Programma van 30 dec. tot 3 jan. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#589

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63, boulevard Emile Jacqmain BRUXELLES

forme en moins de 3 mois, tous les jours une heure par cours, enseignés par professeurs de l'enseignement officiel de Bruxelles. Placement gratuit assuré. —--

STÉNO-DACTYLO

FRANÇAIS-COMPTABILITÉ

Inscriptions tous les jours % - Prospectus sur demande

ALLEZ TOUS, LE SOIR

au FAR-WEST

’ CAVEAU

62, rue de la Montagne, 62, Bruxelles

Entendre ['Extraordinaire

JAZZ-BAND-ADAM’S

DE PARIS

Ouvert de 8 heures à minuit Le dimanche et fêtes, matinées de 4 à 6 h. 1/2

La Maison d’Ameublements HAWOTTH

"AU LOUVRE”

installée précédemment:

Rue des Pierres, 9, Bruxelles

informe sa nombreuse clientèle quelle a transféré ses ateliers et magasins:

Rue Saint-Jean, 22, Bruxelles

SAVON CRÈME POUDRE

entretiennent le tfeint fraie et Paspect Juvènil

YENTB PÄRTOUT

Demandez conditions “ Ciné-Revue ” à M. H. JASPERS 17, rue des Pâquerettes BRUXELLES

- ÉDITIONS MUSICALES - i

MAISON DU CONSERVATOIRE (Ancienne Maison Beethoven) 11, rue des Sablons, BRUXELLES

Fournitures de toutes musiques classiques et modernes ainsi que I LES DANSES EN VOGUE

I Spécialité de cordes harmoniques Violon et Violoncelle

Sur simple demande, envois en Provinces Compte-Chèques Sl2.53 I Téléphoné 273.53

3* ANNÉE

N° 39 — 1923

CTvpae offteiet fctlqç de Ccut ariimxvtoqr&phrcftic

Telephone 310,8Compte chèqu«, poit.u, : 40 i52

9Ubdomadair* illusM pawiMit té o*ndr, Ji L Abonnement ennuel: 25 frênes

NOTRE VEDETTE

THEODORE

KOSLOFF

Peu d'interviews, menées à bonne fin, me parurent aussi intéressante que celle entreprise chez M. Theodore Kosloff. Cacherai-je que j’étais intimité en me rapprochant des lieux où j’esperais toucher le bel acteur russe? On dit ces Slaves quelque peu fantasques, — comment m'acceuillerai.t-il? Qui vivrait, verrait!

Me voilà donc, débouchant par ûn bel après-midi de juillet, aux studios Lasky. J'y rencontrai un « director » de mes amis, qui se dirigeait en auto vers les luxueux bungallow de Kosloff, pour y prendre quelques vues des jardins et de l'intérieur.

— « Veinard! » ne pus-je m’empêcher de m’écrier. C'est que j’avais tant entendu parler de ce magnifique home!. « Que ne puis-je vous accompagner? »

— Mais vous le pouvez, mon cher, fut la réponse, Kosloff sera très heureux de s’entretenir avec un reporter de la presse d’Europe. Allons, descendez, «jouta mon compagnon, car nous étions arrivés dans une des grandes artères conduisant de Hollywood à Besuly-Hill, toutes ombragées par la fraîche verdure des taillis parsemés aux alentours. Et nous voici devant le bungalow, dont le toit vert et la façade gris-clair se détachaient gaiement au soleil.

Et nous fûmes bientôt introduits, mon ami et moi;

le metteur en scene ayant fait demander si M. Kosloff voulait bien recevoir un représentant de la presse continentale, on vint nous annoncer que M. et Mme Kosloff seraient très heureux de nous voir tous deux, et nous fûmes mis en présence de nos hôtes.

Je m’étonnai un peu' de voir facteur porter une blouse russe, et ce qui me frappa davantage, ce fut de lui voir le menton agrémenté d’une mouche de poils noirs, — qui n’ajoute rien à sa prestance me dis-je en aparté. J’appris peu après qu'il avait laissé pousser ce soupçon de barbe pour jouer çu naturel le rôle de Lord Carnal, dans To baye and to hold, une production dirigée par M.* Georges Fritzmaurice, qui groupait dans son interprétation Betty Compson et Bert Lytell. ;

Madame Kosloff — toute grade et tout charme — servit elle-même le café; je laissais errer mes regards sur la décoration intérieure de cette étrange demeure, dont les clichés ci-joints, plus que de vaines paroles, disent le luxe et le pratique agencement; d’ailleurs, notre hôte, soupçonnant notre curiosité en éveil, voulut bien nous faire admirer les objets d’art, les toiles de maître, les meubles, les sièges, les draperies, rehaussan.


63, boulevard Emile Jacqmain BRUXELLES

forme en moins de 3 mois, tous les jours une heure par cours, enseignés par professeurs de l'enseignement officiel de Bruxelles. Placement gratuit assuré.

STÉNO-DACTYLO

FRANÇAIS-COMPTABILITÉ

Inscriptions tous les jours ( - Prospectus sur demande

La Maison d’Ameublements HAWOTTB

"AU LOUVRE”

installée précédemment:

Rue des Pierres, 9, Bruxelles

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Rue Saint-Jean, 22, Bruxelles

ALLEZ TOUS, LE SOIR

au FAR-WEST

' CAVEAU 62, rue de la Montagne, 62, Bruxelles

Entendre [’Extraordinaire

JAZZ - BAND - ADAM’ S

DE PARIS

Ouvert de 8 heures à minuit Le dimanche et fêtes, matinées de 4 à 6 h. 1/2

Demandez conditions “ Ciné-Revue ” à M. H. JASPERS 17, rue des Pâquerettes BRUXELLES

- ÉDITIONS MUSICALES -

MAISON DU CONSERVATOIRE i

(Ancienne Maison Beethoven!

Il, rue de» Sablons, BRUXELLES

Fournitures de toutes musiques classiques et modernes ainsi que

LES DANSES EN VOGUE

Spécialité de cordes harmoniques Violon et Violoncelle

Sur simple demande, envois en Provinces

Compte-Chèques Sl2.53 ....

