Programma van 10 tot 15 sep. 1921



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#302

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CINÉ-REVUE

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CINE - EJEVUE

NOTRE VEDETTE

George WALSH

George Walsh est l’idole du public, dé tous les publics: car, s’il plait aux femmes par son impeccable beauté plastique, il conquiert par son intrépidité fougueuse et sa force invincible.

11 incarne avec grâce tous les rôles « d’enfant prodigue » au cœur généreux, qui, sur le chemin de retour vers le foyer paternel, ne manque jamais de tomber à bras raccourci sur les scélérats qui pullulent hélas dans la société humaine!

Le voir à l’écran, c’est l’admirer, en vivant avec et comme lui toutes ses aventures, d’un intérêt toujours si palpitant.

Voici quelques titresdeses interprétations; des mieux réussies. La Brute apprivoisé-. Ça c'est la vie; Le Camelot romanesque; Jamais ballu; Et.. dél>rouitle-loi; Toujours de l’audace; Le Filou; Détective malgré lui; La Bête misère.

lies pneus Hevea

sont les triomphateurs

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SA5PT2SÎÏSÎ15

T ANNEE. — N° 24

1921

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Orchctruc, crjjicLei belcyz de Veut c

Le./3ujnàru c/e/f&raine UjAborwemetü. cmmuel e>5Æ>.

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L’Rrt et l’Amour à travers le temps

Sur une défense d’ivoire brunie et crevasée par l’humidité des couches profondes du sol —

! immense écrin qui conserva jusqu’à nous la pre-, I

mière œuvre d’art des hommes — cette ébauche apparaît au vingtième siècle après Christ, aux 7yeux curieux de l’homme moderne.Daah a montré 1 /sa vaillance en terrassant le mastodonte à la peau;

Cplus rude que l’écorce des chênes, et Hoc, sa coin-,

(pagne, l’admirant, s’approche: les mains s’unis-/sent, les bras se frôlent, première caresse douce,

(première expression élégante du sentiment (d’amour.

Les siècles ont passé, l’Orient a connu le ralîi-/neinent des civilisations antiques: l’Inde, l’Assy-£rie, la Perse et l’Egypte tour à tour, ont perfectionné et les formes de l’art, et celles du luxe, de la beauté et de l’amour. Dans Alexandrie la Savante, les artistes ont gravé dans la pierre, entr’autres œuvres et inscriptions, la stature du prince, leur maître, et les traiîts de sa belle favorite.

Nous sommes en Hellade: ils disent des vers de l’immortel- Homère, en s’accompagnant du luth, et revivent la colère d’Achille, et les sentiments de cette divine Hélène pour laquelle deux peuples luttèrent dix ans; ils chantent la beauté brune des femmes des bords de l’Hellespont, et la beauté plus captivante des beautés de Samos et des Cyclades. L’artiste a reproduit leurs poses harmonieuses, pour qu’un jour nous voyons comment se sont aimés ceux qui inspirèrent notre civilisation moderne.

Le sentiment du beau et de l’élégance a dormi pendant les premiers siècles du sombre Moyen-Age. Mais la clievallerie fait renaître la gloire des sacrifices mis au service des joies d’amour. Le baron Jehan de Montai tier, partant pour la Croisade, dit un dernier adieu à la frôle Yolande, lui jurant fidélité jusqu’à son retour; elle le voit partir les yeux baignés de larmes, vers ces lointains horizons d’Orient, d’où il ne doit revenir qu’oprès avoir délivré le Saint Sépulcre des mains du Sarrazin maudit — ainsi Dieu le veult!

Pendant ce temps, et jusqu’à nous, une civilisation arrêtée à un degré de raffinement intense, repose sur ses paisibles lauriers: là bas, dans ce lointain Katay fermé aux incursions des aventuriers d’Europe, les robes de soie fleuries, les laques et les clairs bambous font un cadre délicat aux amours des raflinés jaunes: on s’y aime à l’antique mode ancestrale, dans l’immence empire du Milieu...

