Programma van 16 tot 20 maart 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#624

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Notre Vedette: May Mc AVOY

C’est dans un milieu délicieux que je rencontrai pour la première fois Miss Mac Avoy. Bile jouait alors le rôle de « Grizel » dans la nouvelle de Sir James Barrie, intitulée « Le Tommy Sentimental ». Avec quelques amis, nous avions décidé de passer la journée dans

May Mc AVOY.

le petit village de Thrums, ibâti spécialement à Long Island — non loin de New-York —, aux fins d’y tourner cette bande.

La journée s’annonçait radieuse, et le petit village modèle semblait répondre parfaitement à 'la description qu’en fait l’auteur; et lorsque Miss Mac Avoy apparut, habillée en « Grizel », en tablier jaune, et avec les cheveux découvrant le front et retombant dans le dos en chaudes ondulations châtain clair, les décors, la mise en scène et le caractère de l’oeuvre semblaient complets. On ne pouvait

imaginer une jeune fille d un charme plus naturel que cette mignonne sut*-: elle n’a que quatre pieds onze pouces et avec ses « cotillons courts et souliers plats », elle paraissait à peine douze ans.

L'enthousiasme témoigné par l’artiste pour le rôle qui Qui était confié, fut le sujet de conversation principal de cette intéressante journée. Depuis, j’ai eu maintes fois l’occasion de revoir la délicieuse actrice et de m’entretenir longuement avec élle. J’ai appris à la connaître, à. juger de la sincérité de cet enthousiasme qui est une des caractéristiques de son caractère. Miss Mac Avoy étudie à fond ses rôles, s’en imprègne, met tout en œuvre pour les interpréter, avec un maximum de vérité et de compréhension, et c’est pourquoi ses créations sont toutes des joyaux.

On a coutume de croire que le public ne vous témoignera affection et confiance, que pour autant que vous êtes vous-même persuadé de votre mérite. Si cela était, Miss Mac Avoy n’aurait jamais été cordialement fêtée par la foule, puisqu’elle considère son talent fort peu au-dessus del a moyenne courante.Ce n’est que depuis quatre ou cinq ans qu’elle a fait sa première apparition sur les écrans, et depuis, maintes fois, les rôles de caractère qu’elle a créés, salués d’encouragements et de félicitations, doivent avoir dépassé de beaucoup toutes cec prévisions.

May Irène Mac Avoy est née à New-York City.en 1901; après avoir fréquenté l’école primaire, elle fit ses études normales dans le but de décrocher un diplôme d’institutrice. Une de ses amies ayant un petit rôle dans un studio new-yorkais, voilà notre petite miss décidée à 'tâter elle aussi du camera.On conçoit qu’une telle perspective lui sourit plus que celle de pâlir sur les ardus traités de pédagogie..,

La première lettre d’introduction de la jeune May ne reçut point un chaleureux accueil. Prétextant qu’elle n’avait jamais tourné, le casting manager ne consentit même pas à la mettre en présence d’un director. Puisqu’il fallait d’abord tourner, fût-ce n'importe quoi, la petite Avoy se décida à prêter sa collabora-


Miss Mc Avoy, dans West of the Water Tower.

lion à uu film de propagande, vantant les qualités et la méticuleuse préparation d’une certaine marque de sucre! Elle y jouait un rôle de jeune acheteu-se se rendant dans une épicerie et exigeant qu’on lui vendit telle marque de sucre et point d’autre, voulant à tout prix se garer des contrefaçons!

lElle-même n’assista jamais à la projection de cette bande, mais un éditeur de films la vit à l’écran et la convoqua; et voilà que bientôt ce môme méchant director qui ne voulait pas voir de jeunes filles n’ayant aucune expérience des studios, lui demanda d’accepter un rôle dans iftie de ses prochaines productions.

L'année de ses débuts, Miss Mac Avoy interpréta une série de types de sœurs, de «nurses» et d’épouses. Elle fut la sœur de Marguerite Clark dans « Mrs Wiggs of the Cabbage Patch ». Mais ce ne fut qu’après sa magistrale création de Griz?l qu’elle fut proclamée star aux studios Realart. C'est sous la bannière de cette importante firme qu’elle connut une popularité mondiale. Realart ayant fusionné avec Paramount, Miss Mac Avoy est aujourd’hui attaché à la fortune de cette immense ertreprise cinématographique américaine, et elle compte parmi les membres de la célèbre Stock Company. « The Top of New-York » est le titre de la prochaine production dans laquelle elle remplit un rôle de tout premier plan.

Lorsque notre vedette quitta New-York pour commencer ses travaux chez Realart, sa mère raccompagna; $ présent les deux femmes habitent ensemble un coquet bungallow dans le quartier des villas de Hollywood.

