Programma van 11 tot 15 febr. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#519

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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

Proomniiie ilu 11 an IS février

L. Garnie

Y. Lozano

Marche Lorraine .

EN PLEIN VOL

documentaire

One-step

MAMAN

Chef d œuvre cinégrapfrque en 9 parties avec Madame MARY CARR d ans le rôle titulaire

Mon cœur soupire . W. A. Mozart

MAMAN

Barcarolle .... J. Offenbach

MAMAN

Programma van 11 lot lü Mroario

Marsch . . .

L. Gantie

IN VOLLE VLUCHT

Oorkonde

One-step

MOEDER

Kinematografisch meesterwerk in 9 deelen met Madame MARY CARR in den

lioofdrol

Mijn hart verzucht . AY A. Mozart

MOEDER

Barcarolle . . . . J. Offenbach

MOEDER

SEMAINE PROCHAINE

LE GRAND FILM D’ART

LA DAME AUX CAMÉLIAS

d’après le célèbre roman d’Alex. DUMAS Fils et interprété par

NAZIMOVA et Rudolf VALENTINO

Adaptation musicale du film

pour Chœur mixte, Orgue et Grand Orchestre sous la direction de Mr. Henri Ceulenians

1. Rosamunde (ouverture) .... Fr. SCHUBERT.

2. La Chaise à Porteurs .... A. Chaminade.

3. Les Noces de Figaro (ouverture).... W. A. MOZART.

(pour Choeur mixte, Orgue et Orchestre)

5. Septuor .... L. v. Beethoven.

6. Sous les Tilleuls .... J. Massenet.

7. MADRIGAL .... Van Duysen.

(Chœur mixte « a capella »)

8. La Cinquantaine .... G. MARIE.

9. Coriolan (ouverture) .... L. V. BEETHOVEN.

10. CHORAL .... J. S. Bach.

(Chœur mixte et Orchestre)

11. Andante cantabile .... TsCHAïFOWSKY.

12. Louise .... C. Charpentier.

13. CHORAL .... J. S. Bach.

(Chœur mixte et Orchestre)

14. La Reine Fiamette (trio) .... X. Leroux.

16. LA VIERGE A LA CRECHE .... C. Franck.

, (pour deux voix de femmes et orchestre)

18. LA MORT D’ISOLDE .... R. Wagner.

(pour Soprano solo et Orchestre)

Mme G. Clauwens-Matteessen.

19. Peines de Coeur .... E. GrIEG.

20. Dernier Printemps .... E. GRIEG.

21. A LA PORTE DU CLOITRE .... E. Grieg.

(pour Soprano et Alto solo, Orgue et Orchestre)

Mme Clauwens-Matteessen.

Mlle Weyers.

22. L’Onde tragique (ouverture) .... G. MARIE.

23. Manfred (ouverture) .... R. SCHUMANN.

25. CHŒUR DE LA PASSION selon ST. JEAN .... J.-S. Bach.

(Chœur mixte, Orgue et Orchestre)

26. Lohengrin (Cortège solennel) .... R. WAGNER.

(Chœur mixte et Orchestre)

Imprimerie du Centre, 26, Reronurf, Kipdorp, Anvers


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r~ " " ~ ' Passera à partir du 26 januier 1923 2[al uertoond worden uan af 26 januari J923 in

Cinéma .Gölogie \ V _ Cinema-geologie )


ß Opinion de la Presse

Le Matin - Paris.

Ce fut un succès et l’on peut dire que cette œuvre d'exception est très supérieure au niveau de la meilleure production courante.

... Madame Mary Carr est une prodigieuse artiste dont nous aurons l’occasion de reparler.

La Cinématographie Française - Paris.

.... C'est un chef-d'œuvre tout simplement. Un chef-d'œuvre d'émotion naturelle, directe, profondément humaine.

... Ce thème est la glorification de l'amour maternel. Et cette glorification — le mot n'est pas de trop — sera obtenue par le récit très simple et constamment vraisemblable, réel de la vie d'une mère.

Madame Mary Carr est une grande artiste 111 est certain que jamais film ne nous a donné une plus forte impression de la vie réelle.

... Un chef-d'œuvre, vous dis-je.

PAUL DE LÀ BOR1E.

La Semaine Cinématographique - Paris.

Ah I la belle œuvre I

Il faut féliciter la * Fox-Film „ qui nous a donné la joie de voir un véritable chef-d'œuvre cinématographique interprété par de remarquables artistes en tête desquels nous applaudissons et saluons respectueusèment Madame Mary Carr.

... Maman I est un film honnête, moral et d'une haute élévation de pensée. GUILLAUME DANVERS.

Export Film- Bruxelles.

Maman est par-dessus tout un film humain.

... L'œuvre est digne de l'admiration que lui témoigne M. William Fox. C'est la première fois peut-être que nous avons ressenti au cinéma cette poignante émotion qui angoisse et étreint et, comme Margot, nous le confessons: nous avons pleuré à cette troublante vision.

Madame Mary Carr est une remarquable interprète.

Quelle grande leçon elle a su nous donner. Quel puiasant enseignement que celui qui nous est offert pas ce film.

... Maman I a obtenu un triomphe sans précédent aux Etats-Unis sous le nom de " Over the HilJ

JACQUES PIÉTRINI.

Fox New's - New-York.

Si les recettes peuvent donner une idée de la vogue de Maman I: plus de vingt-cinq millions de francs ont déjà été encaissés et le film a tenu l'affiche pendant plus d’un an à Broadway, le quartier le plus chic de New-York.

L'Indépendance Beige - Bruxelles.

Nous avons vu ce film à Paris. Quelle merveille! La beauté du scénario, simple cependant, étonne le spectateur. Le cœur le plus dur doit se laisser attendrir.

... Nous conserverons longtemps le souvenir de Madame Mary Carr. Cette talentueuse artiste a le don de nous faire vivre avec le drame.