Le marquis poudré dont les gilets brodés et la perruque blonde attirent tous les cœurs, a composé pour la belle Julie, un sonnet délicieux. Mais la mutine feint de ne point se reconnaître sous les traits! d’une nymphe; peut-être réussira-t-il mieux, ce tantôt, quand dans le salon clos, loin des indiscrétions tapageuses, il lui lira les pages


CINÉ-REVUE

dernières de l’Amour et Psyché, la dernière œuvre galante de ce bon Monsieur de La Fontaine.

Mais nous voici en 1921: plus de chants dits au

son de, s pipeaux ou des luths, plus de courbai faisant naitro et l’admiration et l’amour, plu même cette jjrâce miguardc du Grand-Siècle entre deux tours de volant, une escale rapide a

Sue pose3,pCeÖtral restauré à la modern style,, "if; pu tn “CC f6 SeCO“de revaut l’obje, Plaisirs, grands magasi„se“Tl T fPH}reB et «>• elle, business et -salle de i clubs féminins pou «têcle du Vil rnétlt d plaisir pour hü. C'est"

Demain. De quoi demain sera t-il fait? Un impressionisme outré, amas de membres bizar rement contournés,de face exsangues etgrimaçan-les, peut-être. L’avant goût que nous en donne futuristes et dadaïstes n’est-il pas fait pour nous faire regretter un peu la primitive candeur de nos ancêtres de l’âge des cavernes, en art comme en littérature.?

CINÉ-REVUE

LES ENFANTS AU CINEMA

par Maryse TALBOT.

Conférence donnée au Grand Cinéma Royal, à Bruxelles, sous les auspices du « Ciné-Club » de Belgique.

Le enfants oint toujours apporté un peu plus de charme et de gaîté saline sur l’écran qui scintille de pair le monde depuis plus de •vingt-,cinq ainsi. Le jeune comédien et la gracile comédienne furent toujours applaudis par tous lies publies et dans tous les pays. Victor Hugo disait avec natoon:

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit, à grands cr-is. Son doux regard qui

Fait britleir tous les yeux,

Et les plus tristes fronts, les plus souillés

[ipeutt-êtres

Se dérident soudain à voir l’enfant paraître

Innocent et joyeux.

Virginie Lee

Son jeu inigiémi, si captivant, 1-uii a vain (au jeune prodige) une popularité toujours croissante. Qui ne se rappelle les jolies et trop courtes comédies interprétées par Bout de Zan de la Société Gaumont et le trépidant Willy de chez Eclair et Bébé, le rossard en culottes courtes. Ce quii nous plaît toujours, c'est un sourire doux, une ingénuité, parfois rosse, une espièglerie sincère et un caprice tyrannique, qui sont le vrai apanage de cette jeunesse, espoir de demain, et race nouvelle au début d’un monde nouveau.

Lorsque Tentant, pour la première fais tient un. rôle devant l’appareil, il n’a pas ce « trac » qui a caractérisé nombreux comédiens et des plus fameux. Il n’hésite pais, il ne songe guère au rôle qu’il va remplir, mais à la vie active, à l’action qu’il va vraiment créer — avec un peu d'inconscience sans doute — pour notre plaisir.

Francis Carpenter

La petite Mary Osborne, d’Amérique, a ses metteurs en scène et. sels auteurs. Son nom est déjà populaire dans le monde entier et ses appointements, conséquences de l’énorme publicité ayant trait à sa personne, oint doublé, triplé, quintuplé. Actüfeilleiment elle touche des centaines de dollars pair mois. — En Amérique il n’y a rien d’étonnant à cela. — Après avoir tourné un ou deux films, on mit à côté de Matry Osborne un petit négrillon qui devait lui servir de partenaire et que vous ooinmais-ee* tous sous le nom de « T Afrique ». Ce partenaire si drôle, aissociia son nom à, celui de Miairy et tous deux .continuent urne carrière riche en prodigieux succès,

Un couple aussi gentil est celui de Virginie

JLee Gorbin et Firiamçis Oarpemter de la Fox Film qui tiennent toute Taction de Fan-Fan, d’Aliadin et d’Ali-ÎBaiba.