Rencontrer Miss Avoy, c’est se rendre comp-

Dernière photo de Mc Avoy.

te du charme délicat qui émane de toute sa gracieuse personne; il ne m’a pas été donné de rencontrer une plus aimable hôtesse. Passer un après-midi en compagnie de ces dames, dans leur joli cottage, c'est vivre des heures vraiment délicieuses. Rien de comparable à ces charmilles sous lesquelles il fait si bon s’asseoir et siroter une coupe de thé, oubliant les soucis de lia vie au cours d’un intéressant papotage avec la plus distinguée des habitantes de Hollywood.

Mme Mac Avoy mère et sa fille sont des / gens simples et nullement maniérés. Ces denies mènent une vie tellement tranquille que pendant longtemps leurs voisins ont ignoré qu’une des artistes les plus côtées habitaient leurs parages. Lorsqu'enfin elle fit son apparition dans « Sentimental Tommy'», Us comprirent et se réjouirent d’avoir pour voisine, la délicieuse « Grizel », girl écossaise qui conquiert les cœurs et l'affection de tous ceux qui ont l’heur de l’admirer...

MARNIX, d’après Joséphine G. Doty.

Richard Barthelmess.

Richard Barthelmess tourne en ce 'moment un nouveau film appelé « The Enchanted Cottage », d’après ta pièce de théâtre de Sir A. W. Pinero. Dès que cette production sera terminée, John Robertson, le metteur en scène, partira avec Richard Barthelmess et Lilian Gish, et se rendra en Italie où il tournera « Roméo et Juliette ». Quel meilleur choix pouvait-on faire pour interpréter l’émouvant roman d’amour que ces deux brillants et émouvants artistes?

QOOOOOOOOOOO00000000300O00030000000000000000OOOOOOOOOOOOOOOO0000OQ

I On va immortaliser le berceau du cinéma!

OoooooooooooooooeoooooooooooooooooooOOOOOOOOO

Un monument érigé à Lyon rappellera que c'est dans cette ville que les frères Lumière montrèrent la première projection d'images animées.

Sept cités de la Grèce antique se disputaient l’honneur d’avoir vu naître Homère. Autant de pays, au moins, se disputent l’honneur, aujourd'hui, d’avoir vu naître le cinéma. Et dans cette querelle toujours ouverte, les journalistes de France, d’Allemagne, d’Angleterre et d’Amérique, sé montrent les plus véhéments. Pourtant, la question semble entendue, et ce qu’il faut noter dès l’abord, c’est que le cinéma, de même que la plupart des inventions, n’est pas sorti tout fait du cerveau d’un homme tombé du ciel, mais a été le résultat, le point d’aboutissement de multiples travaux, poursuivis au cours de longues années, par des chercheurs nombreux appartenant à plusieurs pays, et qui chacun obstinément, approchaient de plus en plus de la machine merveilleuse qu’ils pressentaient. C’est en 1765, il y a donc plus d’un siècle et demi, que le physiologiste français Arey présentait à l’Académie des Sciences de Paris un mémoire sur la persistance des impressions rétiniennes. C’est en 1833, il y a donc près d’un siècle, que Joseph Plateau, professeur à l'Université dé Gand, imaginait le zootrope, idée rudimentaire de l’image mouvante réalisée au moyen de dessins reproduisant chacun une phase du mouvement et déroulés avec rapidité autour d’un cylindre en carton. On vit ensuite le praxinoscope de Raynaud, le revolver astronomique de Janssens, le fusil photographique de Marey, les perfectionnements apportés par Muybridge et Edison jusqu'au jour où les frères Lumière construisirent le premier appareil de projections proprement dit.

L'un d’eux a raconté la genèse de cette invention:

« L'idée m’en est venue, dit-il, en étudiant le kinétoscope d’Edison, petit appareil qui tentait la reproduction photographique du mouvement -si ingénieusement analysé par Marey. Et je me disais: pourquoi ne pourrait-on pas agrandir ces petites photographies animées et les projeter au loin sur un écran? Je cherchai et, au bout d'un an de travail, j’obtins mes premiers résultats. Je donnai mon premier film, à la s3ite d'une conférence à la Société d’encouragement à l’industrie nationale. C’était rue de Rennes, à Paris, le 22 mars 1895. Le public se montra enthousiaste et cependant ce film ne représentait que la sortie des ouvriers d’une usine. Certes, les pellicules dansaient bien un peu sur l’écran, mais personne n’avait encore vu des photographies animées. Encouragé, je tournai des bandes chez moi. Les toutes premières étaient rudimentaires: c'était une, de mes fillettes qui, par exemple, jouait avec les poissons rouges d’un aquarium; puis une scène comique, tirée d’un roman de Caran d’Ache. Je me risquai à prendre une vue d'un paysage. Enfin, le

M. Louis Lumière

10 juin de la même année, je donnai à Lyon dix films d'une longueur de quelques mètres seulement. »

Ce que Lumière oublie de dire, c’est que, si les spectateurs se montrèrent enthousiastes, les journaux raillèrent la nouvelle invention. « C’est un jouet, disaient-ils, capable tout au plus d’assurer, pendant une saison, l’amusement des enfants et la tranquillité des parents ».

