Programme from 6 to 12 Nov. 1931



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#738

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Vendredi Samedi Dimanche o Lundin Mercredi- -j-j J e u d i « o novembre Q31 Vrijdag” Zaterdag " Zondag Maandag-' Woensdag A ** Donderdag November

T. Mooi-Koisika

Dokumentarische film van de kultuurafdeeling der U. F. A.

2. Eclair-Nieuwsberichten

Aktualiteiten op den klankfilm

1. La Belle Corse

Documentaire du service scientifique de l’U. F. A.

2. Eclair-Journal

Actualités sonores

3 Princesse, à vos ordres 3. Haar Hoogheid beveelt

Film-opérette Filmoperette

Scénario: Scenario :

Paul FRANCK & Billie WILDER

Réalisation: Verwezenlijking:

Hanns SCHWARTZ

avec la collaboration de met de medewerking van

Max de VAUCORBEIL

Musique: Muziek:

Werner R. HEYMANN

Couplets: Koepletten:

Jean BOYER

Prises de vues: Zichtopnamen:

Gunther RITTAU

Prises de sons: Klankopnamen:

FRITZSCHING

Décors; Schermen:

Erich KETTELHUT

DRAMATIS PERSONÆ:

Lilian HARVEY

Marie-Chrisline

Capitaine (Kapitein) de Rerck

Le Prince de (Prins van) Leuchtenstein

Henry Garat Marcel Vibert Raymond Guérin Bill Bockett Jean Mercanton

ENFANTS ADMIS

KINDEREN TOEGELATEN

MERCREDI 11 NOVEMBRE Matinée et Soirée

WOENSDAG 11 NOVEMBER Namiddag- en Avondvertooning


Princesse, à vos ordres!

Au bal musette d’une toute petite capitale européenne, la princesse Miarie-Christine, sous les traits d’une jeune manucure — Mizzi — fait la connaissance d’un beau garçon épicier Cari Bientôt tous deux échangent de tendres propos. Miais au hasard d’une valse qui les sépare momentanément, Mizzi s’enfuit.

Le lendemain, le ministre d’Etat Heynitz est mis au courant de l’escapade prin-cière par le détective de la cour Pipac. Il reproche amèrement à la princesse son inconduite. — Mais qu’aperçoit-elle, soudain, dans la cour, à quelques mètres de la fenêtre? Un lieutenant qui subit la verte réprimande de son capitaine. Et ce lieutenant n’est autre que... Cari, le faux garçon épicier de la veille, à qui sa sortie nocturne a valu d’arriver en retard à l’exercice.

Mizzi comprend et sourit: « Je veux que ce lieutenant soit désormais à l’abri des réprimandes: je le nomme capitaine ». Le ministre ne peut qu’obéir aux ordres de son Altesse, et le plus stupéfait est bien le lieutenant Cari de Berck, qui ne s’attendait pas un avancement aussi rapide. Deux jours plus tard, Pipac se présente tout penaud devant Heynitz: il a tenté en vain de photographier les deux amoureux, Cari et Mizzi, pendant leurs promenades, mais n’a réussi qu’à se couvrir de ridicule.

Toutefois, Heynitz n’attache guère d’intérêt à cet échec, car il a trouvé une solution radicale: puisque la princesse semble s’intéresser à ce capitaine de Berck, une tactique excellente sera d’éliminer l’épicier au profit du capitaine. Le ministre ménage donc une entrevue entre la princesse et Cari. Comme le capitaine se fait tirer l’oreille, le ministre le décide

en le nommant commandant, puis lieutenant-colonel. Mais lorsque Cari annonce à Mizzi qu’il doit se rendre au palais pour y être présenté à une princesse, Mizzi se fâche toute rouge, accuse le jeune homme de vouloir la délaisser, et s enfuit, très mécontente.

Une heure plus tard au palais, le colonel de Berck «stupéfait» se trouve en présence de celle qu’il appelait Mizzi, et il comprend qu’il a été dupé.

Sur ces entrefaites, Heynitz apprend de la bouche de Pipac que le colonel de Berck et l’épicier Cari ne font qu’un seul et même personnage qu il veut rendre odieux aux yeux de la princesse. Heynitz lui donne des instructions en conséquence, et le soir même, au bal de la cour, où le Prince de Leuchtenstein est présent, Cari n’a pas à se forcer pour être désagréable à Son Altesse Marie-Christine: il constate en effet que la princesse (par amour ou par dépit?) semble très attentive à la conversation du jeune prince. Pourtant celui-ci n’a qu’une seule passion: l’archéologie.

Au bal, il s’excuse de ne pouvoir danser avec la princesse, et la prie lui-même de vouloir bien choisir un autre cavalier de sang royal. Son Altesse hésite, puis, résolument, au grand scandale de Heynitz et dé toute la cour, elle fait signe à Cari, et la valse les entraîne tous deux dans la griserie de son tourbillon. Il ne faut rien moins que l’arrivée inopinée du Roi lui-même pour leur faire reprendre conscience de la réalité.

Mais la jolie princesse, à laquelle les usages de la cour et le protocole commencent à peser quelque peu, s’esquive, légère comme un oiseau, bientôt suivie de son bel officier, que ne pourra retenir sur la route du bonheur, ni les protestations de Heynitz, ni le blâme de la cour toute entière.