Une autre fillette quii s’est faite une renommée peut-être moins brillante, mais plus personnelle. c’est Simone Genevois, la délicieuse Française de sept ans et demi, quii tourna « Un Ange a. passé... », « Le Scandale », « Travail » et « Le Syndicat des Fessées... ».

Iît le petit Touzé, la petite Régine Dumien,

Tadimiiraible créatrice de « Petit Ange », une gosse haute comme une botte.

Et commue le disait si bien mon camarade Maurice WMy: « Lorsque nous lés voyons, évoluer à l’écran, ils mous sont si sympathiques, ils nous provoquent une telle impression quAau cours de leurs aventures. ou de leurs intrigues, ils mous font rire ou pleurer. Jioies spontanées et chagrins naïfs » Au travers des rayons lumineux nous sentons battre un brave cœur de gosse et cela touche nos âmes et nos cœurs un peu endurcis, qui y trouvent la place sensible et qui, avec leur gaîté au leurs tristesses mêlent en nous le regret de nas années de jeunesse.

Ges histoires, ces enfants sont deis livres que iGrand’mère Misait lorsque nous étions sages.

La littérature de Tenfiance toute entière rajeunie et paraissant plus neuve, adapté au Cinéma, Charles Perrault et Mme De Ségur, dont les narrations éternelles sont modernisées.

L'enfant paraît, notre cœur devient tendra et plus d’un méchant se sent attendri,

Maryse TALBOT.


Le petit Roger Tineau, dans les « Chères Images ».

Himone Mcnevol*. dans « Travail »,

'Qtfurilf

Les Jolies Modes d’Enfants 1

lin bel album illustré et traitant des modes d’enfants à tous àgv', depuis la lavette de bébé jusqu'aux gracieuses robes des jeunes lilies déjà grandelct tes: voilà ce que nous «»lire la maison d'éditions FELIX, 20 Mue Albert de La tour, à Bruxelles,

Les mamans se réjouiront de voir rassemblées un nom bre aussi .considérable de toilettes enfantines, parmi lesquelles il fera bon puiser pour babil Jer à ravir nos bambins et bambines, fie qui charme surtout dans cette belle collection de plus de deux cent» modèles, c’est que Je côté pratique et l'hygiène n’ont point été, perdus de vue.

La coquetterie enfantine ne peut en effet exister au détriment du confort, et de la santé des petiots; à notre époque de sport et de scouting, plus que jamais, le vètcnienfrdc la jeune généra lion doit laisser au corps toute sa liberté d'allure et de mouvement, sans con train te.

Nous conseillons à toutes Jes lectrices de Ciné-Revue de sc procurer le superbe album « Jolies Modes d’enfants *, et pour ce de faire parvenir un bon-poste de 13 francs à l'adresse ci-dessous:

Maison J FÉLIX

20, Rue Albert de Latoun, BRUXELLES

UNE INSTALLATION MODELE

Lors d’un récent congrès Monsieur DE VUYST, le Directeur patenté de la Grande Teinturerie A. VAN WEEREN, invita quelques teinturiers-spécialistes à visiter ses nouvelles installations. On fut unanime à déclarer qu’avec ses tout derniers perfectionnements ces Usines sont uniques en leur genre. Ceci est d’autant plus en honneur du patron, diplômé, qu’il s’est vu dans l’obligation de renouveler complètement, après l’armistice, tout son matériel, ce dernier ayant été pillé par les boches.


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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

La Fille des Montagnes Profliarailic Un ld mi 15 sepMire

Bearcat, est le surnom- qu’ont valu à Turner Stacey, un jeune montagnard, son adresse et son courage.