... Oh I ce doux sourire qui veut cacher des larmes amères! Votre souffrance. Maman, est la nôtre. Nous voulons expier nos fautes et nous implorons à genoux notre pardon.

... Œuvre d'une haute moralité. Que nous voici loin du sentimentalisme compliqué, de la comédie fade: Monsieur, Madam.è et son Amant, de l'amour romantique exprimé du bout des lèvres. MAURICE WIDY.

Ciné Journal - Bruxelles.

Maman! C’est un chef-d'œuvre.

Ciné-Revue.

Maman est l'un des films qui nous firent l'impression la plus poignante, qui nous fut la plus salutaire des leçons: c'est une dès œuvres scéniquement les mieux traitées et les plus parfaites au point de vue de l'interprétation. Il faudrait citer tous les artistes l'incarnation de Maman, par Mary Carr et de Jean (le bon fils), de Pierre (l’égoïste), sont des rôles tenus magistralement, encore qu'avec mesure.

Décors simples, parce que action simple. Photo très bonne. Maman est une œuvre en tout point réussie, et qui mérite le grand succès que Over the Hill „ remporta outre Atlantique. MARNIX.

Ciné-Revue

EDITEUR: J. MEUWISSEN

10-12, rue Charles de Coster Tel. 316.78 BRUXELLES

Ciné-Revue

UITGEVER: J. MEUWISSEN

10-12, Karel de Costerstraat Tel. 316.78 BRUSSEL

Maman, le premier mot du nouveau-né rieur...

Le refuge des petits, et des grands, dans la peine...

Maman, toute la douceur...

L’ultime sanglot des hommes, des héros que la mitraille a fauchés et qui répètent « Maman » pour endormir leur souffrance et entrer dans le Ciel comme ils ont commencé sur la terre.

« Maman » Vous qui êtes la bonté, la beauté, le sacrifice et la noblesse.

Vous dont l’ême renferme la plus belle expression de Dieu.

Vous dont le cœur est le plus grand amour du monde.

Recevez ici l’hommage universel de vos enfants ingrats mais attendris.

Het eerste woord van 'n pasgeboren wicht...

De toevlucht voor klein en groot...

Moeder, evenbeeld der zachtheid...

De laatste snik der mannen, dor helden door het schroot neergemaaid en welke « Mosder » herhalen, om hunne smarten te vergeten, en in den Hemel te komen zooals zij op de Aarde begonnen waren...

Moeder, Gij die de Goedheid, de Schoonheid en Edelheid belichaamdt.

Gij wier geest de schoonste uitdrukking Gods is.

Gij wier hart de hoogste liefde der wereld is.

Ontvang hier het algemeen huldebetoon uwer ondankbare, maar berouwvolle kinderen;

Van allen die zich herinneren, en zich schuldig voelen weleens yergeten te hebben wat ze II te


danken hadden, te zeker dat zij waren van uwe eeuwige vergiffenis.

Moeder, voor U buigen wij diep. Zoo gij, in deze geschiedenis, den naam draagt van Mary Benton, 't doet niets ter zake. Is niet het hart van ééne Moeder, dat aller moeders? Dus waart gij ook onze Moeder.

En elk onzer was een uwer kinderen, uwer zes kleine duivels met hunne vele gebreken en weinige deugden.

Volgens ons temperament waren wij Jean de eigenwijze jongen, wispelturig maar goedhartig. Wij waren Pierre, de oudste, ikzuchtig en geniepig; of Karei, de kleine kunstenaar; een weinig zwak; of Thomas, Suzanna of Lucy...

Mevrouw Benton's haard had de onze kunnen zijn. Niemand dacht er aan een « rol » te spelen. Wij zien het werkelijke leven wanneer Moeder met hare zes kinderen zich afslooft bij

het werk, terwijl vader meer optimist, het leven opneemt zooals het komt.

Twintig jaar later vinden wij allen terug.

Moeder is nog slechts eene goede oude vrouw met wit haar. De kinderen zijn gehuwde mannen en vrouwen geworden. Jean, alleen, is bij de ouders gebleven.

Het lot was hem niet gunstig. Hij had er niet kunnen toe besluiten verre weg te gaan om fortuin te zoeken, zijne Moeder en Isabella te verlaten — zijne kleine verloofde welke hem reeds op school hielp, bij het oplossen van vraagstukken.

Moeder s naamdag brengt alle kinderen en kleinkinderen weer eens in het ouderlijk huis. Het feest zal vier dagen duren. Allen zijn uitgelaten, behalve vader die de onkosten moet betalen. En sedert lang drijft vader een gemakkelijken handel welke minder krachtinspanning vergt dan eerlijk werk: hij gaat 's nachts paarden stelen...

Dien nacht waren de gendarmen op post. Jean keert terug van zijne zoete Isabella met wie hij 'n tederen eed wisselde, en betrapt zijn vader op heeterdaad. Hij wil de vlucht zijns vaders bevoordeelen. Doch hij wordt verrast en aangehouden. Jean zal echter zwijgen.

De berouwvolle vader moet dit aannemen, maar hij sterft van verdriet en wroeging terwijl Jean zijne ' 3 jaar gevang uitdoet.

Alles gaat voorbij... Jean komt zijne oude moeder \ crrassen. Hij heeft vader s schuld aan de maatschappij betaald. De kortstondige vereeniging brengt een weinig geluk in den steeds meer en meer verlaten ouden haard.

Jean kan in het land niet blijven waar iedereen hem zou bespotten.

Alvorens te vertrekken ontmoet hij zijn broeder Pierre en beveelt hem aan goed voor moeder te zorgen aan wie hij bovendien elke maand het non;ge geld zal zenden voor haar onderhoud.

De tous ceux qui se souviennent et s’accusent d’avoir oublié parfois qui vous êtesi et ce que vous valez, sûrs qu'ils étaient de votre éternel pardon.