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Haar Hoogheid beveelt!

Onder de gedaante van een eenvoudig volksmeisje, Mizzi, leert prinses Marie-Christina, op een dansfeest den fikschen Carl kennen, een winkeljongen, naar hij zegt. Weldra worden zoete woorden gewisseld. Doch op zeker oogenblik weet Mizzi te ontsnappen en laat een briefje achter voor den onthutsten Carl: « Kom mij morgen aan mijn werk afhalen. Mizzi van « Figaro ».

Intusschen werd de « minister van State » Heynitz, op de hoogte gesteld van het « wangedrag » van Haar Hoogheid, door den hofdetectief Pipac. Zeer plechtig verwijt hij « Haar Hoogheid », haar dolle fratsen, des te meer, daar Zijn Majesteit ze den prins van Leuchtenstein tot gemaal wil... schenken. Maria-Christina haalt de schouders op en kijkt onverschillig door het venster.

Doch zie! Daar op den koer krijgt een luitenant een stevigen uitbrander van z'n kapitein. En die luitenant is... Carl.

Miizzi verstaat en glimlachend beveelt zij: « Ik wil dat die luitenant voortaan verschoond blijve van zulke afstraffing, ik bevorder hem tot kapitein ». De Minister moet gehoorzamen.

Men kan licht de verbazing gissen van luitenant Carl van Berck, die zich niet aan zulke snelle promotie verwachtte.

Twee dagen later komt Pipac gansch teleurgesteld bij Heynitz; tevergeefs heeft hij getracht de twee « verliefden », Cari en Mizzi, tijdens hun wandelingen te foto-grafeeren. Hij is er alleen in geslaagd zich belachelijk te maken tijdens een Homerische schaatspartij!...

Heynitz blijkt volkomen onverschillig voor den tegenslag: hij heeft een andere radicale oplossing gevonden. Vermits het prinsesje interesse schijnt te hebben voor

kapitein van Berck, zal hij er alles op zetten om den winkeljongen in den schaduw te zetten, ten bate van den kapitein. Hij belegt een samenkomst tusschen de prinses en Carl, dien hij kolonel benoemt.

Kolonel van Berck denkt werkelijk te droomen, wanneer een uur later hij Prinses Mdria-Christina wordt voorgesteld en in haar Mizzi herkent. Hij begrijpt dat hij bedrogen werd.

Heynitz verneemt intusschen een ontstellend nieuws: Kolonel van Berck en de winkeljongen Carl zijn één en dezelfde. Het komt er op aan, deze « kerel » afstoo-telijk te maken in de oogen der prinses. Pleynitz geeft hem de noodige onderrichtingen. En denzelfden avond, bij het hofbal, waarop de Prins van Leuchtenstein aanwezig is, heeft Carl geen moed noodig om Haar Hoogheid onaangenaam te zijn: hij stelt inderdaad vast, dat de prinses met belangstelling het gesprek van den jongen prins volgt. Dtoch deze heeft slechts liefde voor de oudheidkunde. Wanneer het bal aanvangt, verontschuldigt hij zich bij Haar Hoogheid, wijl hij niet dansen kan en verzoekt ze een ander cavalier « van prinselijk bloed » te kiezen. Marie-Christina aarzelt een oogenblik. Dan, tot ergernis van Heynitz en van gansch de hofhouding, doet zij teeken aan Carl. En in den roes van een wals zweven zij als boven de wereld.

Alleen de onverwachte intrede van den Koning brengt hen tot de werkelijkheid terug.

Doch het mooi prinsesje heeft maling aan het protokol en de gebruiken van het Hof. Als een vogeltje, dat naar vrijheid snakt, vliegt zij weg. Doch niet alleen, want haar mooie officier vervoegt ze snel. En hun geluk zal niet struikelen, noch op de lamentaties van Heynitz, noch op de blaam van gansch het Hof...


ar

HENRY GARAT

11 y a deux ans à peine, Henry Garat était pour ainsi dire un inconnu dans le monde du cinéma. Gti était alors à l’époque du muet, qui avait ses vedettes internationales, ses grands«mogols» ligués pour défendre avec acharnement l’accès des studios à tout talent nouveau! Et comme tant d’autres, Henry Garat dut se confiner dans le théâtre en France comme en Belgique; revues, chanteur de music-hall.

Puis vint le film parlant qui changea par un coup de baguette magique la face des choses. Ceux qui s’étaient installés en maître dans les studios tombèrent petit à petit dans l’oubli. Et ce fut la folle ruée des jeunes et des « nouveaux » vers la gloire de l’écran. Une modification profonde s’était opérée dans la conception du public et dans celle des producteurs.

Et Henry Garat fut enlevé de la scène d’un grand music-hall parisien, pour tourner son premier film parlé.

— Ce fut, nous dit-il, comme un beau rêve. Et je me souviendrai longtemps du jour où je pus signer mon premier contrat! Depuis des années, j’avais essayé vainement de débuter au cinéma. Miais tous mes efforts avaient été vains: tous les postes étaient occupés... et ceux qui étaient vedettes défendaient avec acharnement leur gloire... et leur place.

— Miais vous n’avez pas encore tourné beaucoup de films?