Les Stacey, père et fils, oïd installé dans la montagne une distillerie clandestine. Les rondes fréquentes des accisiens les obligent à être sur un qui-vive perpétuel.

Exactement sur la ligne frontière qui sépare l’Etat de Kentucky de celui de Virginia s’élève le « Quarter House » auberge appartenant à Kin-nard Towers,- çhef de la famille Towers qu'une vieille inimitié a fait des Stacey les ennefnis jurés.

Bearcat s’est épris de Blossom, là fille du paS-iour loël Fulkerson, et le pasteur et sa fille ont tellement insisté auprès du jeune homme pouf qu’il renonce à, ces luttes perpétuelles que le jeune Stacey, par amour pour Blossom, a promis de se conformer à leurs désirs. Mais les circonstances ont raison de sa volonté.

Un jour que Bearcat se rend au moulin, il est suivi par Rattler, un des plus grands vauriens du clan Towers. Le meunier qui fait partie des Stacey conseille à Bearcat de cesser sa fabrication illicite et de mettre fin à la vendetta. Bearcat lui répond que sa distillerie est son seul gagne pain et que les Towers considéreraient l’abandon de la lutte par les Stacey comme une défaite. 11 quitte le meunier en réfléchissant à ses conseils. Bailler épie son départ, et trouvant le meunier seul, lui cherche querelle. Bearcat revient sur ses pas pour défendre le meunier et une lutte s’engage. Cet incident ravive la haine de Rattler contre Bearcat.

Le lendemain, Jerry Henderson, ingénieur, arrive chez les Stacey qui en font leur hôte.

Henderson flirte avec Blossom.

L’ingénieur devant partir pour faire'rapport à sa compagnie promet à Blossom de revenir.

Bearcat avait dû se cacher pendant quelque temps pour échapper aux accisiens, mais le calme étant revenu, il avait pris le chemin du retour.

lin vue de sa demeure, il surprend Blossom et l’ingénieur et saisit leur sccrel. H sent naître en lui une haine subite contre cet homme qui lui vole le cœur de celle qu'il aime.

Quelques jours se sont écoulés. Kinnard Towers médite de faire arrêter Lone Stacey, le père de Bearcat. Henderson, sur le chemin du retour, s’arrête à l’auberge et un des hommes de Towers, suspectant l’étranger d’être un partisan de.s Stacey, tire sur lui. C’est le signal d’une mêlée général. Bearcat et Henderson doivent faire front à plusieurs agresseurs. Ce dernier est gravement blessé et Bearcat pourrait profiter de son état pour se venger, mais sa npble nature triomphe et

La Divette des Folies Bergère

Comédie dramatique en 5 parties interprétée par Olive Thomas

La Fille des Montagnes

Grand drame en 5 parties d’après la nouvelle de Ch. Neville Buck

van io tot 15 Member

De Divette der Folies Bergère

Dramatisch tooneelspel in 5 deelen vertolkt door Olive Thomas

De Dochter der Bergen

Groot drama in 5 deelen, naar de novelle van Ch. Neville Buck

Semaine prochaine: LA RUÉE VERS LE BONHEUR avec Frank Mayo Aanstaande week: DE STORMLOOP NAAR HET GELUK met Frank Mayo

il fait au contraire l’impossible pour sauver son rival. Il exige d’Henderson qu’il accomplisse la promesse faite à Blossom. L’ingénieur dont les blessures sont mortelles a la force suffisante de se soutenir pendant la cérémonie. Quelques instants plus tard Blossom est veuve.. La vendetta croit en violence et Bearcat fait armer tous les hommes de Stacey. Après diverses péripéties émouvantes, les Stacey font le siège du repaire des Towers. Bearcat donne cinq minutes à ses adversaires pour sè rendre. Kinnard lowers répond en ouvrant le feu.