Et chacun de nous a été un de vos enfants. Un de vos six petits diables avec ses défauts et ses qualités.

Selon notre tempérament, nous avons été Jean « l'enfant terrible » turbulent et bon cœur. Nous avons été Pierre, l’aîné, égoïste et sournois, ou Charles le, petit artiste un peu veule, ou Thomas, ou Suzanne, ou Lucy...

Le foyer de Mœe Benton aurait pu être le nôtre. Personne n'a songé à « interpréter » un rôle. C’est la vie même qui nous est « servie » lorsque Maman, avec sa lourde nichée de six bambins, s’exténue de travail et que papa plus optimiste accepte le destin comme il vient...

Vingt ans après, nous retrouvons tout notre monde.

Maman n'est plus qu’une bonne vieille à cheveux blancs. Les enfants sont devenus des hommes et des femmes et se sont mariés. Jean, le seul, est resté près de ses parents. La fortune ne lui a pas souri. Il n’a pu se décider à tenter la fortune au loin, à quitter Maman et Isabelle, sa petite fiancée de toujours qui lui soufflait déjà les réponses de ses problèmes sur les bancs de l'école.

La fête de Maman a réuni tous ses enfants autour d'elle. La bombance durera quatre jours. C’est la joie pour tout le monde, sauf pour papa qui doit fournir l'argent qu'il faut.

Et papa, depuis longtemps, se livre à un « commerce > facile qui lui demande moins d'efforts qu’un travail honnête: il va voler des chevaux la nuit.

Cette nuit-là, les gendarmes sont postés. Jean, retour de chez sa douce Isabelle avec qui il vient d'échanger dés serments,

surprend son père en flagrant délit. Il s'interpose. Il veut faire rentrer les chevaux et favoriser l’évasion de son père.

C'est lui qui est surpris et arrêté, et il ne" dira rien, parce que la faute d’un enfant, une brebis galeuse dans un troupeau n'est rien; mais le déshonneur du père rejaillirait sur toute la famille.

Le papa repentant doit accepter cela mais il meurt de douleur et de regret tandis que Jean subit sa peine de trois années d’emprisonnement.

Tout passe... Jean vient surprende sa vieille Maman. Il a payé sa dette à la Société.

La réunion, pas pour longtemps, remet du bonheur dans le vieux foyer de plus en plus abandonné.

Jean ne peut pas rester dans le pays où il serait en butte aux quolibets.

Avant de partir, il rencontre son frère aîné Pierre et lui recommande de prendre soin de Maman à qui d'ailleurs, il enverra chaque mois une somme d'argent suffisante pour son entretien.

Jean parti, les autres enfants décident que Maman * à son âge » ne peut plus tenir sa maison pour


elle seule. Tout ce qu'elle possède est partagé.

Elle va vivre d'abord eben Charles, l’artiste dont la femme est frivole et méchante. Maman ne tarde pas à y être Considérée comme une simple domestique et même, bientôt, elle est mise dans l'obligation de s’en aller.

Chez sfl fille Suzanne où elle se tue de travail et de privations. Maman ne peut durer que quelques mois. On a appelé Pierre en consultation. L’aîné prétexte qu’il a deux enfants et qu’il n’est pas riche.

Maman le prie de la recueillir pour quelques jours, le temps d’avoir les réponses aux lettres qu’elle écrit à ses deux derniers enfants qui habitent la campagne et ont de plus grandes facilités.

Les réponses viennent, enthousiastes, enflammées!,..

Mais dans la première, on dit à Maman qu’il fait trop froid et que ce serait mauvais pour elle; et dans l’autre, pleine de protestations non moins aimantes, on lui explique que la saison des fortes chaleurs commence justement, et que sa santé ne pourrait pas supporter un tel climat.

Maman ne se plaint pas!

Sa vie rt’a-t-eile pas toujours été un calvaire? Et, pourvu que tous les enfants soient bien, n'est-ce pas l'essentiel?

Cependant, Pierre explique qu'il ne peut continuer son « sacrifice ». Non seulement il ment, mais encore, depuis que Jean est parti, il empoche régulièrement le chèque qu'il adresse chaque mois à sa mère, sous prétexte que lui, Pierre, à souffert du préjudice causé par l’arrestation de « l’enfant terrible », le voleur de chevaux.

Et « Maman », triste chose, pauvre épave, échoue à l’asile des vieillards. En route, la bonné Isabelle, la prie de rester avec elle jusqu’au retour de son Jean en qui elle a toujours foi.

Maman n’accepte pas. Par fierté, elle ne dit pas où elle va. Ses petits... elle ne leur en veut pas! Ils ne sont pas méchants. Ils font de leur mieux...

Et Jean, Jean le terrible et bon garçon de toujours, revient alors qu’on ne l’attendait pas.

Il croit d’abord que Maman est morte. Puis il finit par dévoiler la cupidité de son frère et l’infamie de tous les autres. Sa colère est grande. Il saisit Pierre et le frappe. Il va le traîner jusqu’à l’asile des vieillards pour qu’il Tille implorer son pardon.

Wanneer Jean vertrokken is, oordeelen de andere kinderen dat Moeder te oud is om het huis voor haar alleen te houden en alles wordt verdeeld. Zij gaat eerst inwonen bij Karei, den kunstenaar* wiens vrouw lichtzinnig en boosaar. dig is. Moeder wordt er weldra als eene eenvoudige dienstmeid aanzien en is spoedig verplicht te vertrekken.

Bij hare dochter Suzanna, waar zij zich door werken en ontbering ondermijnt, kan goeder het slechts enkele maanden volhouden. Men heeft Pierre te rade gevraagd. Deze beweert echter twee kinderen te hebben en niet rijk te zijn.