Le jouet a fait du chemin, et sans compter l’aide précieuse que le cinéma a apporté aux sciences, à l'enseignement, etc., on peut considérer que l’industrie de l’écran, encore en enfance, est déjà l’une des premières du monde. Une statistique relève qu’en 1922, il y avait ‘ dans le monde,

47.000 salles de projections: 18.000 aux Etats-Unis, 3.850 en Allemagne, 3.000 en Angleterre, 2.400 en

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Ces salles de spectacles assurent, non seulement l’amusement des enfants, mais le divertissement ordinaire de millions de personnes chaque jour. Elles servent de moyens d’existence à des centaines de milliers de nos semblables. Voilà ce que nous devons aux savants, aux chercheurs désintéressés qui préparent l’invention et à l'invention proprement dite des frères Lumière.

Un comité s’était formé à Paris pour» immortaliser le berceau du cinéma. Il voulait faire apposer sur l’immeuble de la rue de Rennes une plaque portant ces mots:

Ici

le 25 décembre 1895 eut lieu la première projection publique de vues animées du cinématographe.

Invention française de Louis Lumière. .

Quoi de plus beau? Quoi de plus légitime? Pour on ne sait quelle raison, le conseil municipal de Paris refusa l’autorisation demandée.

Mais ce que Paris n’a pas voulu faire, Lyon le fera.

« On va enfin, annonce un confrère, rendre à Louis et Auguste Lumière l’hommage qui est dû à leur labeur modeste. Les inventeurs du cinéma auront, à Lyon, leur statue; Elle rappellera que, dans la cité lyonnaise, naquit le cinéma.

» Une souscription sera ouverte et un appel sera fait à tous ceux qui, en ’France et à l’étranger, vivent du cinéma.

» Tous auront à cœur de répondre à cette invitation et il est certain que les sommes nécessaires à l’édification du monument seront rapidement réunies. »

Comme Belges, nous répondrons avec joie à cet appel d’hommes d’œuvres français. Mais qu’en honorant les frères Lumière, en immortalisant le berceau du cinéma, que l’on n’oublie pas tous ceux, obscurs ou glorieux, et à quelque nation qu’ils appartiennent, dont les patients efforts ont permis au septième art de naître 1 FRED.

Les Docteurs Tant Pis et Tant Mieux

Dans Le Matin, M. Pierre Cilles met en présence un pessimiste, et’un optimiste, qui se lancent des répliques contradictoires en examinant le bilan cinématographique français de Cannée écoulée:

1924. On change le chiffre, le trois est périmé, vive le quatre... Montons la côte des trois cent soixante-cinq et un jours puisque cetti année esit bissextile, et montons-la cinématographiquement et allègrement.

— Le ciel est chargé de nuages en haut de la colline... disent les pessi-nisies.

— Prenez vos parapluies, les nuages ne nous font pas peur, ils crèveront, et leur eau bienfaisante désaltérera notre terre de France.

— Pauvre cinéma! gémissent les pleureurs.

— Heureux cinéma! répliquons-nous gaiement. Heureux cinéma parce que nous 1 aimons, parce que nous travaillons pour lui, parce qu’il est le but de nos efforts, parce qu’il est une distraction admirable et un métier passionnant. Heureux cinéma! parce que nous nous sommes attelés à son coche embourbé, parce que nous l’avons dégagé de l’ornière et que toutes nos forces tendent à le faire rouler sur la route aplanie des difficultés.

— Le cinéma est une affaire dangereuse, grognent les renfrognés.

— Magnifique affaire, répondons-nous avec conviction. Magnifique affaire, si les affaires cinématographiques ne sont pas géréeà par des incompétents... magnifique affaire si le gaspillage n’est pas roi, si .le film n’est pas un prétexte à caser les petites amies des grands commanditaires... Magnifique affaire si les amateurs sont bannis de nos rangs, si le temps est considéré à sa juste valeur, si le directeur de prises de vues n’est pas un rêveur, un ataxique ou un dégénéré. Magnifique affaire si la partie artistique collabore avec les services commerciaux et si la vente est considérée comme une réalité et non comme un chimérique espoir.

— Le cinéma est un spectacle démoralisa teur, prêchent les moralistes.

— Spectacle moral, crions-nous aux « Tartuffes ». Il amuse sainement, peut être vu par tous et par toutes, éduque et instruit, fallt voyager les foules sans quitter leurs fauteuils, enlève à certaines distractions grossières leur clientèle de' jeunesse, resserre par l’image les liens d’amitié entre les peuples et a prouvé depuis longtemps qu’il était le plus magnifique instrument de propagande qui ait jamais été inventé.