— Assez pour ne pas avoir droit à un jour de repos depuis que je suis entré « dans la danse »... D’abord, ce furent Les Deux Mondes, le grand film de Dupont: puis Nos Maîtres les domestiques, tourné à Londres également, puis Le Chemin du Paradis. pour 1’« Ufa », à Ber-

lin. Flagrant délit et, Princesse à Dos ordres, réalisés aussi en Allemagne.

—- Vous allez tourner en France, maintenant...

— ...Pour la première fois, en effet. C’est grâce à Paramount, qui vient de m’engager pour un an, qu'il m’est permis de travailler dans les studios français. Je crois inutile de vous dire toute ma joie.

— Quels sont les films que vous allez interpréter?

— En ce moment, je tourne aux Studios de Joinville un grand film: Rive gauche, sous la direction du metteur en scène Alexandre Korda, avec Meg Lemonnier et Jan Worms. Ensuite, ce sera Un Homme en habit. Ensuite, ensuite, excusez-moi, j’ai promis de ne rien dire.

— Votre avis, discret ami, sur le cinéma parlé?

— L’emploi de la parole donne aux réalisateurs la possibilité d’exprimer les sentiments humains d’une façon plus complète, plus directe. A l’époque du muet, il fallait avoir des sous-titres encombrants pour décrire une situation. A 1 heure actuelle, un mot suffit pour y parvenir. En ce moment, le film évolue lentement vers sa formule nouvelle. La France et 1 Allemagne, après avoir marqué le pas pendant un an, après avoir observé, noté les erreurs des autres, sont en train de mettre les bouchées doubles et de regagner rapidement le terrain perdu. Des films comme Le Réquisitoire, Le Million, Les vacances du Diable, sont des perfections au point point de vue technique, je suis convaincu que, d’ici très peu de temps, on retrouvera le cinéma vivant et alerte, d autrefois...

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Portraits du jour: LILIAN HARVEY

Elle est si mince, si délicate, si mignonne quelle n’est pas une Femme mais un Bébé-Femme, un Rêve, un < Paradis » — si vous voulez fait-Femme... Et nous nous demandons vraiment comment ses partenaires —• des Hommes « forts », cela va sans dire, — peuvent envisager sans crainte ni terreur, au milieu des délices et obligations du scénario, l’angoissant et doux problème — et sa non moins tendre réalisation — d enserrer en leurs grands bras puissants un petit bibelot si fragile.

Elle est si blonde, si délicieusement bouclée — il en foisonne de tous côtés des petits serpents dorés — que le « cliché » Chérubin est tout disposé à bondir hors de sa boîte en joli diablotin bien pensant.

L’Image ne nous fait pas connaître la teinte exacte de ses yeux mais, bien sûr, leur limpidité n’y peut refléter que le Ciel.

Tout au bord des paupières s'animent de petites pattes, aussi fines mais bien plus longues que celles des mouches. Et ce sont des fils ténus en écran léger tendus sur l'Azur (le Ciel même ne doit-il pas se voiler parfois pour reparaître ensuite plus doux et attirant?)

La ligne du nez est accusée, la petite courbe volontaire.

Et les sourcils? Un esprit vaporeux, un souffle, plus que cela encore: un « rien » sans réminiscence d’opérette — et ils abattent loyalement, en séraphins justiciers, la calomnie à la Beaumarchais de Mgr. L’Appendice nasal.

La bouche est une moue charmante d’enfant mutine, prête à sourire, à aimer. Même, elle est si digne d’adoration quand elle s’épanouit, petite fleur de pourpre — pour les poètes et les âmes sensibles —

gracieuse et si jeune que nous assistons alors à ' l'abolition définitive de l autorité nasale en mal apparent de tyrannie.

Les mains menues aux doigts mignons, longs et fuselés, s’agitent et jouent ainsi que des marionnettes artistes. Et leur gentille propriétaire est si légère, si « aérienne » qu'un lutin, un elfe ou un sylphe en rupture avec leurs éléments naturels et égarés près d’elle la prendraient pour soeur.

Lilian saute... Pardon! Elle s’envole... Elle s’est envolée et Dieu seul sait où vous la retrouverez perchée en petit oiseau futé! Lilian s’éclipse... Moins d’un temps et trois mouvements et elle a disparu... Et vous êtes encore là, devant sa présence évanouie, la bouche ouverte, la pensée figée dans l’éternel et doux vagabondage...

Quand Lilian parle français, l’on entend une drôle de petite voix amusante de petite fille, bien sage et appliquée. Elle est étrangère, n’est-ce pas. Edle est également une artiste très intelligente et méritante. puisque en s’exprimant elle peut nous donner l’illusion qu elle comprend le vieux français compliqué, même en ses rajeunissements, alors que réellement elle l’ignore totalement.

Petite Lilian charmante, jolie poupée vivante et sensible, votre visage d’enfant-femme — pas plus gros que le poing — espiègle, tendre et fin qu’entoure une si douce auréole, une blondeur de songe... votre talent si gracieux ne sont-ils pas un « Modèle » pour nombre de jeunes ambitions des « moins de vingt ans » jamais découragées...

ODETTE, BARDOU.