Moeder smeekt hem haar voor eenige dagen op te nemen: de tijd om het antwoord af te wachten, der twee laatste kinderen welke den buiten bewonen en het dus gemakkelijker hebben haar te herbergen.

De antwoorden zijn enthusiastisch...Maar in het eerste zegt men dat het tekoud is voor Moeder en dus ongezond; in het andere, met niet minder liefdebetuigingen, wordt uitgelegd dat het seizoen der hevige wamrte aanstaande is en zij onmogelijk zulk klimaat zou kunnen verdragen...

Moeder klaagt niet. Was haar leven niet altijd een kal-varieberg? En indien al de kinderen slechts tevreden zijn, is dit niet het voornaamste? Pierre legt haar uit dat hij zich onmogelijk nog verder kan " opofferen „. Niét alleen liegt hij, maar sedert Jean vertrokken is, strijkt hij regelmatig alle maanden het geld op dat Jean naar zijne moeder stuurt, onder voorwendsel dat hij, Pierre, schade geleden heeft door de aanhouding van Jeän, den paardendief.

En moeder, de verschoppelinge, het ouwë wrak. komt in het ouderlingenhuis terecht. Onderweg vraagt haar de goede Isabella bij haar te blijven tot Jean terugkomt.

Moeder neemt echter niet aan. Uit fierheid zegt zij niet waarheen zij gaat. Hare kinderen... Zij neemt het hun niet euvel. Zij zijn niet kwaad en doen hun best...

Er Jean, Jean de verschrikkelijke en altijd goede jongen komt terug wanneer men hem niet meer verwachtte. Hij denkt eerst dat moeder dood is. Maar ontmaskert ten slotte zijns broeders schraap-

Jean »rainant son frère Pierre à l'Asile des Vieillards afin de demander pardon à “ Maman „

zucht, alsook de eerloosheid der andere. Groot is 7 zijn gramschap. Hij j'rijpt Pierre vast en slaat hem; en zal hem naar het ouderlingenhuis sleepen en hem daar op de knieën vergiffenis doen vragen. Doch onderweg ontmoet hij Isabella welke haar Jean tot kalmte brengt en hem belet dit tooneel voort te zetten dat voorzeker moeder’s hart zou breken, moest zij het zien.

Jean loopt naar het huis der armen êri néémt zijne goede oude moeder mede welke hij daar vond terwijl zij op de knieën bezig was een parketvloer té schuren! Moeder welke niet al te goed meer ziet, herkent hem eerst niet. Doorheen harer tranen van geluk raadt zij haren kleinen jongen welke haar medevoert.

Bij al de kinderen worden moeder’s meubelen teruggehaald. En al de broeders en zusters komen zich met berouwvol hart rond haar scharen en zij vergeeft hun, en zij bemint hen en in haar hart maakt zij niet het minste onderscheid tusschen hare « kleinen » aan wie zij toebehoort en voor wie zij nog steeds, alles zou lijden, opdat zij maar wel tevreden en gelukkig zouden zijn.

Superproductie:

FOX-FILM.

MARY CARR

à genoux. Il le traînera en dépit des gens ameutés, et même si Pierre doit en mourir.

Mais, en route, Isabelle Survient qui calme son Jean et l’empêche de continer cette scène qui briserait le coeur de Maman si elle la voyait.

Jean côurt à la maison des pauvres. Il enlève la bonne vieille qu’il a surprise, à genoux, brossant et lessivant un parquet.

Maman, qui n’y voit plus très bien, ne le reconnaît pas tout d’abord. A travers ses larmes de bonheur, elle devine son petit qui l'emporte en courant.

Des déménageurs ont repris chez tous les enfants les meubles de Maman. Sa maison redevient à vue d’œil comme elle était autrefois.

Le foyer est reconstitué.

Et tous les frères et sœurs repentants viennent autour d’elle et elle leur pardonne, et elle les aime, et elle ne fait dans son cœur aucune différence entre eux, ses enfants, ses petits, à qui elle appartient, pour qui elle endurerait encore toutes les souffrances, pourvu qu'ils soient bien, et contents et heureux, Superproduction :

FOX-FILM.


* Critique de l’œuvre einématograpDique “ maman ”

Production Fox-Film.

Il est de vieilles gens dont les forces se sont usées pur un effort incessant pour assurer le bonheur et l'aisance de leur nombreuse nichée. Les cheveux ont blanchi, le cœur est resté plein de claire affection pour les petiots, devenus des hommes et des femmes conscients de leur tâche de citoyen — mais oublieux de leurs devoirs de fils.

Nous connaissons aussi des mamans qui passè-

Beooideeiing van 't clnematograpnisct) werk moeder’

Fox-Film productie

Zulke oude, afgesloofde oude vrouwtjes bestaan er, helaas! die gansch hun leven gewijd hebben aan de opvoeding van haar kroost. Heur slapen zijn besneeuwd, doch het hart bleef warm kloppen, vol toewijding en liefde voor de kleine kleuters, die thans volwassen mannen en vrouwen werden, hun burgerplichten indachtig, doch vaak hun kinderplicht vergetend.

rent leurs dernières années chez l’un, puis chez l’autre de leurs enfants — comme un meuble encombrant dont on a hâ?te de se défaire — pour échouer enfin dans des mains mercenaires et parfois à l’hospice...

Heureux encore quand, comme dans le récit filmé qui nous occupe, un des enfants — un seul — rachète un peu de l’ingratitude de tous les autres, et fait qu’après un long calvaire, la vieille et vaillante femme peut achever ses jours, entourée de calme et d’affection!...

Le film Maman, présenté par Fox, s’émaille de vingt dures vérités, qui nous font à tous faire un juste retour sur nous-mêmes.

Wij kennen zulke « moedertjes » die van het eene huisgezin naar het andere gingen, en nergens bij haar kinderen, erkentelijkheid en medevoelen vonden; en men haasie zich ze gauw weg te hebben, als een lastig plaatsnemend meubelstuk.