Téléphoné 273.53

3* ANNÉE

N0 39 — 1923

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Téléphone: 316.78 r.-

Compte cheques potteux: 40 332

qtebdomodaira illusM paraW'. t< otndrtdi L Abonnement annuel: 23 francs

NOTRE VEDETTE

THEODORE I KOSLOFF J

Peu d’interviews, menées à bonne fin, me parurent aussi intéressante que celle entreprise chez M. Theodore Kosloff. Cacherai-je que j’étais intimité en me rapprochant des lieux où j'esperais toucher le bel acteur russe? On dit ces Slaves quelque peu fantasques, — comment m'acceuillerait-il? Qui vivrait, verrait!

Me voilà donc, débouchant par un bel après-midi de juillet, aux studios Lasky. J’y rencontrai un « director » de mes amis, qui se dirigeait en auto vers les luxueux bungallow de Kosloff, pour y prendre quelques vues des jardins et de l'intérieur.

— « Veinard! » ne pus-je m’empêcher de m’écrier. C'est que j’avais tant entendu parler de ce magnifique homel. « Que ne puis-je vous accompagner? »

— Mais vous le pouvez, mon cher, fut la réponse, Kosloff sera très heureux de s’entretenir avec un reporter de la presse d’Europe. Allons, descendez, ajouta mon compagnon, car nous étions arrivés dans une des grandes artères conduisant de Hollywood à Besuly-Hill, toutes ombragées par la fraîche verdure des taillis parsemés aux alentours. Et nous voici devant le bungalow, dont le toit vert et la façade gris-clair se détachaient gaiement au soleil.

Et nous fûmes bientôt introduits, mon ami et moi;

le metteur en scène ayant fait demander si M. Kosloff voulait bien recevoir un représentant de la presse continentale, on vint nous annoncer que M. et Mme Kosloff seraient très heureux de nous voir tous deux, et nous fûmes mis en présence de nos hôtes.

Je m'étonnai un peu* de voir l’acteur porter une blouse russe, et ce qui me frappa davantage, ce fut de lui voir le menton agrémenté d’une mouche de poils noirs, — qui n’ajoute rien à sa prestance me dis-je en aparté. J’appris peu après qu’il avait laissé pousser ce soupçon de barbe pour jouer çu naturel le rôle de Lord Carnal, dans To baye and to bold, une production dirigée par M.’ Georges Fritzmaurice, qui groupait dans son interprétation Betty Compson et Bert Lytell.

Madame Kosloff — toute grade et tout charme — servit elle-même le café; je laissais errer mes regards sur la décoration intérieure de cette étrange demeure, dont les clichés ci-joints, plus que de vaines paroles, disent le luxe et le pratique agencement; d’ailleurs, notre hôte, soupçonnant notre curiosité en éveil, voulut bien nous faire admirer les objets d’art, les toiles de maître, les meubles, les sièges, les draperies, rehaussan


de leur présence la beauté des lieux. Et puis, avec quel art et quel doigté, tout cela était rangé; on reconnaissaient la main d’un femme experte; au goût averti et sûr. C’est que M1“' Kosloff, autrefois attachée comme son mari au Corps* de Ballet impérial russe, a su faire de son home un vrai nid d'artistes.

Les Kosloff habitent l’Amérique depuis plus de douze ans. C’est en 1917 qu’il débuta au studio, dans les Productions de Cecil B. de Mille. Depuis, l’ex maître de ballet n’a pas quitté la Paramount.

Theodore Kosloff naquit à Moscou. Sa grand-mère était reine de Petite Tartarie, un canton sis dans la vallée du Volga, et Theodore était l’héritier direct de cette lignée... Son père était un excellent musicien, et ses enfants — 17, si je ne me trompe — héritèrent de ce penchant pour les choses de l’Art.

Quand Theodore eut atteint sa huitième année, il fréquenta l’école de préparation pour aspirants artistes d’opéra, mais il se distinguait surtout dans les exercices chorégraphiques. Il resta pendant plus de 15 ans attaché à la même école, pour débuter au Grand Opéra-Ballet de Paris en 1918. Bientôt les principales villes d’Europe eurent l’heur de l’applaudir.

En 1914, -notre artiste débarqua à New-York où .son apparition sur les scènes yankees fut saluée d’applaudissements. Cecil B. de Mille qui lui avait été personnellement présenté, l’engagea à collaborer avec lui, non seulement comme interprète, mais encore comme conseiller artistique, pour ce qui concernait la question de mise en scène, de costumes et de danse:

La Femme qui oublia Dieu fut le premier film

auquel il collabora; c’était une production Cècil B. de Mille, avec Géraldine Farrar comme vedette.

Depuis, Theodore Kosloff parut dans différents films qui furent des succès. Il dessina d’autre part les projets de mise en scène, pour la scène du palais des glaces du Fruit défendu, un film où le plus extrême modernisme manié heureusement à la / fantaisie la plus originale. Le violon d’Ingres de \ Kosloff, c’est la direction de danses, la plus célèbre des United States.

Son proverbe: « Peu de paroles, des actes ». Il est taciturne et batailleur. Ses phrases courtes, toujours dites avec quelque accent, sont concives et meublées d’idées; mais il laisse le plus souvent la parole è sa femme, dont la conversation vive et animée est un charme.

Pendant que Kosloff s'entretenait avec mon ami au sujet de quelques photos à prendre, notre aimable hôtesse me donna des détails concernant la carrière de son mari, me dit leur joie de mirer, leurs égards dans les yeux clairs de leur fillette Mira, une délicieuse enfant studieuse et espiègle qui fait la joie de ses chers parents. J’appris aussi que le but constant de M. Theodore Kosloff est de se dévouer sans cesse paur le perfectionnement des « Moving Pictures ».

Déjà, d'ailleurs, les films auquels collabore le danseur-interprête cinégraphique forment une importante galerie, qui comprend: Pourquoi changer de femme, La Ville des Marques, Quelque chose à quoi penser. Les Affaires d Anatole, Le Paradis d’un Fou, Samedi Soir, La Séduction verte, Avo;r et tenir et La Côte d’Adam.