Une terrible mêlée s'en suit. La lutte se poursuit acharnée; les Towers, obligés de fuir, viennent tomber sous les balles des assiégeants, qui rcmportcnl une victoire éclatante et définitive.

C’est ainsi que finit la vendetta. Depuis ce jour là, les Stacey s’appliquent à la civilisation des montagnards et Blossom, qui a enfin compris la noblesse de sentiment de Bearcat, confesse qu’elle l'a toujours aimé et voit enfin son rêve réalisé.

De Dochter der Bergen

Om zijnen moed en behendigheid heeft Turner Slacey, een jonge bergbewoner, den bijnaam ont-, vangen van « Bearcat ». Met zijnen vader heeft hij in de bergen een geheime stokerij ingericht. De opzoekingen der accijnsbedienden verplichten hen steeds op hunne hoede te zijn.

Juist op de grenslijn der staten Kentucky en Virgina bevindt zich de herberg, « Quarter House » toebehoorende aan Kinnard Towers, gezworen vijand der Staceys.

Beascat is verliefd op Blossom, dochter van den, priester Joël Fulkerson.

De priester en zijne dochter dingen zoolang bij Bearcat aan tot hij, hen belooft die voordurende gevechten te staken. Maar de omstandigheden zijn sterker dan zijnen wil.

Zekeren dag begeeft Bearcat zich naar den mo- 5 len, gevolgd door Rattler een der grootste deugnieten uit het kamp van Tower. De molenaar raadt Bearcat aan zijne geheime stokerij te sluiten en aan de vendetta te verzaken. Bearcat antwoordt hem dat deze stokerij zijne eenige broodwinning is en dat do Towers het opgeven, van den strijd door de Staceys als eene nederlaag zouden aanzien. Daarop verlaat hij den molenaar.

Rattler bespiedt zijn vertrek, vindt den molenaar alleen en begint met hem te twisten. Bearcat keert terug om den molenaar tc verdedigen, en dit voorval verlevendigt den haat van Rattler tegen Bearcat.

’s Anderendaags komt Jerry Henderson, spoorwegingenieur, bij de Staceys en wordt door dezen als gas! ontvangen. Henderson flirteert met Rlos-som. De ingenieur moet vertrekken om zijne maatschappij verslag te brengen, en belooft Blossom te zullen terugkomen.

Bearcat welke zich eenigen tijd heeft moeten versteken, keert huiswaarts. In ’t zicht zijner woning verrast hij Blossom met den ingenieur 011 onderschept hun geheim. Hij voelt in zijn harte haat ontstaan tegen den man die hem zijne liefde ontsteelt. Eenige dagen zijn verloopen.

Kinnard Towers denkt eraan Lone Stacey, Bearcat’s vader te doen aanhouden. Henderson op de terugreis houdt in de herberg stil, doch een volgeling der Towers hem verdenkende partij voor de Stacey’s te kiezen schiet op hem. Dit is het signaal voor een schrikkelijk gevecht. Bearcat en Henderson moeten tegen verschillende aanvallers front maken. Dezen laalsten wordt gewond en Bearcat zou deze gelegenheid kunnen te baat nemen om zich te vreken, doch hij doet het onmogelijke om zijnen mededinger te redden. Hij eischt van Henderson dat hij zijne belofte houdt tegenover Blossom. De ingenieur doodelijk gekwetst, vindt nochtans de kracht zijn plicht te volbrengen. Eenige stonden later is Blossom weduwe.

Do vendetta wordt heviger, Bearcat wapent al zijne mannen, en begeven zich naar de schuilplaats der Towers welke zij belegeren. Bearcat geeft hen 5 minuten om zich over te geven, doch lot antwoord opent Kinnard Towers liet' vuur.

Een vreeselijk gevecht volgt en de Towers verplicht te vluchten worden tot den laatsten man neder-geschoten.

Dit was het einde der vendetta. Sinsdien honden de Stacey’s zich onledig met de beschaving der bergbewoners, en Blossom, welke eindelijk de edele gevoelens van Bearcal beseft, bekent, hem hare liefde en ziet eindelijk haar droom verwe-zentlijkt.