Gelukkig nog wanneer — als in het hierbespro-ken filmstuk, één der kinderen zich om moeders lot ontfermt, en de ondankbaarheid der andere helpt wegvegen; na een lange kalvarieberg, vindt eindelijk dan de oude vrouw, kalmte en liefde, tot het graf haar de eeuwige rust biedt.

De film * Moeder », is voor ons allen een harde


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Notre correspondant spécial à Hollywood, M. Alexandre Klipper, initiant Miss Ruth Roland, la reine des Sériais,

aux beautés de Ciné-Revue.

Une après-midi chez Ruth Roland

(De notre correspondant spécial h Hollywood.)

...Pendant qu’une soubrette nous versait le thé. Miss Roland prit, dans sa bibliothèque, un gros cahier relié de cuir.

— Je ne dirai pas que « je me rappelle... ». Mais voyez vous-même, me dit-elle en ouvrant le cahier à une certaine page, voici le < Journal de Vie » de ma mère...

Je lus: « Mon désir le plus ardent est que Ruth puisse se lancer dans une carrière d’artiste... »

— Et son souhait s'est réalisé, fit Ruth Roland. A six mois, je fréquentais déjà le théâtre de San Francisco où ma mère était « prima-donna ». J’avais mon berceau dans un coin de sa loge et pendant les entr'actes.je goûtais la joie des caresses maternelles.

» A l’âge de deux ans, j’étais la benjamine d'une

école de danse. J'y dansais le papillon et j’y récitais de petits poèmes. A trois ans, j’affrontais, pour la première fois, les feux sacrés de la rampe, dans le rôle de Cendrillon.

» On dut l’emporter de force de la scène, dit le journal de ma mère; déjà elle était grisée du succès et des applaudissements de l’auditoire...

» Griserie charmante qui ne manqua pas de se renouveler, quand après quelques danses et de 1>e-tits numéros de récitation, je devins célèbre sous le nom de « Baby Ruth », et que mon nom figura comme «headliner» (attraction principale) sur les affiches des grands Music-halls. J’avais alors six ans...

» Un engagement de six semaines, bientôt prolongé jusqu’à six mois, m’emmena à Honolulu (Iles Hawaï), où je fus le premier bébé à la scène. J’y fu s comblée de friandises et d’argent. J’étais 1’« artiste » la mieux payée: je recevais 250dollars par semaine...

> Ma mère morte, ma tante, Mrs Edith Thompson,


Queen et The Riddle of the Range. Actuellement, je travaille Les Millions de Ruth, qui sera suivi de Lu Vallée Hantée.

» En quelques mots, j’ai dans ma vie, joué ou tourné n'importe quel rôle imaginable, mais j’ai dû travailler pour en arriver au point où j’en suis actuellement!... »

Ruth Roland est une des stars les plus riches de la colonie du film, à Hollywood. Outre sa délicieuse résidence au n* 605 S. Norton Ave, elle possède plusieurs bâtiments dans la ville de Los-Angeles, sans compter les terrains et maisons dont elle est propriétaire à Hollywood, Glondale et Brentwood.

Aussi cow-boy que les cow-boys eux-mêmes. Miss Roland excelle dans tuus les sports.-

me recueillit à Los-Angeles. Je ne l’ai jamais quittée.

> A l’âge de neuf ans, lors d’une visite à San Francisco avec une de mes cousines, l’envie me prit de reparaître sur la scène. Un fameux impresario, au courant des succès de * Baby Ruth », me procura un engagement de neuf semaines, et me fournit les accessoires nécessaires.

»Vous le voyez, à tous ces détails de ma jeunesse: depuis ma naissance, je n’ai fait que passer du « music-hall » au théâtre, et du théâtre à l’opéra. Car j’ai fait de l'opéra également à Los-Angeles.

(Miss Roland possède, en effet, une superbe voix de contralto).

» De retour à Los-Angeles, je fus placée à la High-School » et, quelques années après, on m’offrit .me « chance » de faire du film...

» Je tournai mon premier « drame » en une pt avec l’ancienne « Kalem Company »: The Ch Shot, à raison de 35 dollars par semaine!

» Mais que m’importait le salaire! Je faisais du cinéma! C’était, depuis longtemps, un de mes ardents désirs...

» Après les films « ccw-boy », vinrent les comédies, et mon salaire fut porté à 40, à 50 dollars par sëmaine. Mac Sennett m’offrit même 85 par semaine, mais la « Kalem », que je préférais ne pas quitter, m’offrit 90 dollars p ar semaine, et je pus continuer à tourner des comédies pour elle.

> Je fus connue sous le nom de la « Kalem Girl ». Je continuai à jouer la comédie jusqu’au moment où vint la mode des tartes à la crème, que les protagonistes se lançaient à la tête; ce sport-là ne m’allait pas, oh! mais pas du tout! Jetiemandai à reprendre mes rôles dans le drame.

» Je commençai, dès lors, à tourner mon premier sérial, que « Pathé » s'offrit à exploiter. Mon bremier •grand succès pour cette firme fut Hands llp, suivi de près du Tigre Sacré.

> Je fondai bientôt ma compagnie personhelle, et sans l’assistance aucune de notaires ou d’avocats, je parvins à conduire ma compagnie au point où elle en est aujourd’hui. J’ai fait un contrat avec « Pathé », qui exploite mes sériais. Depuis le Tigre Sacré, j'ai fait The Adventures of Ruth, Ruth of the Rockies, The Avenging Arrow, White Eagle, The Timber

Miss Roland donne des ordres un instant avant la prise de vues.

artie,

ance

L'héroïne de Hunds ll/j et du 1 tgre .Sacré, dite en Amérique la Reine des Sériais.

pianos RON1SCH

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Beaucoup, parmi les films qui plaisent au public, doivent leur succès au scénario, du moins quand celui-ci est bien construit, et qu’il signifie quelque chose —ce qui n’est pas toujours le cas.

