Programma van 3 tot 7 juni 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#459

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Elles sont tant en Belgique, nos interprètes de théâtre qui rêvent de se Toduire un jour devant .e feu des « Sunshines »;

nOTDE vedette

-elles sont quelques-unes seulement, qui ne se leurrent point de chimériques espoirs, et méritent d’attirer à elles l’attention des réalisateurs -cinégraphiques.

Et parmi ces vedettes en puissance, il sied de signaler d’abord M1Ie Marguerite Bertrijn, in-discustablement douée pour le cinéma. Non que nous considérions que le théâtre soit de se une école de ciné; mais n’est-il pas à l’image animée, ce que le dessin est à la peinture, une préparation judicieuse et utile?

Mlle Bertrijn est une •des plus parfaites comédiennes de la scène flamande. Elle débuta au Théâtre Royal Néerlandais d’Anvers en 1913 et resta pensionnaire de -cette maison jusqu’à ce Jour même, aimée du public, louée par la critique entière.

Son genre préféré est l'ingénue dans la comédie et spécialement dans la comédie française. Son dernier brillant et légitime succès fut Hélène dans La Bede Aventure, la charmante comédie de MM. Robert de Fiers, de Caillavet et Rey.

Elle est étonnante de diversité et de souplesse. Son jeu aimable et serein est toujours pittoresque, plein de naturel, de sincérité, d’émotion et de vérité d’expression.

Elle possède avec toutes les qualités de prime-saut, une sorte de grâce troublante, une élégance

recherchée, une spontanéité malicieuse mais jamais calculée. Tout ce qu’elle fait est toujours de la plus fine invention. Chaque caractère est incarné avec une très vive intelligence et un sens très sûr de la composition.

Son jeu est d’une ingénuité ravissante. Elle a de l’esprit jusqu’au bout du petit nei. Toute sa mimique est de la drôlerie la plus spirituelle. Elle chérit un beau rêve... c’est de faire du cinéma. Elle a toutes les dispositions, mais... en Belgique, l'industrie cinématographique dort toujours de son sommeil paisible dans les cartons de quelques amateurs au grand désespoir de nos belles actrices flamandes, qui elles aussi bien que leurs grandes amies françaises, espèrent de mettre un jour leur talent à la disposition du septième art.

Enfin ce rêve touche à sa réalisation, et l’apparition d’une de nos grandes artistes théâtrales sur l’écran promet de devenir un événement en Belgique. Il est vrai que M11« Bertrijn est indiscutablement douée pour le cinéma. Sa sincérité, sa mobilité d’expression en font une grande artiste. Elle Vit un personnage avec intensité et une grande facilité d’expression, c’est pourquoi le metteur en scène qui la fera tourner, tout en comptant sur ses qualités, [devra les guider pour leur donner la sobriété nécessaire.

Quel sera l’animateur heureux auquel il sera donné d’user et d’assouplir pour les besoins de


Petites Nouvelles et Échos

l’écran, les qualités de Mlle Bertrijn; quel film tournera-t-elle, où et quand, ce sont autant de petits secrets qu'il n'est point permis de divulger encore. Nous en reparlerons. Aujourd’hui bornonsnous à exprimer nos vœux de succès croissant, pour le début de cette intéressante étoile, qui rivalisera peut-être un jour d’éclat avec les « stars » les plus cotées.

MARNIX.

«% Maurice de Can-nonges vient d'attraper dix jours de prison!!? Entre deux

scènes, ou entre deux jours de travail, il faisait de l’auto sur les routes vernies qui avoisinent Hollywood, mais il allait vite... il allait trop vite...: Contravention. Comparaissant devant le juge, de Cannotiges se vit infliger pour excès de vitesse, une peine de dix jours de prison; mais en Amérique on a, de la justice, un sens très averti, une compréhension intelligente. C’est pourquoi, de Cannonges étant employé actuellement à tourner un film. Misstress Thémis attendra qu'il ait fini son film, après quoi il devra se présenter à la prison pour, selon l’expression consacrée, « y purger sa peine ».

Nous invitons ses camarades à lui envoyer des paquets de cigarettes pour charmer ses loisirs pendant qu’il sera à l’ombre!!... Mais peut-être aussi tout cela s’arrangera-t-il!

