Barfynror'Hénïert Nilcose et E. Jannings, devant l'objectif entre deux prises de vues.

QoOOOOOeQOOOOOOOOéOOOeOOOOOOâOOOOOOOeOVQOOOOOOéOQCVOOéOOaOQOOOCOOOOOOOOOOOOOQOOOOOOOOoQ

Ce que nous verrons

; sur l'écran ;

Qoosooooo 00000 00 0 0000000 0 0 000000.0 0000000 O OOOOOOOO 0040000000 00000 WW 00900000 000000000090000000 00000000

- L’ARRIVISTE -

André Hugon, le réalisateur, et Félicien Champsaur, l'auteur de Arriviste, au studio.

L'artiste français, Baudin, maquillé et prêt à jouer rôle.

André Hugon est un réalisateur français dont la vogue ne s'appuie pas sur un engouement momentané de la foule, ni sur là faveur de quelques snobs outranciefs: c’est son œuvre même, perfectionnée dans chaque évocation nouvelle, qui le grandit.

Ainsi, à pas très surs, il est devenu l’un des meilleurs faiseurs d’images animées de l’Europe.

Ces mois derniers, il osa porter à l’écran

L'Arriviste, de Félicien Champseur. On se souviendra que ce livre dont un remarquable succès salua l’apparition, fut avant la guerre l’objet d’une adaptation ciné-graphique avec les moyens un peu primitifs dont on disposait alors; Jean Toulout nous évoquait cependant un Barsac d’une vérité saisissante.

Aujourd’hui, André Hugon, en reprenant le sujet, a su faire sienne la pensée de l’auteur qui, bien de son temps, s'attache à souligner les travers et les tares de ses contemporains en des études âprement fouillées. 11 a sans doute paru dangereux au réalisateur de pré-senter le super-arriviste qu ’ i-magina F.

Champsaur c'est qu'il faut compte des rigueurs de la censure, et ne Baudin et Ginette Maddie dans L'Aniviste.

point blesser d’autre part la mentalité de telle population de province ou de l’étranger n’admettant que dans le roman écrit les tableaux fort poussés au noir... Mais tel qu’il nous est présenté, ce film a le mérite de faire œuvre de santé publique, puisqu’il met suffisament en lumiérêdes traits d’un fourbe éhonté, vaniteux et'hrutal, et jouisseur; et puisque l’action se poursuit jusqu’à la chute et le châtiment de ce faux dieu.

Il fallait une belle habilité pour rendre l'athmosphère de ce récit touffu, dont le héros piétine l’amour, l’amitié, la morale, faisant se lever des cendres qu’il amoncelle, une, dense poussière qui cache sa vraie personnalité et l’ennuage comme d’une auréole de gloire; pour reconstituer les décors d’une richesse et d’un goût exacts, et choisis de façon à se marier avec les personnages et le thème de l’action. La reconstitution de la Cour d’Assises, celle de la Chambre des Députés (dont nous avons donné dernièrement une vue), enfin les inté-’eurs de et t e 1

particulier, sont des modèles du genre.


Quant au découpage du scénario, il a été fait de telle sorte à permettre au film d'évoquer les idées principales du livre, de façon à présenter le sujet avec un maximum de compréhension; un ordre logique des faits est maintenu du début au dénouement de la bande, sans que celle-ci s'alourdisse de détails négligeables qui eussent égaré l'attention. 11 importe de plus de rendre cette justice à André Hugon, c’est qu’il a au plus haut point l’art de choisir ses interprètes, et de marier leur type avec la personnalité des héros du récit filmé. C’est ainsi que pour camper Barsac, il a eu recours à Henri Baudin, qui sait se composer un masque froid, net, dur, dénotant le caractère d’hypocrite né de son personnage. Baudin sut faire de ce rôle écrasant une composition magnifique: il est bien l’homme impassible, concentré et implacable, au milieu des félonies et des crimes sur lesquels s'édifie sa fortune.

Quelques scènes de U Arriviste A gauche au-dessus, André Hugon — hors du " camp „ — surveille le jeu des artistes.

Jeanne Helbing est une Marquisette sensible et touchante à souhait, dont la mimique sobre ou enjouée dit les affres et le bonheur. Citons encore le joli talent de Ginette Maddie, dans le rôle de Claude, la maîtresse de l’Arriviste; la maîtrise de Jean d’Yd, l’avocat général; et celle de Dalleu, un juge d'instruction impressionnant. Tous sont à la hauteur de leur tâche et aident à situer l'action et à la faire vivre avec un maximum d’intensité et de vraisemblance.