EMCÉ

d’après Josephine G. DOTY.

QoooooooqoooooooooqooocooooocoqooooooooooooooQ

Autour de rUltra-cinéma

QooooooooooooocoocoooooocooaoooooooooooooooooQ

Dieu! que l’Histoire est une science ingrate! Et comme les faits qu’elle rapporte, les faits qui semblent le mieux prouvés, risquent d’être mis en doute, un beau jour, par des recherches nouvelles!" En présence des querelles qui se produisent aujourd’hui autour des événements qui se sont passés, pour ainsi dire, sous nos yeux, on peut même se demander si tout ce que Ton nous rapporte touchant le passé n’est pas un ensemble de sornettes digne tout au pms de constituer une légende agréable...

N’ayez crainte, ami lecteur. Il ne s’agit point dans cet article, de déterminer les causes de la guerre, ni d’aucune des catastrophes qui assaillent le monde d’à présent. Cette réflexion pessimiste sur la valeur de l’Histoire est provoquée par une dispute d’un objet, en apparence. mais en apparence seulement, beaucoup plus restreint. 11 s'agit de savoir qui a inventé l’ultra-cinéma.

Rappelons d’abord ce que c’est que l’ultra-einéma.

Le cinéma ne s’est pas borné à reproduire pour l'homme les mouvements que perçoit son œil. Il reproduit également — et ceci présente sans doute une importance plus considérable — les mouvements trop rapides, ou trop lents, pour que l’œil humain puisse les percevoir. Il ralentit les uns et accélère les autres, par le moyen du film ralenti ou du film accéléré, qui demeurent, en même temps qu’une distraction toujours goûtée du public, les instruments les plus merveilleux que l’on ait mis au service de la science.

Comment procède-t-on pour obtenir, par exemple, le film ralenti? Le ruban de pellicules passe dans l’appareil de prise de vues à une vitesse moyenne de seize ou vingt pellicules par seconde. Chacune de ces pellicules s'arrêtant devant l’objectif, un seizième ou

Une scène

du film ralenti.

MICHEL MATTHYS Auto-Piano« DUCANOLA, PHILIPPS, Rouleaux

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$ vingtième de secondes, enregistre une phase du mouvement. La projection se fait en obser- ' vant line vitesse identique. Supposez que dans la prise de vues, le film se déroule cinq fois plus vite. Vous aurez donc, au lijeu de seize ou vingt, quatre-vingt ou cent images par seconde. Le mouvement reproduit sera décomposé cinq fois plus. Si vous déroulez ce même film, dans l’appareil de projection, à la vitesse normale, le temps de son passage sera donc cinq fois plus longue. Et le mouvement durera, sur l’écran, cinq fois plus longtemps que dans la vie. Il suit de là que dans le film ralenti, la prise de vues est en réalité accélérée. Dans le film accéléré, la prise de vues, au contraire, est ralentie. Film ralenti ou film accéléré, c’est ce que l’on appelle l’ultra-cinéma.

C’est sur la question de savoir qui est l’inventeur de l’ultra-cinéma que MtM. Louis Forest et Pierre Noguès disputent dans la presse française. La dispute n’est pas terminée, et tant qu’elle ne le sera point, nous n’aurons pas l'outrecuidance de départager les. adversaires. Mais nous pouvons dès à présent faire notre profit d’une bataille à la faveur de laquelle bien des renseignements précieux sont mis au jour.

M. Louis Forest prétend que l’inventeur de l’ultra-cinéma est l’ingénieur français Labrély,

« qui, malheureusement pour lui, dit le rédacteur du «Matin», est beaucoup trop modeste ».

M. Labrély a commencé ses études du cinéma ralenti dès 1909. Il pouvait enregistrer, dès cette époque, 400 vues à la seconde. Notons en passant que la difficulté consistant à retenir chacune de ces quatre pellicules dervant l’objectif, un temps égal, à ménager cette immobilité, sans quoi, en vertu des lois de la photographie, l’image enregistrée serait trouble. Et il s’agit, répétons-le, d’une immobilité qui dure un quatre-centième de seconde.

En 1910. M. Labrély atteignait une vitesse de 1,200 images d’abord à Ta seconde, puis de

2,000. Mais cet appareil n'était pas pratique. Et il fallut recommencer les recherches sur un autre appareil, transportable et utilisable, non plus seulement dans les laboratoires, mais dans les salles de cinéma ordinaires. M. Labrély se remit donc au travail. Il créa l’appareil transportable, au moyen duquel il peut prendre aujourd’hui 240 images à la seconde. C’est cet appareil, ajoute M. Louis Forest, qui est à peu près exclusivement en Amérique et en Angleterre.

M. Jean Noguès riposte, dans « Cinémaga-zine », que le principe du ralentissement est vieux de vingt-cinq ans, ainsi que sa réalisation. En effet, dit-il, dès 1897, le savant Marey, qu’il considère d’ailleurs comme le véritable inventeur du cinématographe, pouvait prendre 110 images par seconde, donnant donc, à. la projection à vitesse normale, un ralentissement de 10 fois.

Dès 1904, M. Bull, appartenant à l’Institut Marey,-et travaillant d’après les principes de l’inventeur, alors décédé, atteignait successivement 250, 1,000, 1,200, 1,500 images par seconde. En 1918, M. Bull atteignait 25,000 images par seconde!

« Elle (cette vitesse) a permis d’enregistrer 25 photos d’un coup de canon, d’un coup de fusil, pendant les 40 premiers centimètres du trajet de la charge à la sortie de la bouche du canon, c’est-à-dire dans un millième de seconde. La vitesse de déroulement du film est maintenant le seul obstacle à vaincre pour doubler ou tripler encore ce nombre. »

Il s’agit là, encore une fois, d’un appareil de laboratoire, mais le principe ’ est acquis. M. Jean Noguès revendique l’honneur d’avoir réalisé le premier, grâce aux découvertes antérieures de Marey et de M. Bull, réalisé le film ralenti commercialement exploitable. Il date ses premières expériences publiques de ( 1907, avec une vitesse portée aujourd’hui à 320 images par seconde.