LA MUSIQUE DE

Princesse à vos ordres

LES DISQUES - GRAMOFOONPLATEN

Les 2 chansons: De twee liederen :

- JE NE SAIS RIEN DE TOI fox-trot

— QUAND JE DANSE AVEC TOI valse

- POLYDOR-

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Orchestre de danse Dansorkest van

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Orchestre et chant: Orkest en zang :

LILIAN HARVEY & HENRY GARAT

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Mon amour quand je danse avec toi C'est suffisant pour des amants Orch et chant Orkest en zang

DE MUZIEK VAN

Haar Hoogheid beveelt

LES CHANSONS

Les trois chansons du film:

- QUAND JE DANSE AVEC TOI

_ JE NE SAIS RIEN DE TOI

- POUR FAIRE UN BON DIPLOMATE

sont en vente dans la salle aux prix de Frs.8. — (pièce) chant et piano Frs. 2.— (pièce) chant seul

POUR FAIRE UN BON CUISINIER

lor Couplet.

La littérature,

L’dessin, la sculpture

C’est joli, mais ça ne mène à rien.

Le seul art sur terre

C’est l’art culinaire

C’est vrai, mais pour le posséder bien

Il jaut avant tout

Non du bagout.

Mais du bon goût.

On doit tout oser Mais tout doser.

Refrain Pour faire un bon cuisinier Il faut les dons du sorcier Et le doigté du chimiste Avoir l’coup d’çeil du rapin Du sculpteur le tour de main,

Bref, il faut être un artiste.

Pour réussir un bon petit plat.

C’est délicat,

Tout dépend des mélanges savants Qu’on fait avant.

Peu c’est peu et trop c’est trop

La devise d’un cuistot

Est en quatre mots: ni peu, ni trop.

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POMPADOUR

Une fantaisie musicale à grand spectacle mise en scène par

Een muziekfantazie met grootsclie insceneering verwezenlijkt door

WILLI WOLFF

înterpretee par

vertolkt d

oor

ANDRE BAUGE

GASTON DE MÉVILLE

MARCELLE DENYA

LA POMPADOUR


Un Caprice de la Pompadour, la première opérette cinématographique française à grand spectacle, sera présentée prochainement.

On ne manquera pas d’être émerveillé par la perfection de cette oeuvre d’une somptuosité et d'un luxe inouïs. Tous les fastes du siècle de Louis XV, siècle presque légendaire, ont été reconstitués et nul spectacle ne saurait avoir autant de légèreté et de charme.

Le scénario de Un Caprice de la Pampadour se déroule à la cour du roi à Versailles, et aussi à l’école des cadets de Saint-Germain. On y voit un André Baugé plein de flamme et d’audace encourir les foudres du prince et mériter les faveurs de la marquise de Pompadour. Oh y évoque avec hermitage du Parc aux Cerfs, les fêtes magnifiques de Versailles et les grâces d'un siècle aimable entre tous.

Marcelle D'enya interprète le rôle de la Pompadour

avec une magnifique et gracieuse autorité.

Dans une récente causerie au micro, l’auteur dramatique Henri Falle racontait la charmante scène que voici:

— Quand Marcelle Denya apparut costumée, chacun s’écria dans le studio: « C’est la Pompadour elle-même ». A ce moment parut l’artiste allemande, chargée pour la version allemande, du rôle de la Pompadour, et chacun de nouveau: « C est exactement la

eena

marquise ».

Of, l’artiste allemande est une femme rousse et mince, aux yeux verts, alors que Marcelle Denya est une blonde potelée, aux yeux bleus. Les deux marquises qui ne s’étaient jamais vues, se sourirent sous le regard attendri du metteur en scène, qui s’exclama tout en les enlançant: « Il existe un homme plus heureux que Louis XV, et cet homme c’est moi qui ai le bonheur d’avoir deux Pompadour, alors que le roi bienaimé n’en avait qu’une ».

Voor geschiedenis-navorschers, pamfletisten, anec- @ doten-hengelaars, ën nog een heele reeks schrijve- @ laars, voor allen is de Pompadour steeds een... @ dankbaar onderwerp geweest. Ook voor de Operetten- @ scheppers. Men denke maar even aan Leo Fall's « Ma- @ dame de Pompadour», een operette, die ook in onze stad @ een zeer levendigen bijval kende.

Het is op een haast gelijkloopend gegeven, dat Willi @ Wolff zijn film-operette « Een Gril van de Pompadour » @ heeft opgebouwd: een avontuur meer van deze konink- @ lijke « favorite », wier wuftheid en onweerstaanbare be-koring zoo voortreffelijk de geestesgesteldheid van een tijdperk der geschiedenis weergeven, een tijdperk van « gepoudre-de-rizeerde markiezinnen, wier perverse knip- @ oogjes en rozenroode glimlach nauwelijks hun geparfu- @ meerden hartstocht verbergen: de galante XVIIIe eeuw van Louis XV, met krulletjes-pracht en fastueuzen sier,

van charme en onbezonnenheid.

D'eze atmosfeer vindt men werkelijk weer in deze rijk-ingekleede, aantrekkelijke rolprent.

Wil zij geen aanspraak maken op historische nauwkeurigheid, dan is zij des te meer een feest voor het oog, een beminnelijke fantazie; een gelegenheid om een haast ongekende ontplooiing Van weelde en pracht daar te stellen.