*•* C’est, en Amérique, une avalanche de « pièces à costumes » provoquée par le succès de Robin Hood et de Au Temps de la Chevalerie.

On annonce, entre autres:

Rosita avec Mary Pickford,

Le Pirate Noir avec Douglas, La Courtoisie de Miles St and is h avec Charles Ray,

Le Talisman, Ren Hur, Dans le Palais du Roi, Le Roi Berger, Sous la Robe touge,

Scaramouche, Le Bossu de Notre-Dame, Beau Brumme/, Debureau, etc...

**, Les Allemands, ces bons

apôtres, vont nous montrer Dar es Salaam, le. port et la paix, un film puissant, disent-ils, « destiné à préparer le terrain aux aspirations de tous les peuples pour la paix véritable ».

On a pris soin, paraît-il, d'exposer une' thèse d’uue manière tout à fait neutre en posant le conflit entre deux peuples orientaux... peut-être est-il permis de douter de l'efficacité d’une telle précaution...?

„% Le bruit circule avec persistance qu’un de nos jeunes metteurs en scène jaloux du succès de curiosité qui entoure actuellement deux films en préparation, prendrait ses dispositions pour réaliser une grande œuvre patriotique, de propagande anti-bolche-viste et d’une haute portée sociale. Cela s'intitulerait naturellement Les Gars son--, rient lCe serait un des jeunes premiers les plus photogéniques et qui compte de nombreux succès féminins» qui serait spécialement chargé de faire les sonneries. Et déjà, l’on sourit en prononçant son nom.

,% On dit aussi — mais la nouvelle n’est pas confirmée — qu'une maison de-location penserait à mettre sur le marché, au moment opportun, un film documentaire qui nous promènerait parmi quelques beaux sites de France. Fatalement, cette bande sera intitulée Gard-Saône afin d’en boucher un coin aux jeunes provinciales.

LE CONTE FILMÉ

o0Vaae

Pourtant le colonel aimait sa fille.

Dès que Sinaïda eut quitté le domaine, il sembla que la vieille demeure eût perdu sa joie. Les murs parurent plus délabrés. Les jardins abandonnés reprirent l’aspect de coins sauvages. Le bois lui-même, aux approches de la mauvaise saison se fit plus hostile-

Rocjanine se sentait seul et sa sauvagerie s’en accrut.

— Que ne viens-tu à la ville? lui dit un jour un de ses voisins qui partait pour Moscou. Nous aurons un hiver superbe. Des fêtes splendides sont annoncées.

— Un ours de ma façon, commença le colonel.

— Hé! hé! protesta l’autre, je connais une princesse qui ne dédaigne pas les ours de cette façon.

— Tu veux dire.

— Oh! parfaitement, tu sais fort bien qui je veux dire.

Rocjanine savait en effet. 11 avait plusieurs fois rencontré à la chasse la princesse Lwowa, dont le domaine touchait presque le sien. La princesse «tait renommée pour sa beauté et pour ses- richesses. On ne lui connaissait pas d’aventure. Pourtant, ses yeux sombres, profondément câlins, où passaient des lumières de fièvre, révélaient une âme passionnée, une de ces âmes dont Dostoïwsky a si bien analysé les ardeurs secrètes et ce mélange si commun aux Russes de sensualité et de mysticisme.

Le colonel lui avait fait une cour ardente, furieuse, dans tout l’élan de son caractère fougueux.

Mais elle avait regagné son palais de Petrograd

et des bruits couraient sur elle, comme sur la plupart des jolies femmes qui approchaient de la Cour. On disait le Grand Duc. très épris de la belle princesse.

— Allons, à bientôt I disait le voisin.

— A bientôt! répondit Rocjanine.

De fait, quelques semaines après, le colonel avait fermé sa demeure des champs et menait la grande vie à Petrograd. Ne voulait-il pas oublier sa fille envers qui il reconnaissait ses torts, et ce petit universitaire qui s’était, contre son gré, amouraché de Sinaïda?

Alexej était retourné à ses études.

Sinaïda, au pensionnat de View, songeait au petit étudiant.

Elle songeait aussi parfois à son père et le plaignait.