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La petite Mary-lownav qui n’a jamais connu scs parente, a été élevée par des Bohémiens. Lu jour, passe près du camp dés nomades un vieux musicien ambulant qui se sent ému de pitié en voyant les mauvais traitements, auxquels la pauvre petite est en bute. U la prend avec lui, sans que personne s’v oppose. Cependant, le jeune Czu-pan, le seul dans la troupe qui ait montré quelque attachement à Marylowna, la suit, décida à partager son sort.

Le vieillard vient à mourir; Marylowna est seule an monde; mais Czupan est là pour la prendre sous sa protection. Son violon leur assure le pain quotidien à tous deux. Ils arrivent ainsi au faubourg d’une grande ville ou le talent de virtuose du jeune musicien et la beauté de Marylowna.attirent l’attention de l’entrepreneur de spectacles Navradil. Celui-ci leur offre un engagement dans un petit théâtre de variétés. Marylowna danse aux airs

entraînants de Czupan et obtient un gros succès. Czupan aime Marylowna et espère qu’elle sera un jour sa femme.

Mais le sort en décide autrement. Lord Crossfield visite le théâtre et remarque Marylowna. Il prend pitié de la pauvre tille, qu’il voit entourée de dangers dans ce milieu vulgaire, et se décide à lui assurer une existence meilleure, Marylowna s’en va avec lui, au grand chagrin de Czupan qui, cependant, sacrifie ses propres sentiments au bonheur de celle qu’il aime.

Des aimées passent et la petite fille du camp des Bohémiens est devenue une demoiselle aux allures distinguées; sa beauté n’a pas manqué d’impressionner le lord, son protecteur, qui se décide à la prendre pour son épouse. Le passé semble bien loin; Czupan lui-même est oublié.

Cependant, il y a des ombres au bonheur de Marylowna. Elle s’aperçoit tous les jours comment


Lord Grossfield cherche à cacher les obscures origines de sa femme. Son mari lui propose un voyage prolongé à l’étranger. A. la ternisse d’un hôtel, Marylowna reconnaît le chef d’orchestre; .. c’est Czupan! Elle se montre toute joyeuse de cette rencontre, à tel point que l’assistance le remarque. Lord Crossfield lui fait des reproches à propos de sa conduite qu’il juge malséante; mais Marylowna ne veut pas se plier plus longtemps à l’étiquette d’un monde quine sera jamais complètement le sien. Elle veut reconquérir sa liberté et elle quitte le Lord. Cependant, Czupan s’est fait illusion en croyant qu’elle viendrait à lui. Elle veut être seule, lie rien devoir désormais qu’à elle même.

Nous la retroifvons dans la célèbre danseuse Marylowna, qui ravit chaque jour un public nombreux et distingué dans sa création, le ballet du Paon Blanc.

Etant un jour dans sa loge, Marylowna reçoit une lettre de Lord Crossfield, son mari qu’elle a abandonné, la suppliant de revenir à lui. Une lumière à sa fenêtre

dira au Lord qu’elle consent à le revoir. Marylowna est profondément touchée de cette démarche de son mari; elle veut se rendre à son appel. Mais à ce moment même, Czupan se présente devant elle. Il a suivi l’objet de ses désirs depuis des années; il veut qu’elle soit à lui. Mais elle ne peut lui donner que sa gratitude, car son amour, elle s’en rend compte en ce moment, appartient à Lofd Crossfield. Czupan veut obtenir de force ce qu’elle ne peut lui donner. Elle saisit un revolver, dans l’intention d’effrayer l’effréné, non de le blesser. Mais elle presse la détente sans s’en rendre compte et Czupan tombe à ses pieds. Dans sa désolation. Marylowna se jette sur lë cadavre et n’aperçoit pas qu’elle renverse une bougie qui communique le feu aux tapisseries de la chambre. Le feu se répand avec une

rapidité foudroyante. Marylowna ne peut s’échapper et tombq victime de l’incendie. Lord Crossfield voit la lumière qu'il attendu la fenêtre. Il accourt vers un bonheur nouveau, mais se trouve devant... un cercueil.