Pour en revenir à l’appareil de laboratoire dont nous parlions plus' haut et qui permet d’enregistrer 25,000 images par seconde, M. Noguès indique que jusqu’ici le temps d’opération n'est que d’un centième de seconde, soit le temps d’impressionner 250 images. Mais il ne s'agit plus que de trouver un perfectionnement minime pour impressionner, à cette vitesse vertigineuse, des films d’une longueur pratiquement indéfinie.

Voilà les enseignements que nous pouvons tirer, dès à présent, de la controverse Forest-Noguès. Qui n’aperçoit déjà les conséquences-incalculables de l’invention de l’ultra-cinéma?

L’avenir fera le reste et dira bien un jour ou l’autre, à quel chercheur nous le devons.

FRED.

POLA NEGRI

Voici la dernière photo de la grande vedette polonaise, sacrée depuis peu star américaine. Nos lecteurs jugeront si la talentueuse étoile, en s’américanisant, a perdu de son charme et de sa beauté.

oooooooooooooooooocoooQ

! La “ Vitagraph „ |

Qoooooooo00000000000000.000oooo.oooooooooooooQ

Vous souvenez-vous, mes amis lecteurs, de cette fameuse marque américaine qui, sans conteste, était aux temps bénis de l’avant-guerre, la première firme éditrice au point de vue qualités artistique et technique de ses productions?

Il est certain que oui, car jamais vous n’oublierez Maurice Costello, et Costello, c’était « Vitagraph ».

Je n’ai jamais rencontré un seul fervent du « moving picture art » qui Ignorât ce merveilleux autant que sympathique acteur; Costello était en 1912, 13 et 14, ce qu’est aujourd’hui Rudolph Valentino, inoubliable protagoniste du rôle de Julio dans « Les quatre Cavaliers de l’Apocalypse », roi de l’écran et roi des bourreaux de cœurs!

Aux côtés de Maurice Costello, il y avait aussi- le non moins sympathique John Bunny, le Fatty de cette époque, qui avait comme partenaire dans ses comédies l’inimitable Flora Fich.

Ah! combien étaient amusantes ces comédies et comme nous prenions plaisir à y admirer la franche gaîté et la sincère bonhommie de ces acteurs!

Evidemment, nous étions loin à ce temps-là des superproductions des David Wark Griffith, Cecil Blount, De Mille, Robert Léonard, reconnaissant toutefois que déjà l’Amérique était supérieure en production cinégraphique aux autres pays producteurs d’Europe. La technique de toutes ces bandes n’équivalait certes pas à celle des 'films d’aujourd’hui, l’emploi de l’éclairage artificiel au Studio était du reste tout à fait inconnu à ce moment.

Le studio (théâtre de prise de vues) de la « Vitagraph. », installé East 15th street et Locust Avenue à Brooklyn, Etat de New-York, possédait déjà en 1912 un remarquable jeu de décors; disons que cette année même, la « Vr-tagraph » avait déjà supprimé ses décors en toile pour les remplacer par des vastes .décors d’intérieur construits en carton pierre et recouverts ensuite d’un papier peint de teinte photogénique; il en est de même pour les portes; fini les portes eu toile qui vibraient à chaque entrée ou sortie d’un acteur, elles furent remplacées par délégantes portes en bois qui avaient été recouvertes d’un vernis qui donna plus de réalité encore à l’ensemble du décor. Ce procédé était tout à fait inconnu eh France et ailleurs.

Le Studio de Locust Avenue possédait également de vastes laboratoires où se trouvaient aussi les services artistiques et administratifs de la Compagnie. i

Aujourd'hui, quoique n’étant plus la ‘maîtresse du marché cinégraphique américain, « Vitagraph » existe'toujours; même mieux, elle a fait construire, comme toute compagnie

américaine qui se respecte, un Studio modèle à Hollywood (principal centre cinégraphique californien).

Miss Mary Maurice .Julia Swayne, Norma Talmadge, Edith Storey et la petite Helen Costello (fille de Maurice Costello) étaient à l’époque, les actrices préférées, ainsi que Maurice Costello, Léo Delaney, John Bunny, Van Dycke Brook et beaucoup d’autres encore triomphèrent à leurs côtés dans des films tels que: « L’Homme à la tête bandée », « Habillez-vous à la Grecque », « Le meilleur lien », « Sang de Poupée », « Leçon de jalousie », « Le Maître

de la Mine », « La main dans le sac », « Les deux Cabotines », « Un mariage compliqué », « Son Groom », etc. Autant de succès de la « Vitagraph aujourd’hui avec «Le Libérateur», « La voiture vide», « Le coup du coffre-fort », « Cousin, Cousine », « Crime ou Suicide », « La dangereuse aventure », « .Le Piège », « Cœur jaloux », « Coup pour coup », « Le Triangle noir». Avec Harry Morey, Earl William’s, Corinne Griffith, Hedda Nova, Patricia Palmer, Peggy Hyland, Alice Joyce, Gladys Leslie, Frank Glendon, Earl Montgomery, Joseph Rock, Lauwrence Semon; Antonio Moreno, Carol Holloway, Evart Overton, James Morrison et les fameux comiques Larry Semon (Zigoto) et Fridolin, « Vitagraph » maintient sa bonne renommée. Henry A. PARYS.


Le Gagnant du Goal

Une remarquable production, adaptée de la célèbre pièce « The (laine », de Harold Brighouse.

En voici l'attachant scénario:

Blacktown est, renommé pour ses industries, sa passion du football et son célèbre club des « Hoovers Football Club ». Jack Metherill, le capitaine de l’équipe et le meilleur joueur du « centre avant » de la société est le champion; mais, en dépit de ses efforts, il ne peut empêcher les Hoovers de se faire battre par l’équipe de Newton.