En vérité Rocjanine n’était pas à plaindre, du point de vue de ses amours. Il avait .fait sa cour avec une-telle fougue un peu sauvage qu’il avait enfin conquis la princesse. Mais à quel prix! La vie de Petrograd, du temps des tsars, coûtaient horriblement cher au\ habitués du monde. Les fêtes succédaient aux fêtes, dans un déploiement de luxe, auquel ne résistaient que les fortunes terriennes des aristocrates et des grands marchands. Les autres, qui se risquaient dans le tourbillon, avaient tôt fait


de se brûler les ailes.

Ce fut le cas du colonel.

Déjà son domaine, mal administré depuis la mort de sa femme, craquait sous les hypothèques.

Il fallait pourtant de l'argent, pour paraître dans les fêtes où se rendait la princesse, pour offrir à celle-ci des bijoux sompteux, menus gages d’amour, pour payer les créanciers qui

sentant approcher la fin, se mettaient en chasse.

Acculé, ayant usé et abusé de la bourse de tous ses amis, Rocjanine avait recouru aux tripots. 11 y avait perdu ses derniers roubles. Près d'être exécuté par le vieux juif Manasseïk, qui exigeait le payement immédiat de sa créance ou la vente du domaine hypothéqué, le colonel se rendit chez l'usurier le prit de haut d'abord, menaça le vieillard sordide, puis il passa à la prière, aux supplications indignes d’un Rocjanine. Le juif ricanait. Il prenait à humilier cet officier chrétien le plaisir sordide de sa race, quand soudain...

Ce fut violent et rapide comme la bourresque.

Se sentant perdu et se voyant bafoué, le colonel avait vu rouge, et de ses doigts crispés il avait étranglé l’usurier.

Quelques heures après, Rocjanine, assis dans un cachot, encore égaré par le délire brutal de son crime, songeait, la tête dans ses mains. Il revoyait la princesse au milieu de ses fêtes, Si-naïda, dans les bois, puis... l’horrible face du vieux juif dont les yeux désorbités avaient un regard d’enfer.

(A suivre.) Jean BLAISE.

ECHOS

Tout est bien...

Max Linder est retrouvé. Et il dément avec énergie les mobiles que l’on a prêtés à sa fugue. Il n’a enlevé personne. Il ne se marie pas. Rien de tout cela n’a jamais existé.

Dont acte.

En ce qui nous concerne, d’ailleurs, nous n’avons fait que mentionner, comme nous le devions par souci de l’information, les récits publiés par la presse quotidienne.

En épisodes?

Le journal Lumière a demandé aux directeurs de cinématographes s’ils étaient partisans ou nok de la suppression des films à épisodes. Sur 28 réponses parvenues à ce jour, 5 seulement sont en faveur du maintien de ce genre de' production.

« C'est encore 5 de trop! » dit un journal. C’est aller un peu fort pense notre confrère « La Revue Belge de Cinéma, qui ajoute: Nous avons parlé à maintes reprises des films en épisodes dont nous ne sommes pas précisément férus, mais que nous nous sommes néamoins gardés de condamner ainsi! De même qu’il y a fagot et fagot, il y a des films en épisodes très captivants et forts beaux, comme il en est d’insupportables. Il importe de distinguer 1 Ce qui est certain, c’est qu’il ne faut pas abuser des bandes qui prennent des semaines. Le public s'en lasserait tôt. User à bon escient; n’abuser point.

10,000 francs de prix en espèces Nombreux prix en nature

Concours de la Qelge

la plus Pelle et la plus Photogénique

Malgré la bonne volonté évidente, de milliers de jeunes filles s’offrant chaque jour pour l’interprétation de films, il est souvent difficile aux metteurs en scène de trouver un élément réunissant toutes les qualités désirables pour faire une bonne artiste cinématographique.

Pour permettre aux femmes belges, qui se croient des dispositions pour la carrière des studios, de se faire connaître et s'assurer peut-être un avenir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d’organiser le Concours de la femme la plus photogénique.

Cette compétition intéressera toutes les classes de la société, puisqu’elle donnera à toute candidate les mêmes chances de réussite, et que seront admises à concourir toutes celles qui suivront les données facilement exécutables de son règlement.

Cinc-Revue fera paraître les portraits de toutes les candidates; de plus, les photos originales des compétitriçes seront réunies dans un album, mis à la disposition des metteurs en scène belges et étrangers, leur permettant de juger des trésors de beauté et de grâce dont dispose la Belgique.