Le drame se joue à Paris, de nos jours. On nous montre Claude Barsac, jeune avocat de talent, dévoré d’ambition, végétant dans une médiocrité inconciliable avec ses aspirations. Il veut « percer * à tout prix, dut-il pour


Où allez-vous après le spectacle???

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déguster ses vins fins

s’élever semer le crime et l’exploiter à ses propres fins. Ses amis intimes sont Jacques Mirande et la maîtresse de ce dernier, la marquise de Sergy, dite « Marquisette », Ces deux-là s adorent: mais la jeune femme craint que Paris ne lui enlève le bien-aimé, et s'ouvre à Barsac de ses projets; elle veut arracher Mirande à la vie dissipée qu’i} mène et l'emmener à l’étranger pour quelques mois. Barsac, diaboliquement, conseille à « Marquisette » de réaliser un million et de partir hors frontières avec son amant. Le soir des adieux, au cours d'un dîner, il pénètre dans les appartements de la petite marquise, et vole le million; puis pour se débarrasser de tout soupçon possible, il n’hésite pas à empoisonner la jeune femme, qui s'abat mourante aux pieds de son amant, et murmure dans une ultime plainte adressée à Mirande: « Pourquoi m'avoir tuée?... »

Tandis qu’on arrête Mirande que cette accusation de la victime accable, Barsac voit la part belle que lui offre le Destin. Lutteur audacieux, il prend sur lui la défense de l’accusé, et de haute lutte arrache l’acquittement au jury conquis par son éloquence persuasive.

Èt c’est la montée. Que lui importent les soupçons de sa maîtresse Renée April, qui a deviné son crime! Le voilà lancé, directeur d’un grand quotidien de combat, puis député, puis ministre; quo non ascendam!

Mirande cependant s’est juré de découvrir le meurtrier de l’aimée. Barsac, dont la main est heureuse sur le tapis vert des salles de jeu comme sur celui des réunions politiques, a par douze fois gagné des sommes importantes à Monte Carlo et à Nice, et à l’aide d’un subterfuge — par l'intermédiaire d’un prêtre — il fait restituer à Mirande le million dérobé. Pourtant les soupçons de ce dernier se cristalisent, il est arrivé à une certitude et va demander à Barsac raison de son crime, quand une rupture d’anévrisme l’abat dans la maison même du meurtrier.

Et Renée April: les hallucinantes pensées qui la torturent emportent sa raison; le jour de la mort de Mirande, elle est transportée dans un asile d’aliénés. Un autre témoin du crime se suicide dans le cabinet du faussaire. Tous les gêneurs supprimés, la voie

semble libre pour les gloires les plus hautes: où l’arriviste ne montera-t-il pas?

Presque au faîte d’une magnifique carrière, une pierre viendra précipiter sa culbute. Le juge d’ins-> truction qui n’a cessé de suivre la piste du crime, accumule en silence les probabilités et les preuves contre Barsac; il est sejré de près, acculé à la catastrophe finale. On l’arrête... Celui qui montait au Capitole, et précipité dans la géhenne.

Telle est, forcément écourté et n’en esquissant que les plus saississantes évocations, le thème de ce film, succession d’images attachantes d’une luminosité parfaite: l’opérateur Quintin a fait preuve/ de métier et de goût. L'Arriviste est une œuvre \ vivante qui se détache en beauté sur la production française actuelle, d’ailleurs généralement remarquable. MACNIX.

Anatole France à l’écran

Anatole France n’est plus.

Ses œuvres ne sont pas cinématographiques. Elles ont pourtant tenté les réalisateurs. Le Lys rouge, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Thaïs, Crainquebille ont été adaptés à l’écran. Crainquebille, si bien mis à l’écran par René Hervil, très bien joué par Maurice de Feraudy, et que le bon maître avait d’ailleurs écrit aussi pour la scène, est le seul de ces films qui mérite de res* r.

Princes et Rois à l’écran

Après Wilhelm, ex-Kroonprins; après le prince de Galles, et nombre d’autres têtes couronnées, découronnées, ou en passe de ceindre la couronne, dont se seraient révélées les vertus photogéniques, voilà qu’on a annoncé que i’ex-impératrice Zita se sent les dispositions voulues pour débuter à l’écran.

Ce sont du moins des agences de publicité américaines qui lancent ce bruit On ajoute qu’une grosse compagnie avait déjà négocié avec le chambellan de l’ex-impé-ratrice, pour éviter que lors du lancement de ses films en Europe, son nom ne serve pas à faciliter une réclame I tapageuse et de mauvais goût.