Le jeu brillant de Jack est suivi avec intérêt par Harry Norton, président du club rival de Bichester, qui est à la recherche d’un « centre avant » pour son club. Après le match, Norton offre à Austin Withworth. le président du Hoovers Club, deux mille livres pour engager Jack, si celui-ci accepte de quitter la société. Le club est la marotte favorite de Withworth. Il contribue de ses propres deniers à en assurer l’existence, couvrant à lui seul l’entièreté de son budget. Deux fois, il a mené son club à la victoire et l’a classé en tète de la ligue et a vu ses efforts récompensés le jour où Bichester a enlevé la coupe de haute lutte. Mais actuellement, les finances de Withworth sont en baisse et il se trouve dans l'impossibilité de

régler les intérêts hypothécaires de'la somme qui lui a permis d’acheter le terrain du club et qui arrivent à échéance.

Jack Metherill et Elsie, la fille d’Austin Withworth, s’aiment, mais Jack prévoit que l’attitude de sa mère sera un obstacle à leur mariage.

Edmond Withworth, avocat, frère d’Austin, annonce à ce dernier qu’il a reçu une offre de deux mille cinq cents livres Si Jack consent à quitter le Hoover pour entrer au Bichester.

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Il obtient finalement que la somme soit, fixée à trois mille livres et demande réponse pour ’ le soir même.

Jack, pressenti, refuse de quitter son club, tout d’abord, mais après discussion il accepte, quand Austin lui fait remarquer que le bonheur d’Elsie dépend de son acceptation. Le soir même; l’affaire est faite et l’engagement signé. Elsie est surprise et chagrinée de l’événement. La nouvelle cause une sensation considérable dans Blacktown; Mme Metherill surtout en est particulièrement affectée et elle refuse l’accès de sa maison à tous les membres de la famille Withworth.

Le jour- du dernier match de la saison approche.

Le Hoover's de Blacktown se mesurera une dernière fois avec le Bichester, dont la réputation est grande depuis que Jack Metherill s’est joint à lui. Si le Hoover’s connaît la défaite il sera relégué en seconde division des clubs de la ligue.

La perspective est sombre pour Austin Withworth.

Le jour du match, Jack demande à Austin de consentir à son mariage avec Elsie. Withworth refuse, à moins que Jack ne promette de faire en sorte que son équipe ne batte pas celle du Hoover. Jack refuse de se soumettre à pareille exigence et Withworth défend à sa fille de lui adresser encore la parole.

Pendant les cinq premières minutes du jeu, Jack marque en faveur du Bichester. Une terrible mêlée s’en suit. Les Hoovers font un « dead set » à Jack et au moment où leur capitaine égalise les chances, Jack est blessé au bras et on remporte du terrain. A la mi-temps, le score est 1-1.

Léo, le frère d’Elsie, qui a gardé rancune à Jack, répand le bruit que Jack aurait prémédité l’accident pour favoriser les Hoovers. Une querellé éclate! Jack, en dépit de sa douleur, retourne sur le terrain et, au moment de la finale, il réussit à marquer un goal pour Bichester qui gagne la partie. Léo se fait copieusement huer.

Peu après, Mme Metherill lève ses objections au mariage et Austin, qui a renoncé à ses intérêts dans 1 club, s’excuse d’avoir méconnu

Jack et donne également son consentement., ÿ

Toutes les difficultés étant aplanies, Elsie deviendra Mme Jack Metherill.

Nous avons tenu à esquisser les traits principaux de Taction, avant de commenter l’œuvre. On se rendra compte, par la lecture du scénario, combien ce film doit être vivant et pittoresque.

Le sport et le cinéma, ces deux formes de distraction modernes, présentées côte à côte, c’est toujours une surprise agréable pour le spectateur; ajoutons d’ailleurs, que deux équipes très habiles de joueurs internationaux prirent part au game. Parmi les vedettes,

Tom Reynolds, Harold Walden, Hardee Wright et Mandie Dunham. Ces noms en disent plus que de longues louanges sur les qualités d’interprétation du film.

Pour ce qui est de la photo, elle est d’une clarté parfaite; « The Winning Goal » est une attachante et. très jolie production américaine.

Propagande économique par le cinéma.

En vue dé faire connaître à l'étranger les produits industriels belges»la Société Royale belge de Géographie (Section Commerciale) a créé, avec la collaboration de la Société belge d’Etudes et d’Ex-ansion, un organisme de propagande intitulé

« Expansion Mondiale belge par le Film Industriel » (E. M. B. F. I.)

Prochainement des séries de séances gratuites et privées consacrée à la Belgique, seront organisées dans les villes suivantes: Alger, Lille, Marseille, Nancy, Paris, Athènes, Barcelone, Bucarest, Buenos-Ayres, Elisabethville, Genève, Le Caire Lisbonne, Londres, Montréal, New-York, Rio de’ Janeiro, Rome, Sydney, Varsovie, avec le concours des correspondants de cas deux associations.

Les industriels, commerçant et importateurs seront invités à y assister.

Des films de propagande sur les industries belges de la fabrication des machines, des constructions métalliques, du tissage, de la bonneterie, des cristaux, de l’orfèvrerie, de l’automobile, etc;.., seront projetés.

Ils mentionneront les noms et adresses des firmes. En outre, ils seront commentés dans la langue du pays où ils seront projetés.


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On demande un canard amoureux

Von Stroheim cherche un canard amoureux, qui en embrasserait un autre, pendant que tournerait le metteur en scène. Il, le canard, apparaîtrait dans Greed (Gourmandise).

. Une curieuse suggestion. .

Si nous avions pu tourner, écrit le critique du Gaulois, l'entrevue du maréchal Foch avec les plénipotentiaires allemands le 9 novembre 1918, la marche de Mussolini sur Rome, les derniers instants du président Harding et de Pierre Loti, la déclaration du P'ronunciamento, ces faits formeraient certainement les éléments principaux de l’histoire de nos jours qu'apprendront nos petits-enfants.

Il est impossible, nous dirait-on, de prendre ces événements sur le vif.