Après un premier triage, un certain nombre de candidates seront représentées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de désigner la femme la plus photogénique.

Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nombreux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus photogénique qui aura réuni le plus de suffrages, sera proclamée: La femme belge la plus photogénique, et (si elle montre des dispositions pour le travail cinématographique) un engagement lui sera assuré pour tourner un grand film.

Règlement pour les Candidates

1" Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de nationalité belge, ayant atteint-l’âge de 16 ans au l,r mars 1923, et qui se conformeront aux directives contenues dans le présent règlement.

2" La candidate fera parvenir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses portraits, l’un de face, l’autre de profil, format carte-postale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux centimètres de hauteur;

b) Le bon à détacher de Ciné-Revue, dûment rempli (voir page 13). L'enveloppe, contenant portraits et bon, devra porter à l’adresse suivante: CINÉ-REVUE, 10-12, rue Charles Decoster, Bruxelles, et l’indication: Concours de la femme belge la plus photogénique.

3° Les envois dont il est fait mention à l’article 2 seront reçus à partir du I,r mars jusque et y compris le 15 juin 1923. — Passée cette date, nulle candidature ne sera prise en considération. Au fur et à mesure de leur réception, les portraits des candidates paraîtront dans Ciné-Revue.

4° Un jury composé de: Trois cinématographistes; trois artistes belges; trois écrivains ou journalistes belges, sera chargé de faire un premier triage des milliers de candidatures, et de désigner 20 candidates parmi lesquelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus photogénique.

Ces 20 candidates seront convoquées aux frais de Ciné-Revue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l'écran et dans les numéros de Ciné-Revue, de manière à faciliter le choix des votants.

Bethy Compson

Vivian Rich


Fleur HARDIE

Irène MOREL

Juli« VERSTRAETEN

Alice VANDEN ßROECKE

Germaine ÄSPESLAGH

Germaine VjïRSCHOORE

Marguerite DÀNJOU

Marie VLEKKE

Il semble que nous fûmes bien inspirés en reportant à quelques semaines — soit au 15 juin — la date de clôture de notre concours: nombreuses furent les nouvelles candidates qui s’empressèrent de faire exécuter leur portrait, et nous firent parvenir celui-ci accompagné du bon de participation.

Nous avions promis de faire paraître les portraits de toutes les candidates dans nos colonnes et ne faillirions certes pas à cette promesse. Cependant, la collection des récipiendaires s'augmente dans de telles proportions qu’il nous faut dès la prochaine semaine faire Paraître des séries de 40 à 50 au lieu de la quinzaine ordin a. Le forma* .e chaque photo sera plus exigu, mais les traits également nets, grâce à notre procédé d’impression permettant la reproduction sur une petite échelle avec un maximum de clarté.

Nous n’accompagnefrons plus la parution des candidates de quelques lignes de texte, jugeant que ces illustrations sont assez éloquentes par elles-mêmes; d’autre part, tout semblant avoir été dit en matière de photogénie et les règles du concours continuant à paraître sur une page bien en vue de notre magazine.

Et nous terminons ces quelques lignes par l'habituel voeu de succès à toutes nos lectrices, engageant celles qui hésitent eucore, à prendre rang dans le batailfbrw serré des beautés photogéniques. LA REDACTION.

Irène STANISLAS

Jenny DE VOS

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LE VILAIN

11 paraît. Aussitôt l'angoisse étreint le public. Tout bruit a cessé. Le vieux monsieur a interrompu ses ronflements sonores, la petite dame ne pouffe plus dans son mouchoir aux propos folichons de son voisin, plus de baisirs échangés dans l’ombre complice, les banquettes ne cloquent plus et même — est-ce croyable? — ceux qui expliquent à qui veut les entendre « ce qui va arriver » et ceux qui lisent à haute voix tout les sous-titres, se sont tus. Ah! ces deux plaies du cinéma!

Que va-t-il donc encore machiner ce monstre pour torturer la pauvre orpheline! Elle est si délicieuse avec ses grands yeux ingénument levés et ses lèvres fraîches entr’ouvertes (ainsi le veut le metteur en scène 1).