Si au scénario échafaudé sur un fond intéressant, se joint une bonne interprétation, la bande a des chances d’être un chef-d’œuvre.

Pour les scénarios, il est bien difficile de choisir un sujet qui puisse plaire à tous, mais il est incontestable que les films les plus goûtés de la majorité des spectateurs, sont les films à intrigue romanesque.

Certains font exception. Tous les films de Jackie Coo-gan ont un scénario plus que médiocre. Ils doivent leur succès à l’extraordinaire talent du jeune acteur.

J'entendais dire récemment à la sortie d’un cinéma où le Gosse paraissait à l'écran: « Quand donc jouera-t-il dans un scénario convenable? » Je crois pouvoir répondre que ce sera bientôt. Alors,

vraiment, nous pourrons juger du réel talent de l’artiste, mis en valeur par une intrigue due à la plume du plus

frand .écrivain anglais du IX* siècle, Charles Dickens. Fin et humoriste autant que touchant et observateur, l’excellent romancier a forgé le personnage d’Olivier Twist avec la même maestria que s’il avait vu le Gosse d» ses meilleures productions, .. que s’il avait voulu créer ce rôle pour lui, répondant tout à fait à son caractère, et convenant entièrement à son mode d’interprétation.

Qu’est-ce que Olivier Twist t Un roman d’intrigue simple, se passant dans les bas-fonds de Londres, où échoue le petit Olivier. En effet, fuyant les brutalités d’un dépôt de mendicité où la mort de sa mère, inconnue, l’a jeté, il arrive dans la grande ville, conduit par un vaurien, jeune voleur, élève de l’immonde juif Fagin, qui a sous ses ordres une bande de chenapans des deux sexes, exerçant leur « art » dans Londres. Alors, ce

L’apparition du Troisième Esprit, dans le “ Christmas Card, de Dickens.

M. Pickwick, sous ie " Mistletoe „, est un des plus populaires héros de Dickens.

sont les malheurs d'Olivier Twist qui, malgré son tout jeune âge, a l'âme suffisamment élevée pour refuser de voler. Brutalisé, obligé d'entrer dans une maison par la fenêtre pour permettre aux complices de Fagin d'y pénétrer après lui, dangereusement blessé, harcelé par le destin, il finit.par trouver l’amour d'une famille adoptive, amour que jamais encore il n’a connu.

Tel est le sujet simple que Dickens a développé avec sa fantaisie merveilleuse et cette douce mélancolie qui nuance toutes ses œuvres.

Mettre Olivier Twist a l’écran est une idée superbe et qui sera d'un rapport magnifique si le film s’harmonise au roman.

Les vues des bas quartiers de Londres, dans lesquels se déroule l’action toute entière, plairont au

est tenu par Georges Seigman, qui est l'exacte reproduction, physique et morale — à l'écran du moins — du Bill Sikes que le roman nous décrit. Quand au bedeau de la paroisse où est né Olivier, Mister Bumble, ses jambes supportent avec peine son imposante nullité.

Il ne nous reste plus qu'un espoir à formuler: c’est que, lorsque le film passera chefc nous, les sous-titres soient en rapport avec le texte de Dickens et que l’illustre écrivain y garde son sourire mélancolique, parfois railleur et souvent satirique, sans quoi ils deviendraient des taches.

En tout temps, Dickens fut fort goûté du public. Espérons que son succès au cinéma sera au moins aussi grand que ses succès littéraires.

On tourne beaucoup de films dont le fond lui est O ——— —- —-—- -w

Une scène d'Olivier Twist, avec Jackie Coogan dans ie rôle principal. Olivier est chargé par ses camarades de réclamer une ration supplémentaire.

public par leur pittoresque, et, comme l’interprétation du premier rôle, celui d’Olivier, est confiée à l’un des « as » de l’écran, nous ne voulons pas douter du succès.

Enfin, Jackie Coogan jouera un rôle digne de lui!

Quand aux personnages secondaires, quiconque a lu Dickens se rendra compte par les photos que les types sont admirablement croqués: Lon Chaney, dans le rôle de Fagin est tout simplement ignoble, ce qui est, en l’occurrence, le plus bel éloge. Le rôle de son ami et complice. Bill Sikes,

dû: David Copperfield est en préparation, et, si nous pouvons en juger par les quelques vues que nous avons sous les yeux, cette production ne le cédera en rien à Olivier Twist. Grandes Espérances, Le Grillon du Foyer sont autant de bandes qui promettent d'être des chefs-d’œuvre.

Attendons-nous donc à voir d’ici peu à l’écran un Olivier Twist dépassant même nos espérances, et qui sera l’un des plus beaux films connus, de même que le roman restera toujours le plus beau fleuron de la couronne littéraire de Charles Dickens.

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Pourquoi se plaindre encore — car c’est un constat auquel se plaisent maints réalisateurs — que le cinéma ne réussisse pas à émouvoir, à captiver le public, à égal degré que le théâtre ou la musique? Si cela est, il n’en faut pas accuser < le peu de compréhension des masses, dont l’éducation visuelle est encore à faire » — comme le disent Messieurs les esthètes cinéastes; donnez au public des récits filmés au scénario intéressants l'interprétation sincère excluant tout cabotinage.

et vous le verrez vibrer comme ont vibré les artistes incarnant leurs rôles: Si vis me Here flendum est.

Ce préambule me paraissait venir à point, pour la présentation d’un film qui réunit les qualités maîtresses attendues d’une œuvre de l’écran.