Encore qu’incertaine, cette objection était prévue et ce n’est donc pas les faits mêmes que nous aimerions voir fixés à jamais, mais leur reconstitution immédiate, dans les lieux mêmes, et avec les acteurs réels, car il n’y a aucune raison pour que les grands hommes refusent leur collaboration à l’édification d'une Histoire de leur pays, basée sur la réalité et non plus sur la légende.

A cela, notre confrère Maurice Delille, objecte judicieusement, dans les colonnes de l'Hebdo:

« Ainsi donc voici qu’il est question d’ajouter uneC espèce de cabotinisme cinématographique aux' cabotinismes de toutes sortes, dont sont déjà pourvus nos « grands hommes ». En même temps que l’on rédigerait le communiqué officieux destiné à la presse où tournerait la version officielle-filmée à l’usage... de l’histoire. Est-il besoin de dire que de telles propositions indiquent une ignorance absolue de ce qui est

l’histoire et la méconnaissance complète de sa philosophie. Il ne faut pas plus demander à l’écran d’écrire l’histoire que de l’enseigner; à exiger de lui phrs qu’il ne peut et qu’il ne doit on risque, inconsidérément, de lui porter le plus grand tort.

Que dans les anecdotes de la vie de tous les jours, saisies au hasard

par l’objectif, l’Histoire soit capable plus tard d’utiliser des points de repère, soit, mais de là à tourner prétentieusement pour l’Histoire, il y a tout simplement un abîme. »

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Echos et Nouvelles

Les productions importantes de United Artists

*** Les productions de United Artists s’annoncent, pour la saison prochaine, comme étant plus intéressantes encore qu’elles ne l’ont jamais été, car les remarquables artistes; Mary Pickford, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks et D. W. Griffith, semblent toujours se surpasser.

*** Mary Pickford dans « Tess au Pays des Haines » sera bientôt applaudie à Marivaux où cette production passe en exclusivité à partir du 28 septembre.

*** La « petite bienaimée du monde » nous prouve dans le rôle de Tess qu’elle sait, non seulement charmer par son sourire et par ses grâces, mais aussi émouvoir jusqu’au plus profond de l’être par la maîtrise avec laquelle elle exprime les sentiments les plus poignants du cœur humain. Puis, son illustre mari, Douglas Fairbanks, triomphera à nouveau sur nos principaux écrans dans « Robin des Bois » avec un succès égal à celui qu’il a eu pendant quatre mois consécutifs à Marivaux au printemps dernier.

*** Signalons une production sensationnelle en elle-même du fait que Charlie Chaplin en est à la fois l’auteur et le metteur en scène; parlons ici de « Public Opinion » (titre provisoire) dont ie rôle principal est tenu par Edna Pur-viance. Charlie Chaplin, qui n’était connu jusqu’à ce jour que comme le plus sincère et le plus consommé des comédiens, s’est révélé metteur en scène d’un talent de haute classe. Cette production ne manquera pas de saisir d’étonnement les admirateurs de Chariot. Tout en suivant les règles de l’art cinégraphique, Chaplin développe son sujet d’une manière originale et bien personnelle, créant une foule d’incidents que son génie seul pouvait enfanter et nous faisant voir les humains sous un jour différent sans pour cela que l’action languisse un seul instant ou que l’intérêt ne soit constamment en haleine.

*** «Richard Cœur de Lion» sera une suite à « Robin des Bois », tant par la magnificence de la mise en scène que par la reconstitution

de cette époque moyenâgeuse. Douglas Fair- 13 banks cependant, ne tient aucun rôle dans cette production, c’est Wallace Beery, le roi Richard dans « Robin des Bois » qui en est le protagoniste.

*** D’ici quelques mois United Artists présentera son premier film tourné par Charlie Chaplin et dont, il est le héros.: « Le Club des Suicidés » qui, d’après les nouvelles reçues de Los Angeles, s’annonce comme devant être supérieur au <

*** Puis, aux premiers jours de janvier prochain, nous verrons la production tant attendue de Mary Pickford: « Rosita, chanteuse des rues », mise en scène par Ernest Lubitsch.

C’est l’aurore d’une ère de succès nouveau pour notre charmante vedette, Mary Pickford quittant à tout jamais ses rôles de petite fille espiègle, interprétera désormais des « caractères ». Et à Los Angeles, où cette production a été présentée en séance privée, les critiques sont unanimes à déclarer leur enthousiasme pour ce genre d’interprétation nouvelle.

*** Douglas a. pour ainsi dire, achevé sa nouvelle production, « Le Voleur de Bagdad », scénario oriental dont la reconstitution magistrale des scènes arabes surpassera en dépenses « Robin des Bois » même.

*** Ensuite le chef-d’œuvre de Nazimova « Salomé », dont les premières représentations à New-York ont obtenu un très vif succès.

*** Egalement vers cette même époque sera présenté le tout dernier film de D. W. Griffith: « La Rose Blanche ».

Nous avons déjà pu applaudir sur nos écrans la « Revanche de Garrison », où Jack Pickford se révèle comme une vedette d’un art achevé et l’étrange et émouvante énigme de « La Nuit Mystérieuse » de D. W. Griffith.

*** Parmi les productions courantes, citons, comme devant sortir prochainement: « Su-zanna », de la charmante et espiègle Mabel« Normand, la tendre et délicieuse idylle de Charles Rey dans «Premier Amour» et l’émouvant drame intime de George Arliss dans «La. Raison de Vivre ».

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Toujours les noms!

Notre excellent confrère et ami Lehman, qui est, depuis quelques mois, à New-York, où il étudie les moyens de faire pénétrer aux Etats-Unis le meilleur de notre production, a vu -« Crainquebille » au Rialto de New-York. Le beau film tiré du roman d’Anatole France est passé et passe encore au milieu des applaudissements unanimes du public et des encouragements de la presse. C’est un grand succès.

Mais pourquoi, demande Lehman, nomme-t-on (ce qui est juste et commercial puisqu’ils jouissent d’un prestige universel) le maître Anatole France, Maurice de Féraudy et la Comédie-Française... et même M.Hugo Riesenfeld qui s’est chargé de l’adaptation et' des titres... et pourquoi passe-t-on sous silence le grand animateur Jacques Féyder qui est aussi pour quelque chose dans ce succès?