— Est-il dieu possible! qu'il y ait sur terre des hommes aussi méchants, murmure avec une compassion convaincue ma voisine, une petite vieille dont les yeux se mouillent. Et quand après quelques semaines arrive le dénouement que tous connaissent d'avance, le public se rassérène.

Ah! quel grand enfant!

Il n'ignore pas qu’au dernier moment le * vilain » dans un ultime assaut où il met toutes ses chances, fera le faux-

Fas qui le lance dans abîme, trompera le complice qui, « deux ex machina », le poignarde de dépit, ou encore recevra le coup de poing de grâce du beau jeune homme qui brûle de l'amour le plus pur pour Tingénue aux yeux candides. Et cependant ce dénouement lui plaît.

Sans le « le vilain » pas d’obstqcles à vaincre pour les deux jeunes

gens avant de s'engager sur la voie égale du Bonheur: sans le vilain pas de ces émotions qui nous font désirer la fin.

• Gloire et reconnaissance danc aux « vilains » méconnus!

C'est un fait d’expérience que dans la vie privée l'artiste spécialisé dans ce genre, souvent malgré lui, est d’un naturel réservé, timide et est totalement incapable de s’en prendre à qui que ce soit, voire à une mouche.

La grande masse des » vilains » figurants constitue les anonymes satellites du Chef. Ce sont les « utilités ». Ils doivent, esclaves du sénario, se saisir avec violence de la malheureuse héroïne qui n'en peut mais, et encaisser stoïquement les horions que généreusement leur distribue le jeune premier dont les biceps sont le plus clair de son talent.

Mais, il y a le « vilain », le traite du mélodrame. C'est le rival malheureux à qui l'amour déçu suggère force turpitudes; c'est encore l’être malfaisant par nature, parfois l’homme bon que la l'atulité a dévoyé.

Le « vilain », c’est Lon Chaney qui révolté contre la société marâtre, simule une cruauté d'autant plus âpre que factice.

Le « vilain », c'est Lon Chaney, l’homme aux cent visages, le prince des Ténèbres, roi de la pègres et des bas-fonds, barman, tenancier de tripot, trafiquantdestupéfiants, organisateur de la traîtedes blanches et allié secret de la police. Quelquefois sur cette face grimaçante glisse un air de douceur qui repose un instant ses traits tordus.

C'est le louche chinois, c'est le cow-boy congédié qui se venge, c’est... C’est surtout le prétendant évincé, le traître en smoking, le monocle vissé, la cigarette au coin de la lèvre et les cheveux plaqués.

Peu importe l'interprète — Eric Stroheim ou Jack Holt — il ne varie point. Il suffit qu’il paraisse pour que toute la salle sente que c'est « lui » avant même qu’il ne soit présenté. On ne lui refuse pas d’être élégant mais de plaire.

Quelques artistes français ont acquis dans ce genre au fond bien ardu — il convient en effet de le renouveler — une renommée de bon aloi.

Jean Toulont, artiste consciencieux, s’il en fût, y réussit à merveille. Son Rampai du Roi de Ca-margue, son Silas To-ronthal de Mathias San-dort, son Martégas de Notre Dame d’Amour, pour ne citér que ceux-là, sont autant de physionomies intéressantes soigneusement étudiées.

Citons aussi l’excellent Verrnoy.nl. Son nom peut-être vous est inconnu mais vous connaissez ces traits vils, ce front bas, ce dos contrefait, ce corps voûté où seuls dans cet en semble chétif deux yeux vifs témoignent d’une vie intense. ROBERT V. d. V.


12 Nouvelles cinématographiques de partout

LE CINEMA AUX CHAMPS

Déjà les premières expériences ont suscité en Calvados le plus grand enthousiasme.

Pour la confection ou l’adaptation des films destinés au public des champs, M. Chéron s’était adressé aux cinégraphistes les plus éminents: MM. Marcel «L’herbier», Baron «Céleri», Abel «Grange», Diamant-«Berger» qui étaient tout désignés pour ce genre de sport.

Reconnaissons sans ambages qu’ils n’ont pas été inférieurs à leur réputation. Avec beaucoup de talent ils surent transformer leur formule, un peu légère parfois, pour les écran» de villages et les films « repentis » qu’ils nous ont offerts peuvent être loués (0 fr. 30 le mètre) sans réserves.