— CINÉ-REVUE

A PROPOS DES ATTAQUES DE BANDITS EN CHEMIN DE FER.

De La Cinématographie Française:

« Le cinéma a eu une fort mauvaise presse a propos de l’affaire du train 5, une presse plus mauvaise encore que celle de l’amnistie. 11 faut reconnaître toutefois que les pouvoirs publies n'ont pas donné dans ce vieux panneau, et que, ni dans le discours de M. Mar-r-aud, ni dans celui de VL Leullier, ni dans celui du président du Conseil Municipal aux obsèques du courageux policier, victime du devoir, on n’a trouvé la moindre allusion aux « méfaits » du cinéma.

» On pourrait plus sagement prendre l’inverse et dire que le cinéma n’est pas étranger aux énergiques mesures employées par la police contre les bandits. Car, au cinéma, le policier triomphe toujours et par des moyens radicaux que dans un esprit sottement humanitaire nous hésitions à utiliser. Si les films policiers ont frappé l’opinion, c’est dans le bon sens. 11 y avait des bandits avant le cinéma, il y en aura toujours, et nos écrans ne sont pour rien dans les crimes commis aujourd’hui.

» A force de répéter ces vérités claires comme le jour, nous finirons bien par convaincre, espérons-le, les plus récalcitrants des vieux bougons moralistes. »

Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Pédaclion, la Publicité de CINÉ-REVUE, s’adresser à l’Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, io et 12. Tel. L. 16.78.

— Fraudeur de farine...

— Et moi, détourneur de wagons. Dessin de Marcel Arnac

LE FILM AUX ETATS-UNIS.

Les filins documentaires et industriels donnent de plus en plus lieu à une production importante aux Etats-Unis.

Plus de 44,000 églises, aux Etats-Unis, utilisent le cinéma, parmi lesquelles 17,000 églises catholiques romaines et 10,700 méthodistes. Parmi les institutions d’enseignement et d’éducation, des 38,000 interrogées par le « Bureau of Education », il n’en est que 6,761 n’utilisant pas cette merveilleuse invention, dans un but éducatif. La plupart des universités américaines sont également entrées dans cette voie. Les manufacturiers eux-mèmes recourent au cinéma non seulement dans un but de réclame, mais pour faire l’éducation du personnel. Il y a 6,000 manufactures, aux Etats-Unis, qui, chaque jou*, à l'heure du lunch, font projeter sur l’ééran des films instructifs et éducatifs. Une puissante société minière a construit neuf théâtres cinématographiques, dont un seul coOte 400,000 dollars.

.Le Cinéma Belge.)

LA CHASSE AUX GORILLES FILMÉE.

Le « Moving Picture News » annonce que quatre aventureux Américains viennent de débarquer à Liverpool en route pour le Congo Belge où ils se promettent la chasse aux gorilles et de «tourner» les mœurs et coutumes de ces peu hospitaliers hôtes des forêts. Deux dames sont parmi les quatre chasseurs. L’expédition a été arrangée par le Musée d’His-toire Naturelle Américain et doit durer six mois.

Espérons, ajoute le «Moving Picture News», que les gorilles ne renverseront pas les rôles avant que l’expétKtion soit terminée.

— Quel malheur qu’elle ne soit pas crevée quinze jours plus tôt; il y avait justement des Parisiens qui voulaient manger du sanglier. Dessin de René Jouenne.


CINÉ-REVUE

— Une valse; mademoiselle?

— Non, monsieur; Monseigneur ne permet que la pastourelle, et maman m’a interdit les danses à « brassées ».

— On a pris le Trocadéro, mais nous avons perdu là quinze hommes.