— Il y a une crise du ciné! clament les ratés.

— Une crise, certes, il y a une crise pour ceux qui ont vécu aux crochets du film, pour les mauvais acteurs, pour les metteurs en scène marrons, pour les marchands de navets, fruitiers malhonnêtes, pour les régisseurs véreux et les opérateurs maladroits; mais tous les bons ouvriers, les magnifiques meuniers du moulin à images, travaillent toute la semaine et parfois le dimanche...

Cette année 1924e de notre ère verra nos efforts persévérer, car nous voulons de toute notre volonté que le film français reprenne la place prépondérante qu’il occupait jadis sur les écrans interaa/tionaux. Un vieux proverbe dit que « Vouloir c’est pouvoir ». Ne le faisons pas mentir et, en vous présentant les meilleurs vœux d’heureuse année de la cinématographie nationale, nous nous remettons hardiment à l’ouvrage.

Ce que nous verrons sur l’écran:

Qui sème le veut, récolte la tempête

Dans un des tripots les plus mal famés de New-York au lieu dit « La Maison des Cambrioleurs », BaBy Brabant, une svelte blondine est fêtée par les habitués. Dans cette athmosphère de vice, paraît souvent Rosamund Athelestane, la petite protégée de Baby Brabant; elle a été élévée au couvent, et ce n’est que petit à petit qu’elle comprend quelles sont les occupations de ceux qui l’entourent. Indignée et mortellement atteinte dans le respect et l’amitié jusqu’alors ressentis pour sa grande amie, l’enfant s’enfuit sans laisser trace de son passage.

Douleur de Baby Brabant, qui comme eHe en fait part à Petworth, le propriétaire du tripot, est la mère de Rosamund; mais en même temps, désireuse de ne pas flétrir l’innocence de son enfant, elle déclare à Petworth qu’il aura à garder le secret

de cette naissance, s’il ne veut pas s’attirer une terrible vengeance.

Entretemps, en Nouvelle Angleterre, la famille du riche négociant Brabanzon, traverse une sérieuse crise. Le fils adoptif de Brabanzon, Ned Annesty, quitte les siens pour chercher fortune à New-York. Dans le train, il fait la connaissance de Rosamund, devenue actrice, et dont le talent déjà s’est imposé. Cette rencontre est le préliminaire de leurs fiançailles.

Un jour, Rosamund reçoit, au théâtre, la visite de Petworth qui lui fait part que Baby Brabant désire la voir, ayant à lui confier quelque chose d’urgent. La jeune artiste obéit au désir exprimé par son ancienne protectrice, et suit Petworth. Celui-ci l’amène dans une fumerie d’opium, où elle trouve

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Baby Brabant mourante, et apprend qu’elle est la fille de cette triste épave humaine.

Entretemps, Ned a averti son tuteur de ses projets de mariage, et celui-ci se précipite à New-York pour se renseigner au sujet de la fiancée du jeune homme. Mais bientôt il apprend d’étranges détails, et voit Rosamund pénétrer dans des tripots, où elle espère que lui sera dévulgué le nom de son père qu’elle n’a jamais connu. Ned et Brabanzon commencent à douter de sa bonne foie, et Rosa-. mund qui le remarque, prie son fiancé d’accepter un délai de trente jours, pendant lesquels il pourra s’étudier à loisir, et voir si vraiment son invincible est invincible au point de négliger toute convention. Pour Brabazon, il insiste auprès de la jeune fille, pour qu’elle renonce à Ned. Le mois d’attente est pour Rosamund une période d’angoisse, mais bientôt l’heureuse réunion a lieu: Brabazon a poussé son enquête, et découvert qu'une femme, abandonné par lui il y a plus de vingt ans, n’était autre que Baby Brabant; Rosamund ne serait donc autre que sa fille.

Le sang paternel a parlé: il unit les mains de Ned et de la délicieuse Rosamund, et demain verra le bonheur à jamais reconquis du père Brabazon de deux chers enfants.

LES ANASTASIES

Aux Etats-Unis.

hfcAmérique 'est bien le pays des dollars, même pour la Censure Cinématographique: Les films y sont—sans doute —*en telle abondance que cette pauvre Censure est pressurée et qu'à New-York elle a jugé nécessaire de si attacher un nouveau membre; total: 4,000 dollars extras. Cette nouvelle dépense amène la coquette somme de 6,380 dollars le surplus de ses dépenses sur l’année dernière. En somme, depuis que la Censure de New York est, en vigueur elle a reçu 445,000 dollars en paiement de ses services!

Chez noos.

La censure belge a des raisons que notre raison ne comprend pas. Après avoir autorisé « La Garçonne » interdite en France, la censure belge a interdit « La Tragédie de Lourdes » (credo) qui a recueilli en France le suffrage du clergé catholique et que Mgr Mercier a fait représenter devant un millier d’enfants des écoles!