Citons: « Fièvre ». d’Abel Grange, devenue pour la circonstance « Fièvre aphteuse ». Tragi-comédie. un peu salée peut-être, mais combien vraie.

« Le blé qui lève » (ou « Les prix qui montent »), d'après le chef-d'œuvre de René Bassinoire, plut énormément à l’assistance.

« Ah! les vaches! » charmante comédie pastorale.

« Fumier »: Une délicate fantaisie d’une douce fraîcheur poétique.

« L’Enfant de labours », d'après l’œuvre puissante du grand Bataille, souleva dans la salle une forte émotion et fut longuement applaudi.

« Doriphora ». Ce film mérite une mention topte spéciale. C’est M. Chéron lui-même qui en est l’auteur, « Visualisé », par M. Baron-«céleri», il témoigne de dons réels d’observation et d’analyse.

Avec une précision étonnante, il montre l’incroyable jobarderie des consommateurs et le tort qu’il y aurait à ne pas s’offrir davantage (si possible) leur portrait et leurs économies.

Quel humour! quelle vérité!!

Ce programme, judicieusement choisi, comme on le voit, reçut de la part du public un accueil des plus flatteurs, après lequel M. Chéron aurait tort de ne pas continuer.

Mais, soyez tranquille il continuera.

(« Le Chat Noir ».)

EN RUSSIE

Avant la guerre, 75 % des films projetés en Russie étaient étrangers. Dès les premières années de la guerre, la production est devenue très importante. En 1918, il y avait en Russie 30 maisons de production, une grande quantité de maisons de tirage et de nombreux ateliers: 10 à Moscou, 2 à Pétrograd, 2 en Crimée. 1 à Odessa, à Kiew et à Tiflis. Ce bref aperçu démontre qu’il existe en Russie de grandes possibilités de production.

(in ignore généralement qu’il y a 4,000 cinémas en Russie.

MUSIQUE ET CINEMA

Judicieuses appréciations d’un confrère français:

« .„La vérité, c’est que le public du cinéma aime beaucoup la musique. Il l’écoute; il l’écoute bien mieux que vous ne le supposez.

» Parlez-en donc à qeulques ouvriers, à quelques femmes du peuple qui le fréquentent. Sans que vous les en sollicitiez, tous vous diront: « Et puis il y a la musique! Souvent je ne pense plus aux histoires et je l’écoute: elle est si belle! » Peu à peu, l’oreille du spectateur, qui n’entendrait jamais ailleurs les chefs-d’œuvre classiques ou modernes, s'habitue aux sonorités symphoniques; son goût se forme sans qu’il y pense, peut-être même malgré lui.

On lui donne lè ce qu’il ne serait pas assez riche pour aller écouter aux concerts symphoniques; il absorbe par fragments une nourriture qui, intégralement présentée, lui paraîtrait indigqste. Quel est l’individu sans grande culture qui pourrait prêter une attention bienveillante à tout « Tristan » ou à tout « Parsifal »?! Au cinéma, il s’en assimile avec jRai-sir, avec émotion même, les passages capitaux. Un jour viendra peut-être où il sera préparé k en suivre, d’un bout à l’autre, le mélo difficile.

» Soyez-en sûrs, les cinémas de tous pays, en atteignant les oreilles de millions de spectateurs chaque jour, font autrement plus la diffusion du goût musical que les grands concerts dominicaux, avec leurs quelques milliers d’auditeurs, toujours les mêmes, par semaine.»

PARBLEU I

D’Arlecchio, dans « La Semaine Cinématographique »:

C'est devenu... classique! Deux artistes, étoiles ou cabots, ne peuvent plus éprouver le désir de faire couche commune sans, immédiatement, éprouver aussi le besoin d'en avertir l’univers entier. Bientôt, pour faire le troisième, le soir de la noce, ils convoqueront un opérateur cinématographique et les rouleaux de pellicule remplaceront la traditionnelle soupe à Tail de nos truculents paysans.

Autres temps, autres mœurs.

. Autant les démêlés conjugaux et le divorce de Charlie Chaplin avec la pauvre petite Mildred Harris furent étalés publiquement, autant ses actuels projets de mariage avec Mme Pola Negri défrayent la chronique.