Prachtige decors, mooie vrouwen, elegante heeren maken een aangenaam geheel uit waarnaar men met welbehagen kijkt. Willi Wolff heeft 'n prachtige vertolking te zijner beschikking gehad. In de eerste plaats is er André Baugé, die zijn prachtige stem, zijn gestalte, zijn allure leent aan den jongen, vurigen luitenant de Mareuil.

Madame de Pompadour is Marcelle Denya en Marcelle Denya is Mhdame de Pompadour! Dât is alles gezegd. Wat een mooie vrouw en wat een mooie stem. En welke verrukkelijke kunstenares! Een succesfilm voorwaar!


I Opinions de presse g

t/n Caprice de la Pompadour est une délicieuse fantaisie musicale à la manière du dix-huitième siècle. Lorsque vous saurez que les deux principaux rôles sont tenus et chantés par Marcelle Dtenya et André Baugé, vous irez voir ce film et peut-être... le revoir. Comœdia.

Ce film ne prétend pas à la reconstitution historique et c’est là une de ses premières qualités. Un Caprice de la Pompadour n’est donc pas autre chose qu’une charmante comédie, habilement traitée avec une belle mise en scène et de jolis ensembles. L’action se passe au dix-huitième siècle, et cette époque se prête admirablement à des mises en scène particulièrement brillantes. Les deux vedettes de ce film sont Mîarcelle D'enya et André Baugé. Marcelle Dtenya a réussi à nous donner un portrait charmant de la célèbre favorite de Louis XV. Avec elle, c’est toute une époque somptueuse qui renaît. André Baugé est aussi bon comédien qu’excellent chanteur et ce n’est pas peu dire. Le reste de l’interprétation est en tous points digne des plus grands éloges. Une longue carrière s’ouvrira, ce n est point douteux, devant ce beau film.

La Journée Industrielle.

Une opérette cinématographique à costumes est toujours un plaisir des yeux. C’est de la musique d’images, si je puis m’exprimer ainsi. Si à cette musique visuelle, on ajoute une partition auditive évoquant, en airs légers, la finesse spirituelle et libertine du dix-huitième siècle, partition émaillée de couplets d’une mièvrerie délicieuse, on aura un film fort aimable.

C’est le cas d'Un Caprice de la Pompadour, évoquant un gracieux épisode de la

vie romanesque de la célèbre marquise, dont la grâce présida pendant des années aux destinées de la France. La mise en scène et les costumes sont d’un luxe adéquat à ce siècle futile.

Ciné Journal.

Un Caprice de la Pompadour se présente au spectateur comme une œuvre extrêmement riche, fastueuse même par ses costumes rutilants et l’opulence de ses décors, d'un dessin raffiné, sans erreur d’interprétation ou faute de goût.

Ciné Magazine.

Il fallait la formule nouvelle de l’écran sonore pour permettre de pareilles fantaisies et nous dévoiler d’aussi charmante façon un flirt sans doute imaginaire de la célèbre marquise. Vastes décors, figuration nombreuse, riches costumes, rien n’a été épargné pour nous restituer cette atmosphère que notre imagination se plaît à voir avec une exagérée bienveillance. Voilà donc un fort plaisant divertissement, réglé comme une fête à la cour, où tous les détails sont soigneusement préparés, où tout n’est que beauté et perfection.

A Paris.

La revue des cadets par la Pompadour est une scène d’ensemble réglée avec une minutie que l’on a rarement l’occasion de rencontrer en pareilles circonstances. Le pavillon du Parc aux Cerfs est truqué comme une chambre mystérieuse des plus modernes feuilletons policiers, et les costumes et uniformes ont tout l’attrait du dix-huitième siècle que notre an de grâce cherche en vain dans la tenue vestimentaire de nos plus distingués ministres. En un mot, plaisant « Caprice ».

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EDISON

Op 18 October 1931 is een der edelste figuren onzer eeuw den dood ingegaan: Edison, de geniale uitvinder die, levend, toch reeds tot de geschiedenis behoode...

Het is niet te laat, om hier hulde te brengen aan de nagedachtenis van den befaamden «Toovenaar van Menlo-Park», wiens genie ten dienste stond èn van de wetenschap èn van 's menschen welzijn.

Zoo men den ouderdom berekent naar het aantal jaren op aarde doorgebracht, dan mag reeds gezegd worden, dat Edison een hoogen ouderdom heeft bereikt.

Wanneer men echter de waarde van eep loopbaan met inachtneming van geleverde prestaties nagaat, dient erkend, dat de groote Amerikaansche Ingenieur, een eeuwenlang bestaan heeft gehad; want onverpoosd ijverde zijn geest voor verbetering in praktischen zin en men mag ook op hem Mhrnix van St. Aldegonde’s gezegde toepassen: « rust elders ».

Vóór maanden geleden, bracht hij nog ettelijke uren daags in zijn Laboratorium door; het scheen wel, dat de dood aarzelde, hem nog tijd gunnend zijn laatste werkzaamheden tot een goed eind te brengen.

Edison’s loopbaan, ware ze volledig beschreven, zou stof leveren voor tientallen boékdeelen vol van feiten, ondernemingen, pogingen, uitvindingen, anecdoten en ook tal van voorbeelden voor al wie ijverig zoekt, hetzij door lichamelijke, hetzij door geestelijke middelen, het peil onzer beschaving hooger te voeren. Weliswaar, was de geniale uitvinder er minder op uit, zijn medemenschen dan wel de natuurkrachten te beheerschen. Zeker, de

meer dan 1300 octrooien welke hij nam, brachten hem millioenen op, maar die wist hij steeds aan te wenden voor nieuwe technische verbeteringen, en tevens voor nutsaangelegenheden.