Et d'abord, c’est une production dramatique où le facteur décors naturels n'a pas été négligé ni écourté; ici les choses, dont le rôle est immense dans la vie et dans l’art, retrouvent leur vraie raison d’être et leur

éloquence fatidique. Puis l’interprétation est toute à sa tâche, à la lutte, à la vie qu’elle crée: Louise Glaum et House Peters typent des caractères décisifs; et leurs comparses complètent heureusement l’action.

Le thème qui s’anime devant nos yeux nous montre John Culbertson, émissaire secret d'une forte puissance étrangère, arrivé à Bajuma, point de ralliement des caravanes. Il a mission de se rendre au royaume du roi africain M'Tela, royaume que convoite également

une autre puissance européenne. A Bajuma se trouve également * Madame », agent de service d’espionnage de la puissance rivale. Elle a ordre de détruire Culbertson ét sa caravane, afin que son compatriote à elle puisse atteindre le but de l’expédition.

Cette espionne, jolie et séductrice, suivra pas à pas la mission Culbertson, pour réussir ensfeite à s’y immiscer. Déjà, une tentative d’assassinat avait échoué à Bajuma. Culbertson, ayant eu connaissance de ce


que la caravane qui suivait était dans l'embarras, s’offre à son chef, la jolie espionne, qui refuse avec hauteur ses services. Par la suite, obligée d’accepter cette aide providentielle, elle constate que son amour pour Culbertson grandit de jour en jour. Culbertson, séduit par la grâce féline de la jolie femme, se prend à l’aimer, mais, dans un moment de folle passion, il la repousse pour ne point faiblir. « Madame » en conçoit un tel dépit qu'elle ordonne à Chaké, son fidèle serviteur, de tuer le jeune explorateur. Grâce à une erreur, c’est un nègre qui est tué. Culbertson, au courant du crime commis, ordonne la pendaison du coupable. « Madame » s'empressant d’intervenir, Culbertson apprend d’elle que la tentative de meurtre était dirigée par elle et contre lui.

Précisément, un détail nouveau intervient. Culbertson, frappé de glaucose, cécité produite par la réverbération solaire, sollicite l’aide de la jeune femme. Celle-ci, croyant le forcer à abandonner le but de son expédition, brise le flacon qui aurait pu lui rendre la vue. Mais Culbertson persiste et après des jours épouvantables, arrive à M’Tela où il est reçu avec joie par le roi indigène.

La belle espionne veut réparer le mal qu’elle a causé; aussi a-t-elle dépêché Chaké vers le camp anglais, éloigné de plusieurs lieues, avec mission de ramener un médecin. Celui-ci arrive en caravane. Culbertson, au courant, ne refusera pas le pardon et c’est, scellée par un baiser d’amour, l’aube d’une commune félicité. EMKA.

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Fatty réhabilité par ses pairs

Will IL Hays, le grand patron de l'Industrie Cinématographique américaine, a (pour la seconde fois cette saison) rendu visite à Hollywood. Il a eu plusieurs entretiens avec «Fatty» Roscoe Arbuckle et a officiellement annoncé que, comme étrennes pour . 1923, il accordait au gros comédien la permission de revenir à l’écran. Comme il fallait s’y attendre, des objections s’élevèrent de tous les côtés, et spécialement de la part de l’Eglise et des « Woman’s Clubs » (Club des Femmes). Malgré son acquittement, « Fatty » est toujours considéré comme l'assassin (?) de Miss Virginia Rappe. « Vivre et laisser vivre ». est la seule réponse que Will Hays donna aux quatre prêtres que les institutions religieuses de Los Angeles déléguèrent pour, essayer de dissuader le « Tzar of the Movies » de reprendre à l’écran le gros Fatty. «Depuis son acquittement, la conduite de Roscoe Arbuckle est excellente, fit M. Hays, et cette conduite mérite l’indulgence du public américain ».

Mardi prochain, le 27 décembre, une réunion monstre a été annoncée par «Fatty» Arbuckle, à laquelle le gros comédien assistera en personne; à cette occasion, « Fatty » a fait savoir par la voie des journaux, que ce jour-là. il se tiendra à la disposition de ceux qui voudront lui poser n’importe quelle question, et qu’il répondra à toutes les objections. M. Joseph M. Schenk, le président des « Talmadges Productions », a offert un contrat à Roscoe Arbuckle, et Josse L.Lasky, le vice-président des Famous Players-Lasky (Paramount) est également favorable au retour de l’inimitable Fatty.

Le procès Rudy"Lasky

Rodolphe Valentino a perdu sort procès contre la Famous Players-Lasky. Tout penaud, te beau « Rudy » devra recommencer à tourner pendant deux ans encore, pour la Paramount, à raison d’un salaire de S 1,250.— par semaine.

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GOLDWYN, à vol d'oiseau...

M. Al. Klipper, correspondant special de Ciné-Revue à Hollywood, et M. Rob. Florey, journaliste français; derrière.eux s'étend le panorama des studios de Goldwyn.

Installés sur le toit du bâtiment principal, avéc M. Jackson, directeur du Département de la Publicité, nous eûmes l'occasion, Robert Florey et moi-même, d’admirer, à vol d'oiseau, l’ensemble des studios, ateliers et bureaux, dont se composent les « Goldwyn-Sfudios », à Culver City (Calif.).

L’importance de l’industrie cinématographique, actuellement cotée comme étant la sixième industrie mondiale, est fort bien illustrée par le splendide spectacle qui s’étend à nos pieds, couvrant une surface de plus de 50 acres. Peu se rendent compte du nombre

d’éléments que l’art muet requiert, au courant de la fabrication d’un de ses films. Je n’ai nullement l’intention d’apprendre ce qu’est le cinéma américain aux spécialistes de chez nous, et encore moins, de leur donner une leçon en leur expliquant les méthodes américaines. Non; cet article n’est qu’une étude documentaire plutôt dédiée aux profanes du septième art.