Un jour, nous disent les journaux américains, les deux jeunes gens (hum!... ne sont-ils pas plus près de l’âge mûr que de la jeunesse?...) sçnt au comble du bonheur et annoncent au monde leur prochain mariage; un autre, ils se brouillent pour des questions de gros sous.

Tout ça, c’est des bobards... Tout ça, c'est de la publicité.

Et nous serions tous des « poires » si nous nous imaginions qu’il y a un mot de vrai dans toute cette comédie.

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UN CULOTTÉ

Je connais un fils de famille, expression consacrée pour désigner un type... qui vaut du beurre... sans avoir inventé le fil à le couper — qui est culotté comme une pipe en écume. Il a quelque vingt printemps, fréquente le grand monde et le demi-monde, où il se pavane et fait la roue, tantôt colleté à l’Edmond Rostand, tantôt vêtu sombrement à la Judex.

Il s’est qualifié — pas pour la finale — homme de lettres et, comme tel, a commis avec une exquise inconscience et un manque de discernement qui défriserait la bêtise la plus crépue, toute une théorie de péchés... mortels, qu’il croit immortels.

Tant qu’il n’exerçait sa verve balbutiante que sur des sujets puérils et mièvres, comme. « le baiser d’onze heures » — pièce montée, comme une glace et qui fondit en « bouillon froid » — cela n’avait pas d’importance et Monsieur son père, à qui certaine marque de godasses de luxe a baillé « los, honneur et prouffict », n’avait que le déplaisir occasionnel de régler quelques « douloureuses » de lancement.

Papa Gâteau devait un veau gras au génie du fils prodige. Mais, voilà que le bougre d’enfant terrible s’est mis en tête de tourner et de forcer dame Renommée en la violant de trente-sept façons, au besoin.

Pour arriver à ses fins, il achète ici des amitiés, soupèse là des complaisances, tente partout de corrompre des consciences en faisant miroiter « ses espérances », sa générosité. future, et son culot présent.

Tout récemment, n’est-il pas entré en contact forcé avec l’un de nos plus spiritue's metteurs en scène pour lui proposer... sans crainte de la concurrence, la fourniture gratuite de tous ses scénarios.

Aussi la riposte fut leste et preste: « Mon jeune ami, dans la vie, il faut du toupet, mais quand on en a trop, il peut arriver qu’on attrape des pellicules et qui tombent... sur 'a veste ».

' — Fit-il pas mieux que de le plaindre?

Moralité: Pour se débarrasser d’un type trop culotté, il n’y a qu’à l’envoyer au balu.

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Un jour, Pascal, un pêcheur aperçut un canot à l’abandon et y découvrit une fillette. Toutes ses recherches furent vaines pour identifier le petit être, et Pascal et sa femme Françoise décidèrent de l'adopter sous le nom de Monique. Et Monique grandit sur les bords du lac. Son père d’adoption passa de vie à trépas et chaque jour on la vit visiter le cimetière. Dans la capitale vivait celui que la destinée devait conduire auprès d’elle. Henry Servais, graveur de talent, devait illustrer un roman d’amour dont l’action se déroulait sur les bords du lac d’Annecy. C’est là qu’il rencontra Monique. Un soir ils goûtèrent l’ivresse d’un premier baiser d’amour. Les bans se publièrent. Mais le soir un vieillard se présenta devant Mme Servais et lui parla ainsi:

«Pardonnez-moi, Madame, mais c’est un père qui s’adresse à une mère; mon devoir est de vous mettre en garde contre Monique. L’amour que votre petit a pour elle, lui coûterait la vie comme au mien, comme à tous ceux qui la désireronl. Mon fils allait l’épouser; un jour elle lui demande de chercher des cyclamens; pour atteindre les fleurs, mon Pierre perdit pied et alla s’écraser au fond du gouffre ».

« L’année suivante, vint dans le pays un jeune homme; il aima Monique mais il reçut la nouvelle de la ruine de son père; le malheureux se donna la mort. Et tous deux reposent dans notre cimetière... Prenez garde que votre gars, n’aille joindre les autres. Monique est l’enfant du « Lac » et n’appartient qu’à lui ».