Er werd wel eens terecht beweerd, dat de Amerikanen pragmatieken zijn, d. i. menschen die meer aan werkelijkheden dan aan theorie hechten en van oordeel zijn, dat een wetenschappelijke gedachte niet volledig is, zoolang ze niet praktisch toegepast wordt. In dien zin, was Edison een machtig uitvinder. Aan honderden beginselen, schetsen, pogingen en Labo-ratorium-proven, wist hij een bruikbaren vorm te geven.

We weten allen, dat hij als knaap dagbladen ventte langs den trein, dat hij drukker was haast vooraleer zonder fout te kunnen schrijven en dat hij het rendement van den telegraaf in zijn ledige uren verbeterde. Hij vond het Duplex-systeem uit, dat toelaat twee berichten tegelijkertijd en in tegengestelde richting langs een zelfden draad over te seinen. Zijn beide merkwaardigste vondsten, die hem het minst betwist worden, zijn: de fonograaf en de gloeilamp, die omstreeks tegen den zelfden tijd uitgebracht werden ( 1876-1879). Het registreeren der geluidgolven in was, is het wonder dat de massa het meest met verbazing sloeg en zelfs geleerden wilden er vooreerst niet aan ge-looven.

Wij zullen hier niet verder over uitwijden en ook geen bijzonderheden herinneren betreffende het electrisch licht: temeer, daar twee jaar geleden, toen de 50° verjaring van de gloeilamp gevierd werd, dat gelukkig samenliep met het uitbrengen door Philips van de Arlita Standaard-Lamp, de pers en de technische tijdschriften het publiek ruimschoots op de hoogte

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hebben gehouden van al wat op deze uitvinding betrekking heeft.

Gewagen wij liever over eenige andere der meest verdienstelijke werken van den « toovenaar »: Bell’s telefoon maakte hij gevoeliger door er de microfoon van Ader aan toe te voegen. In de acoustiek zijn wij hem de megafoon en de aerofoon te danken, die voor doel hebben het geluid te versterken. In de optiek mag hij aanzien worden als een van de voorlichters: zijn Ijïnefograa/ en zijn kinctoscoop (1891) brachten de moderne techniek aanmerkelijk verder op den weg waarvan de eindpaal worden zou: de kinematograaf.

De kinetescoop is eigenlijk een aanpassing van de fotografie aan de phenakisti-koop van Plateau.

In 1864 had de Franschman Louis Ducos du Hauron voor het eerst zich daaraan gewaagd, doch zonder waarlijk praktisch resultaat. In 1892 zou Demeny gelukkiger zijn. Doch intusschen had Edison het eerste toestel geconstrueerd voor de fotografische weergave der bewegingen. Doch nog niet in projectie.

Een paar jaar gelden zette Edison in zijn Laboratorium van Grange (New-Jersey) de laatste hand aan een ijzer- en nikkel alcali-accumulator, waarin hij de oplossing meende gevonden te hebben van de « gecondenseerde electriciteit ».

Hij hield zich. bezig met het vervangen van papier door nikkel en men zegt, dat hij een ultra-gevoeligen detector ontwerpen ging, waarmede het mogelijk zou zijn in betrekking te staan met de « geesten », zulks zonder tusschenkomst van een medium. Zooals men ziet, was het zijn gedurige zorg meer gemak te brengen in het dagelijksch leven, zelfs waar het gold de twijfelachtige relaties, welke het met hiernamaals aangeknoopt kunnen worden...

EDISON et Ie CINEMA

Si l’on doit le cinéma muet aux frères Lumière, on doit le cinéma parlant à Edison.C’est d’ailleurs le cinéma parlant qui, tout de suite, attire Edison. Il essaie de combiner la projection d’une succession rapide d’images donnant 1 impression du mouvement avec le phonographe. Il ne peut y parvenir.

Il avait construit à Llevellynpark une chambre noire qu’il nomme lui-même«The Black Maria»(«Marie la Noire»).Il est certain que dès 1867,il a essaie le système des photographies mouvantes sur cylindres en faisant une série de petits instantanés sur un cylindre sensibilisé, à la lumière que l’on fait tourner rapidement.

Edison construit ensuite un autre appareil plus perfectionné, Son ami Eastman vient de réussir à fabriquer des bandes de celluloïd; à l’aide d’un appareil qui permet de prendre une succession d’instantanés très courts, Edison réalise, à l’aide des bandes Eastman, le « Kinétograph » qui donne 46 images par seconde, soit 145.000 à l'heure.

On essaie le Kinétograph au théâtre d’Orange. Mais pour donner l’illusion du mouvement, il faut regarder la projection à travers un verre spécial: le Kinétoscope.

Quoique pour son premier film, Edison ait engagé les artistes de théâtre et de music-hall les plus connus, quoique la presse des Etats-Unis tout entière ait consacré des articles dithyrambiques à la nouvelle invention de leur grand homme, il faut bien le dire, lorsqu’en 1896, les frères Lumière présentent à Paris, leur premier film — qu’on peut voir sans lunettes spéciales —- Edison est, pour une fois, devancé, car son Kinétograph n’a pas fait de progrès et s’est révélé d'une exploitation artistique et industrielle impossible.