Jacques Feyder, dont « l’Atlantide » fut sabotée là-bas, ne sera jamais connu des Américains.

Alors que Lubitsch!! (Filma.)

Maurice Costello

Qui se rappelle encore de ce charmant comédien d’écran qui fut, dans son genre, un précurseur. On peut affirmer que Costello eut, à son époque, le plus grand nombre d’admiratrices. Les femmes ne parlaient que de lui. Or, brusquement, pendant la guerre, il abandonna son art. L’homme, jeune encore, avait-il peur de vieillir? Mais on revient toujours à ses premières amours. Nous allons revoir Maurice Costello. Quels rôles jouera-t-i'l? Nous ne le savons pas encore, mais ses admiratrices de jadis le reverront avec leurs yeux de vingt ans! (Filma.)

En Hongrie

Les agents consulaires américains continuent à faire fort bien leur métier en ce qui concerne les renseignements de nature à intéresser l'expansion de leur écran national. Voici, par exemple, quelques brèves données relatives au marché hongrois.

Celui-ci est encore embryonnaire en ce qui concerne la production; c’est à peine si quatre

compagnies tournent régulièrement en Hongrie et en 1922 leur rendement total n’a pas dépassé 90,000 mètres alors que les importations étrangères ont atteint durant la même période 812,000 mètres. On note, à cet égard, que les films allemands qui prédominaient nettement avant-guerre, sont maintenant surpassés par les bandes américaines.

Une classification

On ‘ commence à sentir, outre-Manche, que la valeur essentielle du film réside dans la qualité de son scénario. Finie l’admiration exclusive pour les prouesses de réalisation,, pour les merveilles de technique chères aux Américains, le cinéma britannique semble vouloir . passer délibérément à la thèse contraire. On' peut lire dans un corporatif cette classification à l’usage des exploitants: « Ou les films sont » sincères ou ils sont artificiels, ou il sont » humains ou ce ne sont que jeu de marion-» nettes. Les fondations de l’industrie cinéma-» tographique doivent être bâties sur ces » films qui font parler le cœur humain... » Et le même journal ajoute cette observation marquée du plus parfait bon sens: « Il ne s’agit » pas seulement de faire passer une heure au » spectateur, il faut qu’il emporte quelque-» chose avec lui. L’exploitant doit moins s’oc-» cuper de la recette d’aujourd’hui que de » préparer celle de demain... » (La Cin. 72.)

Congrès international de la cinématographie

La Chambre syndicale française de la Cinématographie et des industries qui s’y rattachent, qui a été chargée d’organiser un congrès international de la cinématographie, où seront représentés tous les groupements de cette industrie dans lé monde entier, vient de décider que ce congrès aurait lieu à Paris, au( mois de juin 1925.

Une commission, nommée à cet effet, va se mettre en rapport avec toutes les associations intéressées et recevra volontiers, au siège de la Chambre Syndicale, 325, rue Saint-Martin, Paris, toutes communications à Ce sujet.

(Communiqué.)

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Bourrage de Crâne. — Voici la dernière que vous conte M. Hervé dans Y Avenir, voulant prouver qu'il est bien simple pour un producer européen d’écouler ses productions en Amérique.

« Un metteur en scène français se trouvait avec un de ces amis dans un grand hôtel parisien. Il lui parlait de son dernier film. Près d'eux était assis un homme au visage rasé, au teint rubicond, qui suivait avec attention leur conversation.

» — Vous faites du film? demanda-t-il brusquement à notre metteur en scène.

» — Pourrait-on voir le film dont vous parlez? Je dirige plusieurs cinémas à New-York.

» Deux jours après le film était acheté cent mille francs pour l'Amérigue.

» D'où nous conclurons que le marché américain n’est pas inabordable et que seul le manque d'organisation est la cause de notre infériorité en mutière d’exportation. »

Ne le trouvez-vous pas réussi ce petit conte de fée, à l’usage des gens de cinéma? Si vous en êtes contents, M. Hervé-Perrault... de l’Académie française, vous en racontera encore beaucoup comme celui-ci I

Un véritable palais.— Pour les besoins du film Dans le palais du roi, la Goldwyn a fait bâtir un palais, lequel est intérieurement décoré d’œuvres de maîtres, tant de la peinture que de la sculpture.

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L’Esquimau à l'écran. — Nanouk avait eu

beaucoup de succès, mais Nanouk n’était qu'un acteur d’occasion. Un de ses compatriotes du cercle polaire, dégelé et débrouillard vient de signer un engagement avec une firme de Californie, désormais la région polaire sera représentée dans la cinématographie. « L’étoile polaire » se nomme Oogly Bigheart.

Les films nouveaux. — On annonce d’Amérique et particulièrement de Culver-City, l’arrivée en Europe d’une série de grands films. On cite des « superproduction» » extraordinaires et des œuvres adaptées d'ouvrages célèbres. Les Ennemis de la Femme, de Blasco Ibanez, La Peau de Chagrin, de Balzac, le Rivai des Dieux, de Barry Pain, et d’autres .encore.

Bon cœur. — Eugénie Besserer, est une bonne comédienne, mais c’est aussi une bonne femme, au cœur tendre. Elle s’est spécialement dévouée aux déshérités, aux petits orphelins. Elle les recherche, puis les héberge et parvient, grâce à l’appui de quelques acteurs, à les vêtir. Il est de bonnes âmes à Culver-City et souhaitons que le bon grain semé le soit en terre fertile.


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Le Secret de Polichinelle

Los Jouvenel, bourgeois fort riches et très attachés à leurs principes, ont décidé do marier leur 1 ils Henri à Geneviève Langeas, une petite oie blanche. Jouvenel s’empresse aussi de faire part h son fils de ces projets.

Surpris par cet entretien inattendu, Henri refuse. Un motif des plus graves l’empêche d’accéder au désir de ses parents, motif que connaît seul le docteur Trévoux, un ami de la maison: Henri a une maîtresse, la petite ouvrière Marie.