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Cri d’alarme.

De M. Pierre Gilles, dans « Le Matin »:

« Un beau rôle, quelle chance! On sacrifiera il pas mal d’argent pour être lancée tout de suite. Elles ne savent pas, les malheureuses, que les foules ne verront jamais leurs premiers plans, désastreusement éclairés; elles ignorent que le métier est dur, qu’il ne

trie probe qui a ses répondants. Faire du fiîtn, jouer dans un film, nécessite un apprentissage sérieux. Qu’on se le dise! »

La santé de René Hervll

L'excellent metteur en scène de tant de beaux films: « Blanchette », « L’Ami Fritz-.», « Aux Jardins de Murcie », « Le'Secret de.Pcili-

Le village de pêcheurs construit sur la rive de Chatsworth Lake, près Los-Angeles, pour la production de Mary Pickford: Tess au Pays des Tempêtes. Ce village a été construit avec de vieux matériaux pour lui donner plus de vétusté!

suffit pas de payer pour jouer et que l’apprentissage de vedette est long et difficile. Elles ont de fortes chances de ne jamais revoir cette belle galette jetée dans les poches avides et malhonnêtes. Quelle navrance!

» Une fois de plus, nous jetons le cri .d’alarme... Les appeaux sont dressés le long des sunligts. Attention aux flibustiers de la prise de vues, ne confiez pas votre argent à des inconnus sans aveu. Le cinéma est une induschinelle », etc..., est engagé par la Vita, de Vienne, pour tourner « Clown par Amour », scénario de Max Linder, joué par notre grand comique.

Mais avant même de commencer la réalisation de ce film, René Hervil est tombé gravement malade. Il a dû rentrer précipitamment en France.

Nous adressons à René Hervil nos meilleurs vœüx de prompte et complète guérison.

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Quoi qu’il en soit, le résultat de campagne, loin de lui avoir été néfaste, a accru le nombre de ses admirateurs, et des marques de franche sympathie lui sont arrivées des quatre coins des Etats-Unis.

S’emparant de l'affaire, la compagnie Goldwyn, de son côté, a voulu donner à l’auteur de « Three Weeks » une preuve tangible de’ sa sympathie en adaptant à l’écran l'œuvre accusée d’immoralité.

ligne, un mot qui soit de nature à blesser la pudeur ou à éveiller des idées malsaines. »

Le film n’est pas terminé et Dame Censure n’a pas dit son mot. Attendons.

Des critiques malveillantes ont calomnié « Three Weeks » (Trois Semaines), la nouvelle d’Elinor Glyn, en la déclarant « immorale ».

Aussi, la remarquable scénariste et écrivain, s'élevant contre cette accusation qui pouvait non seulement paralyser le succès de son livre, mais encore compromettre gravement son prestige, s’est-elle donnée la tâche de réfuter elle-même les arguments de ses détracteurs, par des articles de presse qui remirent les choses au point.

Un film calomnié

Mme Glyn se trouve actuellement h Culver City, et elle a déclaré à un interviewer:

« J'ai été souvent comdarnnée par l’opinion publique qui, mal;; informée par la presse qui m'est hostile, me considère comme un écrivain immoral.

»Je défie quiconque lirait ma nouvelle dans un esprit d’absolue impartialité, de m’indiquer une

La dernière production

dé Jack Pickford

Jack Pickford a terminé sa dernière production: La Vallée du Loup, qui sera présentée à New-York dans le courant du mois et, à Paris, par les soins de United Artists, au mois de mars. Le scénario est basé sur le fameux roman de John Fox çt promet d’être des plus intéressants.

Raquel Meller

> * Vfto«ooocooooo«oo9»oooGOOoooooOMoeooooooo«o60o»«eo0oe<>eoooo«oeoo0ooooo9oo6oooo««««a«a»oooo0ooooooooon

Raquel Melier dans Violettes Impériales.

Vous n’y croyez plus, chère lectrice, à la légende de la jolie fillette à laquelle il a suffi de se trouver au moment propice au studio, pour qu’un « director » en quête d’une perle, mit son dévolu sur la rougissante jeunesse, lui découvrant mille qualités de photogénie, de spontanéité, d’expression propres à la muer immédiatement en étoile de toute première grandeur; vous n’y croyez plus à ces bobards yankees, — et vous avez bien raison. — Etre sacrée Ju jour au lendemain vedette, et cela sans judicieuse préparation, — à d’autres 1

Et pourtant, il est de * petites bonnes femmes » qui s'imposent, sinon endéans les vingt-quatre heures, du moins en quelques mois; il en est qui, sans le savoir même, ont le cinéma dans la peau. Et de celle-ci est Raquel Meller.

Coup sur coup, deux belles productions, où elle remplit un rôle principal, nous l’on fait apprécier.