SS-

Een historiek van den Klankfilm

Zoo oud als de kinematograaf-zelf is de idee, het afrollend filmbeeld te laten « spreken ».

Reeds in het jaar 1894 betrachtte de groote Edison aan het « levend beeld » verkregen door zijn kineteskoop, en het volgend jaar door de kinematograaf van de gebroeders Lumière van Lyon, zoo niet de uitgesproken woorden, dan toch de klanken te koppelen en dit door middel van de door hem uitgevonden fonograaf. Zijn proefnemingen gaven hem echter geen voldoening: het uur van den klankfilm was nog niet geslagen.

Doch onafhankelijk van den film, waren uitvinders en geleerden aan den arbeid, om klanken en tonen fotografisch vast te leggen. Reeds in 1886 werd in Amerika op een uitvinding patent genomen en betreffend een toestel voor weergave van fotografische toonschriften. Een tweede soortgelijk brevet werd in Amerika in 1907 ingeschreven. Intusschen waren ook twee Duitsche physici er in geslaagd een toestel te bouwen, waardoor de klanken fotografisch konden opgeteekend worden. Het waren Prof. Ernst Ruhmer, in 1900, en Prof. Arthur Korn in 1905. Zij legden eigenlijk onbewust, de grondsteenen voor het klankfilm-procédé, maar hun arbeid zou, in hun opzicht, alleen zuiver-weten-schappelijke doeleinden hebben.

In dien tijd hoorde men in de bioskopen haast loutere begeleidingen door middel van de fonograaf of de gramofoon, sinds Berliner de was-rollen van Edison verving door ronde platen, zooals wij ze nu nog kennen. Men trachtte meer en meer film en spreektoestel in verbinding te brengen, doch de techniek bleek alsdan niet opgewassen tegen zulke poging. Een in 1901

gedane proefneming leed erdoor jammerlijk schipbreuk.

Louis Gaumont, te Parijs, en Oscar Meszter, te Berlijn, waren het eens dat iedere poging zou mislukken zoolang de gelijktijdige afrolling van film en gramo-foonplaat niet zou bereikt zijn. Beide vorschten dan ook — rond hetzelfde tijdstip, doch zonder iets van elkaar af te weten — om de synchronizeering van toon en beeld, gramofoon en film te bekomen.

Maar ook toen werden de technische moeilijkheden niet overwonnen en aan een in praktijk stellen der laboratoriumproeven kon niet gedacht.

Eerst als de gramofoon werkelijk verbeteringen had ondergaan, komt men tot de idee, de plaat door rechstreeksche optee-keningen op den filmband te vervangen. Dóch voorloopig bleef dit ook bij loutere proefnemingen. Intusschen werden in de jaren 1905-1910 films verwezenlijkt, die gedeelten van opera's weergaven, waarbij de gezongen aria’s op een gramofoon werden afgerold.

Mèestal kon de gramofoonhoorn liederen en woorden niet luid genoeg voorbrengen: van klankversterkers of luidsprekers was toen nog geen sprake!

1908 stelt een datum: het is dan, dat Leon Gaumont zijn « Gaumont-Meszter Chromophoon-Biophon voor spreektoe-stellen » op de markt bracht: een eerste praktische uitslag en die een tijdlang de belangstelling gaande hield Doch de Film ontwikkelde zich toen met reuzenschreden; door insceneering en vertolking bereikte hij hóe langer hoe meer een artistiek peil, waarop de toenmalige z.g. « klankfilm » van Gaumont hem niet vol-

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gen kon. Het werd het glorietijdperk van den « stommen » film...

Ongeveer tien jaar later — eerst in het jaar 1919 — kwamen drie mannen bij mekaar, die bewust zich de opgave stelden, den klankfilm te scheppen. Het zijn Dt. Engl, Massolie en Hans Vogt, wier namen niet te scheiden zijn van het begrip « klankfilm ».

Zonder verpoozen werkten zij in hun bescheiden laboratorium, door veel vaklieden genegeerd.

Drie jaren rustelooze arbeid, die zeer dikwijls gepaard gingen met nijpende, stoffelijke zorgen, gingen zoo voorbij. En in 1922 kon het « Eureka » uitgesproken! «Tri-Ergon»(Drie Mannen-Arbeid) noemden zij met recht him werk: de klankfilm.

En niet alleen hadden zij het technische vraagstuk van den klankfilm opgelost, zij stelden meteen een gansch klankfilmpro-gramma op touw. Doch wat zoo dikwijls gebeurde, gebeurde ook hier: de nijverheid — en in de eerste plaats de Dtiitsche — stond volkomen sceptisch tegenover deze uitvinding, die een revolutie ging brengen in het filmwezen.

Slechts de U.F.A. wou een poging wagen. Zij liet een studio bouwen voor 500.000 mark, aan de Weisensee en draaide de eerste klankfilm « D‘as Mädchen mit den Schwefelhölzern ». De eerste Euro-peesche klankfilm werd in het « Theater am Nollendorferplatz» te Berlijn vertoond en viel als een baksteen: na twee dagen moest hij van het programma verwijderd worden. D'e projectietoestellen schijnen in deze mislukking de groote schuldigen te zijn geweest.