L’aveu du fils fut un véritable effondrement pour les deux époux, surtout lorsqu’ils apprirent qu’Henri était également père d’un bambin de quatre ans.

Le jeune homme quitte la maison paternelle pour vivre complètement auprès de celle qu’il considère à juste litre comme sa femme.

Jouvenel étant parli surveiller des travaux à la campagne, Mme Jouvenel invite à dîner Trévoux. Ce même soir, Henri, affolé, téléphone au docteur pour lui demander de venir d’urgence au chevet de son fils gravement malade.

Effrayée, Mme Jouvenel décide d’accompagner Trévoux et, devant la douleur de Marie, elle ouvre enfin les bras à la femme de son fils.

Dès son retour à Paris, louvenel, troublé, veut, lui aussi, voir son petit-iils. 11 se cache comme un voleur pour aller contempler l’enfant qui prend ses ébats dans le jardinet. Le rire du bambin a tôt fait de conquérir le vieillard qui demandera à la jeune maman de vouloir bien lui accorder de venir tous les jours passer quelques heures dans la petite famille.

Ainsi, après trente ans de sincérité, le ménage louvenel connaît le mensonge. Chaque jour Monsieur et Madame s’en vont en cachette, ii des heures différentes, visiter leur petit-fils.

Des épisodes charmants surgissent entre les deux époux, c’est à qui gâtera l’enfant qui. un beau jour, demande h chacun un polichinelle. A l’insu l’un de l’antre, les deux époux s'ingénieront

Désormais, les Jouvenel qui se sont aperçus de leur subterfuge feront tout, pourvu que leur petit-fils leur soit rendu et Trévoux aura la grande joie d’être l’artisan du bonheur d’Henri et do Mario et de donner à ses vieux amis Jouvenel l’intime et douce joie de l’enfant dans le cercle de la famille.

PROGRAMME DU 30 DÉC. AU 3 JANVIER

Q> 1. Marche du „Prophète”....Meyerbeer

2. La Vallée de l’Oise

Voyage (

On demande un mari

comédie gaie interprétée par Billie Burke

Charley veut se ranger

comique

5. Guillaume Tell....G. Rossini

Fantaisie

PROGRAMMA van 30 DEC. tot 3 JANUARI

1. Marsch uit „Profeet” ....Meyerbeer

2. Il*At Oise-dal

Reis

Men vraagt een echtgenoot

tooneeispei vertolkt door Billie Burke

Charley wil zich beteren

Klucht

d’après la célèbre pièce de P. Wolff interprété par:

M. de Féraudy, Andrée Brabant, G. Signoret etc. efc.

naar liet werk van P. Wolff en vertolkt door: de Féraudy, Andrée Brabant, G. Signoret enz. enz.

Procha: nement

de D. W. GRIFFITH ipterprété par

It ICH A It U IIAUTIIKLMKSS

TENTATION

grand drame mondain interprété par EVA NOVAK

grandiose mise en scène

Het Geheim van Polichinel

Mijnheer en Mevrouw Jouvenel hebben een zoon, Henri, voor dewelke zij « cene schoone » partij gedroomd hebben: Jufvrouw Genoveva

Langeac, het echte voorbeeld van het schuchtere

meisje.

Henri schijnt zich niet goedgunstig aan de inzichten zijner ouders te lecqen. Dokter Trévoux, een oud familievriend, en een trouw kameraad van Henri, kent er de reden van: Henri heeft eene vriendin.

Zekeren avond ondervroeg M. Jouvenel Hemi nopens zijn huwelijksinzichten. Henri weigerde halsstarig en bekende de betrekkingen die hij onderhield met Maria, het eenvoudige werkmeisje.

M. Jouvenel was hierover zeer verwonderd en deze verwondering veranderde in grocte verbazing toen Henri hem toevertrouwde dat Maria een zoontje had van vier jaar oud, waarvan hij de vader was.

’s Anderendaags, gebruik makend eener afwezigheid van zijn zoon, richt M. Jouvenel zich tot Maria om haar geld aan te bieden in geval zij hare betrekkingen met Henri wil verbreken. Maria weigert juist op het oogenblik dat de deur zich opent om toegang te verleenen aan een aanbiddelijk jongetje dat glimlachend naar zijne moeder komt.

Het zicht van de kleine deed M. Jouvenel niet toegeven in zijn trots pn een storm tussrlien Henri en zijne ouders scheen op handen.

Tijdens eene afwezigheid van M. Jouvenel laat Mevrouw Jouvenel Dokter Trévoux ontbieden, en dienzelfden avond telefoneert Henri den dokter om hem te verzoeken onmiddellijk ten zijnent te komen daar zijn zoontje erg ziek was. Dokter Trévoux kan aan Mevrouw Jouvenel het belang der telefonische medcdeeling die hij kwam te ontvangen, niet verbergen. Mevrouw louvenel besluit dus haar kleinzoon te gaan bezoeken in gezelschap van Dokter Trévoux, en zich voor het ziekbed van het kind bevindende, en diep getroffen door het lijden der jonge moeder, drukt zij de goede Maria in haar armen.

Toen M. Touvenel te Parijs terug was aangekomen herdenkt hij nog altijd het prachtig kinderkopje waarvan hij grootvader is, en hij besluit naar zijn kleinzoon terug te gaan.

Aldus na dertig jaar eerlijke huwelijksband verbergen M. en Mevr. Touvenel de waarheid voor elkander. M. Jouvenel zegt dat hij ’s avonds naar de club gaat terwijl hij inderdaad met’ zijn kleinzoontje gaat spelen, terwijl Mevrouw tusschen vier en vijf uur ’s namiddags naar hare kleermaakster veinst te gaan, maar inderdaad zich bezighoudt met de kleéding van het kleine kereltje.

Doch dokter Trévoux besluit de toestand in volle daglicht te stellen en, na vele ontroerende toestanden, komen heiden in het volle besef der waarheid. Henri en Maria worden in het huwelijk ver-eenigd en de beide grootouders zijn overgelukkig met lnin kleinzoon.

Imprimerie du Centre, 26, Rempart Kipdorp, Anvers.