On dit aussi que l’ex-impératrice, qiii est l’hôte du roi d’Espagne, à Leguicto, quittera la péninsule pour voguer vers les Amériques.

Mais aucune information de source sûre n’est venue confirmer ces bruits.

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PETITES NOUVELLES

Le prochain film de D. W. Griffith

M. D. W. Griffith se trouve actuellement à Ma-maroneck, où il prépare les intérieurs du film The Dawn. Il faudra attendre encore plusieurs semaines avant que le film soit terminé. i

Léo Adel

* * * Norma Shearer, l’artiste américaine qui interprète le principal rôle féminin dans le film de la Metro-Goldwyn The Snob, mis en scène par Monta Bell, est une adepte de la « psychologie des couleurs. Elle prétend que la couleur des vêtements qu’elle porte influé sur son état d’esprit. Le rose et, le blanc sont les couleurs qui me mettent, dit-elle, dans le meilleur état d’esprit pour tourner. C’est pourquoi je suis toujours vêtue dans mes films, de couleurs tendres, mes metteurs en scène ayant remarqué qu’ils ne pouvaient rien faire de moi lorsque je suis habillée de couleurs sombres.

» * * Blanche Sweet, qui vient de tourner en Angleterre pour la Metro-Goldwyn Sporting Venus, sous la direction dé son mari et metteur en scène Marshall Neilan, conte cette petite anecdote dont elle s’amuse encore depuis son retour.

Le vieux gardien de l’établissement de bains qu’elle fréquentait cet été avait la fâcheuse habitude de pénétrer dans les cabines sans frapper à la porte.

Blanche Sweet lui fit un jour l’observation.

— Vous devriez frapper, John, avant d’entrer dans ma cabine. Un de ces jours vous me trouverez déshabillée.

Ce à quoi l’honnête John répondit simplement:

Un nouveau film belge est sur chantier: Le Gamin — Il n’y a pas de danger, madame. Je

de Bruxelles (pourquoi pas le Ketje, c eut été plus regarde toujours parle trou delà serrure avant

uleur locale) de Francis Martin. d’entrer.

C'est le petit Leo Adel qui y joue le rôle dé premier plan.Le voici devant la statue de Manneken-Pis, s'inspirant sans doute aux fins de jouer son rôle de gavroche avec le maximum de vérité et de compréhension.

S’il faut en croire les gens informés, notre ami le 1 réalisateur Francis Martin, est en progrès, et la nouvelle production qu’il prépare dépasserait de beaucoup sa dernière œuvre. Un Soldat Inconnu, qui pourtant lui valut déjà un remarquable succès.

Nul doute que si Martin possédait les moyens nécessaires, il nous mettrait vite en scène des « machines » de grande envergure: ses essais témoignent d’une bonne volonté manifeste, et d'un talent qui va en s'améliorant sans cesse.

Ccc d/é.

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12

£e jViiraclc de Demain

Ce que Walton voyait sur son tableau.

Tandis que le monstre de fer jetait la panique dans la salle des fêtes et que les danseurs s’enfuyaient de tous côtés, gagnant les jardins qu'ils emplissaient de leur épouvante et de leurs cris. Walton, dans son laboratoire, les yeux sur un tableau où se déroulait comme sur l’écran cinématographique la scène que nous avons décrite, suivait tous les mouvements de son automate.

Une joie diabolique crispait les muscles de son visage.

Il était le maître.

Un mouvement d’un petit commutateur en ébo-nite et il envoyait à travers l’espace l’effluve directrice qui donnait le mouvement, la direction, la vie, à l’homme mécanique, son esclave désormais pour les besognes les plus sinistres.

Walton riait.

Il voyait sous ses yeux les exploits de la salle du bal, M. Wells rejeté en arrière et comme foudroyé par le choc, Harry Ross bousculé et sur le point d'être piétiné sous les pieds de plomb, Annette enfermée dans le cercle des hommes, jetée dans l’automobile, avant que quiconque ait pu se porter à son secours.

Oui certes, il était le maître Mark Walton. Il était le maître des autres hommes à qui il se flattait d’imposer pur la crainte sa volonté. Il était surtout le maître d’Annette qu il allait tenir en son pouvoir dans son château mystérieux.

Les machines électriques ronflaient.

Un immense bourdonnement emplissait le laboratoire, agitait l'air d'un frémissement perpétuel qui se communiquait à l'âme du jeune homme où la passion s’agitait plus fiévreuse que les turbines en mouvement.

Dans quelques minutes, Annette serait là, près de lui et il lui offrirait de nouveau un cœur qu elle n’oserait refuser croyait-il.