Mme Servais se rendit auprès de la mère de Monique, qui ne pouvait nier la véracité. Monique avait entendu. Il n’en fallait pas douter elle portail le malheur avec elle et comme les autres Henry subirait l’effroyable emprise. Cela ne sera pas, et Monique s’enfuit dans la nuit. Au matin l’affolement s’emparait de Françoise, d’Henry et de sa mère: Monique était introuvable. Après deux jours, Henry trouva sa bien aimée transfigurée par la douleur et obtint d’elle l’aveu de son secret. Henry n’écouta pas les supplications de Monique et l’entraîna vers le lac. Mais quand elle aperçut la nappe d’eau, elle clama: « Voici le lac... Je lui appartiens... il m'appelle... va-t-en... » El s’arrachant de ses bras elle fil quelques pas pour se précipiter; Henry s’élança, la saisit, maïs tons deux entraînés disparurent dans le vide. Le lac avait repris celle qui lui appartenait et qu’il avait voulu toujours immaculée.

1. Marche Turque W. A. Mozart

Cavaléria Rusticana

Prélude et Sicilienne

P. Mascagni

Rose d’occasion

Comédie sentimentale avec Gladys Walton dans le rôle principal

4. Danse Macabre

C. S* Saëns

Le Lac d’Argent

Comédie dramatique interprétée par G. Melchior et Régine Bouet

Priiyi'iiiiiiiia van 3 lot 7 Joui

1. Turksche Marsch W. A. Mozart

Cavaléria Rusticana

Voorspel en Sicilienne’

P. Mascagni

Gelegenheidsroos

Tooneelspel met Gladys Walton in den hoofdrol

4. Doodendans

C. S* Saëns

5 Het Zilveren Meer

Dramatisch tooneelspel vertolkt door G. Melchior et Régine Bouet

SEMAINE PROCHAIN! LE I iM SENSATIONNEL

LA BÊTE TRAQUÉE

tiré du célèbre roman ’MARIELLE THIBAUT” d’Adrien CHABOT

et interprété par France DHELIA, VAN DAËLE Chasse- à courre de Mme

Michel CARRE, etc, Duchess'e D’Uzès

H ET ZILVEREN MEER

Monica is een «kind van het meer »; op zijn wateren werd zij gevonden; aan zijn boorden groeide zij' op. Maar toen zij haar gulden jeugd bereikte, met het eerste liefdessmachten, drukte een geheimzinnig noodlot op haar. Tweemaal reeds hadden twee harten voor haar geklopt en tweemaai had zij ongeluk gebracht, onbewust... Het toeval deed haar nu Henry Servais, een kunstenaar, ontmoeten en een oneindig zoet gevoel dreef hen naar elkaar, dat langzaam bloeide tot een minnedroom. Zij zwoeren zich trouw en zouden voor eeuwig worden verbonden... Doch den vooravond van dien grooten, zegenrijken dag vernam zij de harde fataliteit van haar leven, door het verhaal van een ouden man, wiens zoon te pletter viel in den afgrond wijl hij voor haar op de bergen cyclamen plukken wou... Dan heeft zij het bewustzijn dat liefde haar verboden is, dat zij het onheil en den dood met zich voert en dat Henry, dien zij zoo grenzeloos mint het vreese-lijko ongeluk niet zou ontgaan.

Zij vlucht heen in den nacht, uitzinnig... Twee dagen later vindt Henry haar terug aan het kruis van de Forclaz, gebroken door het lijden en de koorts... Hij verneemt in haar ijlen, de veropen-baring van het tragische lot dat degenen treft die haar hun liefde schenken. Hij wil het trotseeren en voert haar mee, langs het meer naar de stad, om het bruidsfestijn te vieren... Maar het Meer, waarop zilver danst, trekt haar aan, onweerstaanbaar. in het branden van haar koorts en zich losrukkend uit de armen van den Beminde wil zij er heen, zij « het kind van liet Meer ». Henry grijpt haar vast, maar beiden glijden, glijden en verdwijnen in het stille water...

Een geweldige waterstraal springt even uit het meer, valt neer in parelde druppelen: kringen

cirkelen rond en toen wordI alles weer stil...

Zoo keerde Monica weer tot het Meer, dat ze vlekkeloos had gewild en van wie zij behoorde...

Imprimerie du Centre,

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Rempart, Kipdorp. Anvers