L’installation originale de « Goldwyn » remonte à. 1915, et a coûté à ce moment, plus

De gauche à droite; MM. Robert Florey, journaliste français; J. Jackson, directeur de ia publicité Goldwyn studios; AI. Klipper, notre correspondant spécial à Hollywood, sur le toit du bâtiment principal des Goldwyn-studios.

« lecteurs » s’occupent de la lecture de tous 15 les scénarios soumis au studio. En même temps, ils parcourent un grand nombre de nouveaux livres et magazines, à ta recherche de matériel et d’idées appropriées.

Les metteurs en scène

Parmi ceux qui s’occupent du mélange des scénarios, histoires, acteurs, appareils de prise de vues et lumières électriques, pour, ensuite, en tirer un film présentable, « Goldwyn » compte les plus éminents metteurs en scène de nos jours: Rupert Hughes, Marshall Neilan,

R. A. Walsh, E. Mason Hopper, Maurice Tourneur et Allen Holubar.

Rupert Hughes, écrivain très connu en Amérique, écrit et dirige ses propres histoires et scénarios, entre autres: « The Old Nest »,

« Dangerous Curve Ahead ». « From The

Ground Up ». « Scratch My Back », « Remembrance », etc., etc.

Marshal! Neilan et R. A. Walsh ont été engagés récemment par Goldwyn. et leur habileté comme metteurs en scène de « Dinty »,

« Daddy Long Legs », « Carmen ». «The Oath»,

« Serenade », etc., plaide pour eux.

Maurice Tourneur fut engagé pour la direction du « Chrétien » et vient de rentrer d’Angleterre, où il avait emmené sa compagnie pour la prise des « extérieurs », à Elle de Man.

Parmi les films dirigés par M. Tourneur, nous comptons « Prunella», « Victoire», «Le Dernier des Mohicans », etc., etc.

fA suivre) A. KLIPPER.

De gauche à droite: MM. Robert Florey et Al. Klipper.

de S 500,000.—. Depuis 1915, des changements, additions et améliorations, furent effectués, s’élevant à 8 100,000.—.

I Environ 3,5 kilomètres de routes et trottoirs cimentés traversent les terrains, bordés des deux côtés par 42 bâtiments principaux, et par d'autres, de seconde importance. Ces bâtiments renferment 100 loges d’artistes, ainsi que deux immenses salles pour les « extras », 75 bureaux, dont 22 départements principaux, se subdivisant, en différentes branches et départements secondaires.

L’année dernière, la coquette somme de $ 200,000.— fut, dépensée pour la construction de décors, représentant des rues italiennes, russes, espagnoles, françaises, chinoises, des quartiers de New-York, bars de « cow-boys », etc. Chaque semaine, une moyenne de 50 nouveaux décors sont construits, ensuite démolis après usage, car jamais le même décor ne sera employé pour deux films différents.

Depuis quelques mois, un immense laboratoire fut bâti, où 150,000 pieds (environ 50.000 mètres) de film peuvent être manipulés en 24 heures.

Dans les bureaux du « casting director », douze mille noms et, adresses d’acteurs et figurants sont enregistrés, et une moyenne de 3,960 coups de téléphone ont été enregistrés journellement par les deux opérateurs manipulant 62 communications et 8 lignes principales durant 11 heures de travail par jour, soit une moyenne de 6 coups de téléphone par minute!

Le département des scénarios

Ce département est dirigé par Paul Bern, jeune homme ayant déjà un 'brillant passé dans les « pictures », comme acteur, exjiert technique et éditeur. Sous sa direction, et avec l’aide de deux assistants, une douzaine de


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Petites Nouvelles et Échos de Studios

De notre correspondant spécial h Hollywood:

Gaston Glass, le jeune héros de « Humoresque», dont plusieurs journaux français avaient récemment -annoncé la mort, est actuellement guéri. Après un séjour de plusieurs -semaines à l'hôpital, les docteurs onl déclaré que le sympathique jeune premier était absolument bor-s de -danger. Depuis le jour où les journaux annoncèrent que M. Glass avait été mordu par des -serpents à sonnettes, le jeune Star reçut des centaines de lettres de ses admirateurs du monde entier, lui demandant de ses nouvelles!...

Gaston Glass a actuellement terminé « L’Araignée et la Rose » (titre provisoire) pour les « Bonnie Zoi-dmàn Productions », et, a signé un brillant contrat de trois ans qvec les « Schulberg Productions ». M. Glass vient de se mettre au travail, et tourne « Tiie Girl Who Came B-ack », sous la direction de l'éminent. metteur en scène Tom Forman.

David W. Griffith a commencé la réalisation de sa prochaine production’ intitulée provisoirement « The White Bose » (La Rose Blanche) avec Mac Marsch et Iv-er Novello, jeune premier anglais, comme protagonistes.

Le célèbre metteur en scène Rupert Hughes, est parti pour Palm Springs avec sa compa- ( gnie. Il y réalisera les principales scènes d’«' extérieurs*» pour son nouveau film, «Souls for Sale » (Goldwyn-Picture), avec Mac Busch et Richard Dix comme protagonistes.

Madame N-azimova a quitté l’écran pour une période indéfinie. Elle joue actuellement «Dagmar » sur la scène, à New-York.

Wallace Beery, le célèbre acteur américain qui interpréta le rôle de Richard Cœur de Lion dans « Robin Hood », fut engagé par Douglas Fairbanks pour jouer le rôle principal dans un drame spécialement écrit pour lui. et intitulé « Les Aventures de Richard Cœur de Lion ». Cette production est actuellement en préparation, et Wallace Beery y jouera le rôle stellaire.

La première production que Eric Von Stroheim réalisera pour la Goidwym, est intitulée « Mc Teague », adapté du roman portant le même titre.

Buster Keaton, Baby Keaton, Nathalie Keaton (née Talmadge), Norma et Constance Tal-madge, sont revenus à Hollywood, -après un voyage de plusieurs mois en Europe.

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