Het spreekt vanzelf, dat men er voorloopig niet meer aan dacht, « klankfilms » te verwezenlijken, terwijl alles er op wees dat de drie pionieren van den klankfilm voor altijd in den vergeethoek zouden geraken, terwijl hun Zwitsersche geldschieter alles behalve voldaan was.

Toen daagde de zakenman William Fox in Zurich op en kocht voor een appel en een ei de rechten op den klankfilm voor Amerika.

Het heeft de moeite geloond!,Aan William Fox hebben de rechten miljoenen opgebracht.

In het jaar 1928 kwam van Amerika het bericht van een bijval zonder voorgaande: twee films met Al-Jolson in de hoofdrol, luidden het tijdperk van dcfn klankfilm in!

En nu het van Amerika kwam, viel men hier op de knieën!

Alsdan bleven de Düitsche filmonder-nemers niet bij de pakken zitten. Wederom voor het eerst trad de Ufa in de arena: in den Herfst van 1929 kwam de eerste Duitsche klankfilm op de markt, nl. « De Melodie des Harten ». De weg was gebaand.

En Frankrijk volgde kort daarop.

De klankfilm, niettegenstaande de reuzensprongen, die hij in twee jaren tijd heeft gedaan, bevindt zich nog in een aanvangsstadium.

Nog voortdurend zijn de technici bezig de klankfilm-toestellen, zoowel voor opname als weergave, te verbeteren, terwijl studiobouw en studioarbeid volledig dienen aangepast aan de nieuwe eischen en de nieuwe werkwijzen.

Doch zoo heel lang zal het niet duren, dat de klankfilm, zich vrijmakend van formules, waarin hij even scheen te verstarren, eigen banen zal opgaan om te komen tot een definitief statuut.


UIT FILMLAND

4e Miss Belgium 1931 — Suzanne Dau-din — een zeer mooi meisje voorwaar, heeft haar eerste stappen in filmland gewaagd, onder de leiding van den Fran-schen insceneerder Donatien. Haar eerste indrukken vat zij alzoo samen: « Het is troublant en ingewikkeld! »

Miss Belgium gaat binnenkort een film in Algerië draaien.

Voor wanneer toch werkelijk een echte Belgische productie?

4* Tien jaar geleden werden o. a. volgende films op de markt gebracht: « De Spookkar », van Victor Sjöstrom, —- Dcl Vierde Echt üdn Margaretha, van Car Dreyer, — Zeven jaren ongeluk, van Max'* Linder; De vaneengerukte Schaduw, van '• Leon Poirier; Vader Goriot, van J. de Baroncelli; «Foor een Nacht van Liefden, van Protozanoff, — « De Infante met de Roos », van Henry Harvey.

Dit waren allen rolprenten van werkelijke waarde: oneindig interessanter dan al het middelmatig gedoe van 1931.

De spreekfilm heeft de kinematografie er niet laten op vooruitgaan.

En hoevelen zouden niet graag een heropvoering zien van deze films...

In Amerika houdt men er aan, nu de « beste vertolker », dan de schitterendste insceneerder, verder de origineelste auteur te kiezen. Onlangs was een jury belast de « beste regisseur van het jaar » te kiezen. Dte keurraad bestond uit 5 leiders van filmmaatschappijen, 5 schrijvers,

5 acteurs en 5 assistent-insceneerders. Aldus luidt de uitslag: I. Ernst Lubitsch; 2. Lewis Milestone; 3. Jozef von Sternberg, King Vidor, Roubin Mhmoulian, John Cromwell, Victor Fitzmaurice, Frantz Borzage.

4* De bijval van zijn film « Levy & C° » heeft André Hugon er toe aangezet, een vervolg hieraan te geven, en wel onder de benaming « Les Galeries Levy & Co. », insgelijks met Charles Lamy en Leon Bé-lères in de hoofdrollen.

Dte Spaansche danseres Lolitor Bena-vente doet haar debuut voor de rolprent, nl. in « Zeemanslied ».

4e Greta Garbo en Ramon Novarro gaan samen in « Mata-Hari » optreden en Robert Mbntgommery en Norma Shearer in « Private Lives »; Joan Crawford, John «Gilbert en Clark Gable zijn het sterren-f riumviraat voor Grand Hotel, terwijl de-?:elfde Gable met Greta Garbo zal verschijnen in Susan Lenox en met Joan Crawford in Weerspiegeling.

Georges Milton, Mona Goya, Raymond Guerin, Germaine Charley, Etiévant zijn de hoofdvertolers van « Titine », een mooie film van Leon Mathot.

Gaumont British gaat in het seizoen 1931-1932 40 films verwezenlijken. Een kapitaal van 1 millioen dollar wordt er voor besteed.

Te Hollywood, waar men tot alles in staat is, heeft men een kunstmatig eiland gebouwd ter wille van den film « The Cuban », waarin Lawrence Tibbett en Lupe Velez verschijnen.

4e Poedowkin is te Leningrad begonnen aan de voorbereiding van zijn a.s. film:

« De Vaandelvluchtige », voor twee versies, een Russische en een Duitsche.

Dte hoofdrollen worden vertolkt door Russische acteurs en de bijrollen door Dteitsche.

Dte muziek werd getoondicht door Cha-porin, speciaal voor dezen film.

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