La Conception des Opprimés, comme Violetta des Violettes Impériales, furent également fêtées par le public. Et cette petite chanteuse de cabaret chantant, dont peu connaissaient le nom chez nous avant l'apparition de ces deux grands films de Roussel, a conquis tous les enthousiasmes.

Née en Espagne, Raquel Meller débute toute jeune dans un petit music-hall de Valence. Remarquée pour sa belle voix, elle chante bientôt dans toutes les grandes villes espagnoles, puis part au Brésil, où l'attendent de nouvelles ovations, et où elle risque même un soir d'être aveuglée par les

pièces de monnaie qu’on lui jetait sur la scène.... Elle chante ensuite dans toutes les grandes villes d’Europe.

Les débuts de Raquel' Meller au cinéma sont récents. C'est sous la direction d’Henri Roussell qu'elle tourne pour la première fois dans les Opprimés. Son interprétation du rôle de * Conception » la classe au premier rang des étoiles de l’écran. Toujours avec H. Roussell, elle tourne ensuite. Violettes Impériales, un grand film qui nous fait assister à la curieuse odyssée d'Eugénie de Montijo; impératrice des Français, et à la vie sous le second Empire. Dans ce film, dont toute la première partie fut tournée à Séville, Raquel Meller interprète le rôle de Violetta, la petite marchande de fleurs. En petite jupe de toile blanche à volants rouges, casquée d’une chevelure d'ébène où meurt une rose pourpre, elle offre ses violettes aux passants, avec la simplicité fière d’une véritable gitane; nulle autre que la gronde artiste espagnole ne pouvait interpréter un tel talent, une telle vérité le rôle difficile et complexe de Violetta.

Ce moment où le film Violettes Impériales connait l’immence succès que l’on sait, nous a paru particulièrement choisi pour porter hommage à Tune des plus talentueuses actrices dont s’enorgueillisse le cinéma, et nous avons voulu en un heureux assemblage donner quelques scènes de productions auxquelles elle prête l'attrait de sa grâce, la beauté de ses attitudes, la fraîcheur de sa jeunesse, — et surtout son talent simple et spontané.

Une délicieuse scène des Opprimés, evec Raquel Meller.


XJn d.ét>i_rt sru Cinéma

Nous avons demandé à notre compatriote Jules Raucourt, qui vient de triompher à Paris dans le film « Frou-Frou », comment il était venu» au Cinéma. — N.D.L.R.

Retour à New-York du Canada, où j’avais tenu l’emploi de jeune premier rôle au Théâtre National Français de Montréal, mon ancien manager de l’Empire Theatre, Alf. Hay-man, représentant les intérêts de la firme. Charles Fvohman Corporation, avait décidé de mettre à l’écran plusieurs comédies dont il

J. Paucourt, sportsman, dandy, cinéaste, poète et publiciste I

détenait le copyright. La. firme Empire-Mutual fut fondée et le studio de Glendale près de Fo-rest-IIill (où se disputent, les Championnats du monde de tennis) loué.

Alf, Hayman m’appela donc à l’Empire (Broadway) au printemps de 1917 et me proposa de m'essayer au studio de Glendale dans un «test» pour juger de mes moyens devant, l'appareil.

J’ignorais tout du moving picture. C’est Dell Henderson, un director venu de Los Angeles, qui fut chargé de la direction du film.

Il composa à. cet effet un court scénario dans, lequel je faisais ma cour â une jeune fille devant, ses parents. Après un exposé théorique, il y eu une scène d’ensemble et, quelques premiers plans. On ne fait pas de chiqué en Amérique et tout se passe sans déclamation.

Huit, jours apres j'assistais, en compagnie d’Aîf. Hayman et de Dell Hendreson. à la vision de mon essai. Celui-ci fut jugé satisfaisant et, de suite, je signais un contrat pour tourner dans « Outcast » le rôle de Tony, jeune Anglais, ami d’un morphinomane, qui, par ses bons conseils et. sen amitié pour le malade, l’aide à se débarrasser de sa funeste passion

Voilé comment je débutai à l’écran. ' Jules RAUCOURT.

Charabia.

Il n’est pas nécessaire d’être professeur de littérature pour s'offenser des libertés que prennent certains titreurs avec notre belle langue française. C’est avec juste raison que M. Wahl signale, dans 1’ «Information», quelques extraits de textes passant à l’écran, et dont voici quelques perles qu’il commente comme suit:

,« Nous avons lu; mil vent vous causer»', et « la douleur de la mort de mon P “te ». On voudrait insister sur l’importance du texte, sur la nécessité, de sa correction. L’autre jour encore, un film s’ornait de « la sympathie réciproque qu’ils éprouvaient l’Un pour l'autre », et de « Je suis sûr que votre pèr.e.préférerait cent fois vous voir m’épouser qjo cet aventurier ».