— Quelle horrible guerre!'Vous y passerez tous!

Dessins de Gitïdo.

— CINÉ-REVUE

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1922

" SAISONS,,

Toute la mode d’automne etd’hiver, en 5 pages richement illustrées des plus beaux modèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Saisons, le nouvel album édité par la maison J. Félix, de Bruxelles.

Disons surtout l’élégante simplicité de ces 500 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes filles’ et d’enfants, d’élégantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et [ingères nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.

Saisons aidera la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.

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"Vous nous sommes inspirés des leçons de l’expérience pour condensef dans un petit nombre de modèles les desiderata du débutant motocycliste et ceux du motocycliste expérimenté amateur de grand tourisme désireux de réaliser des randonnées en pays très accidenté avec accouplement d'un sidecar.

Loin d'entrer dans la voie de certaines conceptions tendant à faire de la motocyclette un engin trop lourd, dangereux à manier, à mécanisme compliqué, nous nous sommes appliqués à maintenir la motocyclette dans le cadre qu'elle doit avoir et nos clients constateront avec satisfaction que nos modèles 1921 gardent une grande netteté dans la ligne, une simplicité très grande dans tous leurs organes PARFAITEMENT ACCESSIBLES.

Deux types seulement sont fabriqués en grande série • i° 3 HP avec boîte à deux vitesses, moteur 1 temps monocylindrique; z0 6 HP avec boîte à 3 vitesses, moteur 4 temps à 2 cylindres.

Nous avons arrêté notre choix sur un guidon assurant avec la disposition de la selle et des repose-pieds une position tout à fait naturelle.

Les cadres sont surbaissés au maximum, ce qui permet au pilote de toucher terre avec les pieds sans quitter la selle, disposition très appréciable d'ans un encombrement ou un arrêt momentané. — Nos machines sont sur la route d’une stabilité parfaite.

AGENT GÉNÉRAL POUR LA BELGIQUE:

H.-C. KESLER, lo, Rue Jules Franqui, BRUXELLES Moto 3 HP, 2 temps, Type V. Moto 6 HP, 2 cylindres, Type U.

Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, — Téléphone L. 1678,


CINÉ-REVUE

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Lydie attend des visites, et toute sondeuse, dans le silence du salon tiède, elle est venue s’asseoir devant le foyer où brûle la première flambée.

A quoi rêve-t-elle? Ne soyez pas surprises, amies, si je le sais... A quoi peut-on rêver quand, la veille ou est allée faire un tour chez les couturiers? A la robe entrevue et qu’on désirerait avoir, au manteau si chic dont l’enveloppement accentuerait l’élégancede lasilhouette.au déshabillé suggestif fait de crêpe soyeux et de dentelles.

Et devant les yeux de la jolie blonde passe et repasse la robe decrèpe marocain dont la jupe en forme avait un gracieux mouvement allongé sur les côtés tandis que le corsage rappelait la forme bretonne par sa guimpe ronde et ses longues manches en crêpe Georgette imprimé et dont les larges revers étaient en crêpe marocain. La ceinture de tissu était fermée par deux cabochons anciens.

Elle revoit a ussi le manteau qui cet hiver aura beaucoup de succès reproduit en lainages divers ou en sole. C’est la forme cape à manches froncées très légèrement sous le col ample et rabattu; il est brodé de boutons milanais de grosseurs et de nuances différentes. En marine brodé de brique et noir, en taupe avec boutons bleu royal et noir, ce sera l’idéal pour les jours froids, qui seront bientôt venus, hélas!

Voilà à quoi songe Lydie, belles dames, en attendant les premières visites. Cinq heures vont sonner, l’eau du samovar chante et la frileuse qui rôtit ses petits pieds se demande maintenant, pendant ces dernières minutes de solitude, la tète que fera son cher mari quand elle va lui demander, car elle y est bien décidée, la robe, le manteau et le déshabillé?..

Louisa d’HAKYf its.