Il était le maître, le dominateur souverain.

Or, pendant qu’il rêvait ainsi tout en suivant sur le tableau magique la marche de son automate en route vers le château, son ennemi Harry Ross, revenu son de étourdissement voyait l’automobile emporter Annette dans la nuit. Le monstre la suivait de près.

Harry Ross sauta lui-même dans une auto abandonné par les invités, se mit au volant et démarrant aussitôt pressa sans discontinuer l'accélérateur.

Walton vit le danger. [S

Mais son rire diabolique se changea en rictus.'

Tout avait été prévu.

Au moment où l’auto de Ross arrivait sur le pont de la rivière à quelque cent mètres du château, Walton pressa un bouton, le pont s’ouvrit et l’auto à toute vitesse fut précipitée dans les flots.

Walton était décidément le maître.

Il avait quitté le laboratoire pour se rendre dans le salon où l’on avait introduit Annette toute frémissante de colère et de haine.

— Ne me touchez pas, s’écria-t-elle, ne me touchez pas. Je vous hais. Je vous hais.

— Et moi je vous aime, dit passionément Walton, je vous aime, je t’aime, Annette.

— N’avancez pas,

— Encore une fois je mets à tes pieds ma puissance. Tu as pu l’observer ce soir. Tu t’es rendu compte. Aucun homme désormais ne peut me résister. Mon esclave mécanique est prêt à toutes les besognes, il me fait puissant il me fera riche, il me donnera le monde. Tout cela, je te le donne, Annette, je t’offre de réaliser tous tes désirs, tous tes rêves.

— Débarrassez-moi donc de votre présence

odieuse? f

— Écoute encore, Annette, ne refuse pas u( cœur qui s’offre et qui souffre. 11 y a si longtemps que je t’aime! Tu ne voudras pas me désespérer, me pousser à la violence. J’irai jusque là, oui, je le sens, j’irai jusqu’à la brutalité du sauvage pour te

be pont de la mort.

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L'entrevue.

posséder pour que tu sois toute mienne, sans réserve.

Je me tuerais plutôt.

— Ne dis pas cela, Annette. Ne me pousse pas à bout.

Je vous hais, vous dis-je, je vous haïrai toujours, toujours.

— Ah! tant pis! jette soudain Walton exaspéré, tu vivras donc ici, enfermée, avec lui.

Lui, c’était le monstre.

Annette comprit lorsqu’elle vit la porte s’ouvrir et l’affreux automate la poursuivre dans sa chambre.

Elle se déplaçait. Le monstre la suivait.

Se jetait-elle effarée dans un fauteuil? Le monstre s'arrêtait devant elle et ses yeux fauves

tait des lueurs menaçantes.

Obsession épouvantable!

Épuisée par l’horrible lutte, Annette se mit à pleurer à chaudes larmes.

Et Walton devant son tableau assistait à l’horrible supplice, persuadé encore qu'il viendrait à bout de cette volonté de jeune fille.

Cari Laemmle propose à la Ciguë des Nations d’instituer une langue universelle

M. Cari Laemmle, président d'une importante compagnie cinématographique américaine, vient d'écrire à M. Ramsay Mac Donald une lettre dans laquelle il lui demande de patroniser devant la Ligue des Nations l’idée d’une langue universelle.

Ce monsieur propose que la Ligue des Nations décide par une votation quelle serait la langue que, à côté de leur langue- maternelle, tous les enfants du monde devraient apprendre; bien entendu il s'agirait de prendre seulement en considération les trois ou quatre langues les plus importantes.

Invasion cinématographique allemande en Amérique

Les Allemands sont en train de faire des efforts surhumains pour conquérir le marché cinématographique américain, à l'exclusion de tout autre film étranger. Les résultats de cette campagne n’ont pas encore commencé à se faire sentir, mais les Allemands ont menacé les américains de ne pas présenter de films américains en Allemagne si les américains à leur tour n’achetaient pas grand nombre de films allemands.

(à suivre)

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Une série de films sur l’histoire de France

Une grande compagnie américaine se propose d’éditer une série de films ayant trait à l’histoire de France. Le Gouvernement français serait disposé à venir en aide aux organisateurs. Le premier film de la série s'intitulera tadame Sans-Gène.

Douglas Fairbanks, Fils

M Jesse L. Lasky vient de signer un contrat avec le fils de Douglas Fairbanks, aux termes duquel il engage celui-ci pour une grande compagnie américaine. Le petit Douglas jouera des rôles d’adolescent.

William S. Hart se blesse dans son ranch

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