Rois déchus. :

Depuis quelque temps, on signalait que les stars étaient engagées sur ce chemin dangereux qui mène au ridicule. D’avoir exagéré aussi bien dans leur orgueil que dans leurs prétentions au point de vue des salaires les a même conduit, plus loin. Ces cigales vont connaître des temps assez durs et elles ne garderont pas seulement la sympathie.du public. pour les aider à les supporter. Les quotidiens de là-bas, brûlant ce qu’ils ont loué, ironisent déjà à leurs dépens. La « New-York Tribune », par exemple, s’esclaffe à. l’idée que les rois de Filmland, réduils à la portion congrue, seront contraints de se priver « héroïquement » de leurs valets, de leur chauffeur et... de l’avocat spécialement attaché à leur personne pour plaider leurs’ divorces!...

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Composition: Les hypophosphites, par leur richesse en phosphore, stimulent la nutrition et favorisent la formation des os. Les hypophosphites sont de tous les sels les plus fortifiants et leur assimilation est parfaite et rapide.

La quinine prévient et guérit les accès de fièvre; elle s'emploie contre la grippe et les névralgies.

La strychnine est un excitant du système nerveux, un tonique du coeur et un amer-apéritif augmentant la sécrétion gastrique et la motricité gastro-intestinale. Elle réveille l’énergie endormie des malades et des surmenés.

Dans le Sirop Delacre aux hypophosphites, tous ces éléments, les plus aptes à rétablir les déperditions organiques, ont été combinés scientifiquement et dosés méticuleusement, de façon qu’ils se complètent et se renforcent mutuellement, pour produire le maximum d’effet tonique et reconstituant.

Ce sirop fortifie le système nerveux; comme tel son emploi est préconisé contre:

neurasthénie, impuissance, anémie, chlorose, manque d’appétit, perte de mémoire.

Fébrifuge, ce sirop est employé avec succès contre la débilité des diabétiques et des convalescents, les insomnies, la grippe, les névralgies, les fièvres paludéennes.

Le Sirop Delacre aux hypophosphites augmente la résistance à la

maladie et à la fatigue, aussi est-il recommandé aux personnes délicates en temps d’épidémies et aux personnes astreintes à un surcroît de travail intellectuel.

L’amélioration de l’état du malade soumis au traitement du Sirop Delacre aux hypophosphites est très rapide. Dès le premier jour l’appétit augmente, le teint se colore, l’énergie se réveille, le travaille redevient agréable, en un mot le malade se sent revivre.

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I SOmbre

Berthe avait épousé le peintre Gérard. Etaient ils heureux? L'artiste avait du talent, il s'imposerait certainement. L’avenir leur souriait, et Reri he buvait à longs trails les joies de l’existence familiale heureuse. Pourtant une ombre obnubilait par moments le front des époux; ils auraient t nt aimé qu’un petit chérubin vint égayer leur gile.

Pourtant leur vie s’écoulait harmonieusement et sans entraves, jusqu’au jour oit une catastrophe vint faire sombrer ce bonheur qui semblait à l’abri de toute calamité.

Un matin, Berthe toute à la bienfaisante agitation du sport, s’apprêtait à saisir sa riquelle, lorsqu’elle retomba comme figée dans les bras de son mari, et l’usage de ses membres lui fut impossible. Tel un mannequin, donl seuls les yeux visaient, elle resla étendue sur un divan, pendant toutes les heures de la journée, et cetle situation horrible perdura pendant des jours, des mois, des années.

Gérard Trcgnier tâcha d’abord de conserver quelque .espoir,’mais avec le temps il dut se rendre compte que jamais sa compagne, ne lui serait rendue; et bientôt, quoiqu’il ne cessai! de nrodimier à n-riiip epe encouragements, et l’assurant de sou indéfec ible attachement, un sentiment de pitié lit ce t 1 : mur qu’il avait éprouvé pour sa

femme.

Et puis, une autre prenait la place de la paralytique, dans son cœur. G’était cette jolie et un peu libertine Hélène, qui déjà lors de son mariage avait Où la.re taire sa jalousie: elle aimait en secret Gérard, et ce lut par dépit qu elle s'unit à M. Préville, qui lui était totalement indiilêrent.

Maintenant Hélène retrouvait Gérard libre, ou presque, lis s aimèrent, et à côté de la chambre de la malade, fondèrent un loyer. Elle lut sa maitresse, puisque la belle paralytique empêchait tout hymen. Mais elle, du moins, consacra par la venue d un bébé, ie nouveau bonheur du jeune peintre.

1 ourlant, il semblait bien que la longue crise d’immobiiné que traversait Berthe, ne serait pas ele. neus. u abord, il semblait que tout espoir doit, être abandonné, mais bientôt des signes précurseurs nient entrevoir aux médecins la possibilité d’une guérison. La jeune épouse cependant, avait tenu à ce i,uc les docteurs ne fissent pas entrevoir à Gérard un iétablissement possible.

Le jour où enlin, Berthe recouvra l’usage do ses nerfs, eile était seule; elle se leva, soignant avec un soin pttiTicidier sa toilette, puis se dirigeait vers 1 atelier de son mari. Il semblait désert, ci et là des tones nouvelles, et surtout beaucoup de portraits déniants, reproduisant toujours les traits d’un mêmê petit modèle: des études sans doule, pensât-elle. Voici Gérard qui pénètre dans son studio, et reste frappé de stupeur à la vue de sa femme. Oui, il s’informe de sa sanié, s’étonne, mais sa voix trahit plus le désarroi que le bonheur. Et, pressé de questiobs par Berthe, oui, il avoue quelle orientation nouvelle il a donné à sa vie...

PROGRAMME du 16 au 20 MARS

Marche Militaire

* 2. Les beaux coins de France

Danse de Salomé....Fl. AlpCiertS

Le chauffeur d mandé

comédie en 6 parties

L’Arlésienne

Bizet

a) Intermezzo

b) farandolle

PROGRAMMA van 16 tot 20 MAART

3 1. Krijg-marsch....C. SI. Saëns

2. Frankrijk’s schoonste landschappen

il 3. Salome’s dans....

Fl. Alpäerts

De gevraagde automenner

tooi.eelspel in 6 deelen

5. Het meisje van Arles....Bizet

a) turschenspel

b) farandool

grand drame interprété par Almirante Manzini

groot drama vertolkt door Almirante Manzini

Senjainu Piocfjaine

-j le jfrand succe

d’après l’œuvre célèbre de Claude Farrière

et interprété par

Mr et SESsOJE HA YAK A WA

Tout le rêve caressé si longtemps par l’épouse, s’anéantit donc!

— Papa! a crié une voix d’enfant. C’est le garçonnet, assoupi dans un fauteuil, que les éclats de voix ont éveillé et qui cherche auprès de son père quelque protection contre cette femme inconnue...

Allons, Hélène a gagné son procès; cet enfant s’est fait par sa seule apparition l'avouai de sa mère. Berthe cède, et souhaite seulement qu’une nouvelle crise de paralysie la jetle à jamais sur sa couche. Mais pourtant, cet accès de désespoir est de courte durée.; Qu’apprend-elle? Hélène, l’insouciante amoureuse, fut infidèle à Gérard! Est-elle digne de lui, cette femme capricieuse et frivole? Aon, — et Berthe parvint enfin à rebâtir son bonheur sur les cendres du passé. Elle sera la mère du petit, et son mari et elle refonderont un foyer, uni comme autrefois.

Geen wolk was aan den hemel van het geluk van Bertha die den jongen schilder Gerard Tregner huwde, tenzij er één lichte schaduw was in al dit zonnelicht: het paarije dat zoozeer opging in de liefde, bleef kinderloos, hoe graag heiden ook hunkerden naar bet gestoei van een baby.

Op zekeren dag echter, midden de gulste vreugde, gebeurde iets verschrikkelijks: Bertha, die zoozeer van het leven hield werd door algeheele verlamming getroffen. Nu moet zij haar dagen doorbrengen in een leunstoel, zonder hooj) op genezing, maar toch aanvaardt zij moedig de hardheid van liet lot.

De lijd ging voorbij en toch hoojile zij nog steeds eenmaal slechts geen schaduw meer te zijn in Gerard’s leven. En het wonder gebeurde: tegen alle verpachtingen in kwam er nieuw bloed in de stramme ledematen; zij was genezen. Haar man wil zij verrassen in zijn werkplaats, haar man die haar steeds met de innigste zorgen had vertroeteld. Gerard komt... Het ziplit zijner vrouw brengt hem heelemaal in de war: hij beeft en in plaats van een liefdesgees drift stamelt hij onsamenhangende woorden. I n het komt tot een bekentenis: een nieuw leven, een andere vrouw, de geboorte van een-kind... Een afgrond opent zich voor de ongelukkige Bertha en de komst van « de andere » voert tot aan het toppunt de vreesetijkheid van haar smart; bet is een intieme vriendin, Hilène Préville, wie zij eens de grootste diensten bewçgp en die zij (rouwen liet met een vriend van den huize. Maar bedriegend haar echtgenoot voor Gerard zoo bedroog zij ook dcz.cn voor een andere, zooals de onverzoenlijke werkelijkheid het bewees. Na een oogenblik van moedeloosheid herneemt Bertha zich; zij is nu geen Schaduw meer en na een stormachtig tooneeV met haar mededingster, jaagt zij deze weg.

Het kind der onwaardige zal een nieuwe moeder hebben, terwijl door haar groote liefde zij haar man zal vergeven en voortaan zal niets hen nog scheiden: het is de dageraad van een nieuw geluk.

C1 4*4